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| Hella S. Haasse [Pays-Bas] | |
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Auteur | Message |
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bix229 Parfum livresque
Messages : 24639 Inscription le : 24/11/2007 Localisation : Lauragais (France)
| Sujet: Re: Hella S. Haasse [Pays-Bas] Mar 25 Oct 2011 - 20:13 | |
| LES INITIES. - Actes SudJe serai bref. Ce livre brasse trop de matières. Trop de psycologisme et d' invraisemblances narratives. L' interet du lecteur se dilue et se perd dans la complication d' histoires imbriquées les unes dans les autres. Certaines sont interessantes ou en tout cas des passages. Mais on perd pied... Dommage, le personnage d' Elina, déjà présente dans La Source cachée, gagnait en clarté et en épaisseur. Et bref, qui trop embrasse mal étreint ...ou manque le train... Je ne sais plus mais c' est pareil ! | |
| | | Arabella Sphinge incisive
Messages : 19316 Inscription le : 02/12/2007 Localisation : Paris
| Sujet: Re: Hella S. Haasse [Pays-Bas] Dim 16 Fév 2014 - 16:19 | |
| Le lac noir
Nous sommes en Indonésie, avant la deuxième guerre mondiale. Le narrateur, fils d'un planteur de thé, est élevé avec le fils de m'intendant, indonésien. C'est la seul personne dont il se sent proche, une mère qui s'étiole et s'ennuie, et qui finira par disparaître, un père autoritaire et peu chaleureux, de toute façon occupé par son travail, tout cela fait que notre héros se sent d'affinités avec son ami et a famille plutôt que de ses parents. L'endroit, avec la nature luxuriante, ressemble à un paradis terrestre. Mais la vie suit son cours, et les deux garçons commencent à s'éloigner l'un de l'autre, déjà en suivant des scolarisations différentes. Et le contexte politique et historique fera le reste....
Un très beau livre, d'une grand douceur, mais en même temps qui laisse entrapercevoir énormément de choses. Un beau portrait d'enfance, puis le passage à l'adolescence et à l'âge adulte, des relations complexes entre les êtres, une merveilleuse description de la nature...Un livre très riche malgré le nombre de pages réduit. Un vrai plaisir de lecture, comme souvent avec l'auteur. | |
| | | Bédoulène Abeille bibliophile
Messages : 17270 Inscription le : 06/07/2007 Age : 79 Localisation : Provence
| Sujet: Re: Hella S. Haasse [Pays-Bas] Mer 19 Fév 2014 - 19:04 | |
| J'ai terminé "Un long week-end dans les ardennes"
pas très emballée par cette lecture : Un jeune journaliste (Matthias) qui aime les loups (moi aussi entre parenthèses) décide de rencontrer célèbre une pianiste Edith Waldschade, dont il est connu qu'elle détient dans son jardin des loups, il suit donc un de ces concerts mais ne parvient pas à l'approcher. Il sait également que son père était un éminent scientifique qui a écrit des livres sur les loups et les légendes Nordiques. Il rencontre par hasard un collègue d'université Rollo devenu casseur, voleur et lorsque Matthias lui parle de ses recherches pour faire une encyclopédie des loups, il réagit et lui avoue que justemment il est payé pour tuer des loups. Après renseignements Matthias comprend qu'il s'agit des loups de la pianiste. Il part donc avec Rollo dans l'espour de rencontrer la pianiste et de sauver les loups. Arrivés dans le domaine d'Edith, Breidablick, il s'avère que les loups se sont enfuis, qu'un mystérieux personnage ,Erwin, se présente à Edith et sa famille (sa soeur Gerda, son beau-frère et leur fille) comme leur demi-frère, il revendique sa part de Breidablick. Erwin a adressé un message à Edith lors du dernier concert pour l'alertée sur l'organisation au domaine d'une réunion d'originiens par Gerda. Réunion qui aurait était perçue selon lui comme une réunion de néo-nazis, il tente d'ailleurs de démontrer que les écrits de "leur" père q'il a en partie substitués pour sauver l'honneur de leur père étaient de cet ordre, ce que réfute Edith. Erwin dévoile un passé familial qu'Edith ignorait et il connait, à son étonnement, la relation qui la liait à Yon un violoniste d'origine juive.Se greffe la disparition d'un journaliste venu à la réunion d'originiens, Rollo essaie de convaincre Matthias que selon les dires de Sif la jeune nièce d'Edith des faits horribles se seraient déroulés lors de cette réunion. Rollo tire sur Erwin qui d'après lui visait Edith de son arme ; il est arrêté. Après avoir les preuves qu'Erwin n'est pas le fils biologique de son père, Edith le lui avoue lors d'une visite à la suite de sa sortie de l'hôpital ; ce dernier compte créer un village pour les immigrés. Matthias est envoyé dans son village natal pour faire un reportage, car c'est là qu'Erwin compte implanter cette maison d'immigrés. Il décide de mener une enquête sur Erwin.
Pas convaincue car tout m'a semblé embrouillé, les propos sur les loups (légende du loup Fenrir, de "la bête du Gévaudan", leurs moeurs. La rencontre de Matthias et Rollo et le fait que ce dernier soit justement "mandaté" pour tuer les loups de la pianiste. Les rapprochements entre les écrits du père et le nazisme. L'auteure s'est-t-elle inspirée de la vie de la pianiste française Hélène Grimaud ? s'est-elle tout simplement fait plaisir en évoquant les loups, la légende nordique donc une lecture qui ne m'a pas attrapée, dommage j'avais aimé "les seigneurs du thé"
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| | | bix229 Parfum livresque
Messages : 24639 Inscription le : 24/11/2007 Localisation : Lauragais (France)
| Sujet: Re: Hella S. Haasse [Pays-Bas] Mer 19 Fév 2014 - 20:36 | |
| Rassure toi, Bédou, tu aimeras aussi La source cachée ! | |
| | | Queenie ...
Messages : 22891 Inscription le : 02/02/2007 Age : 44 Localisation : Un peu plus loin.
| Sujet: Re: Hella S. Haasse [Pays-Bas] Dim 23 Fév 2014 - 12:59 | |
| Locataires et sous-locataires.
Bien aimé l'histoire de cette maison, où se retrouvent à cohabiter différentes personnes, toutes excentriquement caricaturales. Et puis... ça tente de partir dans tous les sens, dans l'apothéose limite suspens-thriller, et ça fait un petit flop vaguement distrayant.
Les personnages ne dépassent pas leurs caricatures : la femme au foyer qui s'emmerde, se crée un peu d'adrénaline en s'entichant de la belle locataire exubérante. Le mari barré qui se crée un monde de discours politiques à rallonge dans son bureau. Le prof en manque d'admirateurs qui rêve d'étudiants agenouillés à ses pieds, l'écoutant pérorer sur la rébellion, mais n'agissant pas. La meuf ambitieuse, aux dents raclant le parquet, belle et manipulatrice. La jeune autrice en chambre mansardée, qui observe de loin les mouvements autour d'elle. Et quelques autres. Qui se tournent autour, se croisent parfois. Et ça ne mène pas plus loin, dans le sourire parfois, la distraction sans conséquence.
S'il n'y avait pas eu les digressions qui m'ont parues soient incompréhensibles dans la métaphore, soient trop lourdes, du vieux et de sa vision d'une élite dirigeant le monde et de l'autrice qui prépare son bouquin historique, ça aurait pu passer. Mais là, l'impression que l'auteur cherche à dire quelque chose, et devient chiant, incohérent, pathétique, prend toute la place.
C'est dommage, parce qu'il y a des trucs vraiment biens, de descriptions de gens planqués derrière leurs œillères, d'excentricité qui font sourire. L'écriture est parfaitement fluide, et la brièveté du livre le rendent très agréable à lire.
A lire vos commentaires, peut-être que je n'ai pas le bon bouquin ? | |
| | | kenavo Zen Littéraire
Messages : 63288 Inscription le : 08/11/2007
| Sujet: Re: Hella S. Haasse [Pays-Bas] Lun 23 Juin 2014 - 18:14 | |
| L’anneau de la clé - Citation :
- Présentation de l’éditeur
Herma Warner est née il y a plus de quatre-vingts ans à Batavia - aujourd'hui Jakarta -, capitale de l'ancienne colonie des Indes néerlandaises. Elle et son mari appartenaient à la dernière génération d'Européens ayant grandi sur le sol de ce qui deviendrait la république d'Indonésie, et tous deux, après leur retour forcé aux Pays-Bas, ont consacré leur vie à l'histoire et aux arts de leur pays natal. Désormais veuve, Herma est contactée par un journaliste qui veut l'interroger sur le passé d'une certaine Mila Wychinska. Mais pourquoi devrait-elle répondre à ces questions, parler de son amie d'enfance adorée, son double métis, frivole héritière d'une vieille famille royale créole ? Bouleversée par les réminiscences de sa mémoire ensevelie, la vieille dame se laisse pourtant emporter par les vagues du souvenir, raconte ce qui a lié et séparé les deux jeunes femmes qu'elles étaient, tente de retrouver le monde perdu du passé, cette belle illusion... Quand Hella Haasse emporte son lecteur aux Indes néerlandaises, on peut s’imaginer qu’elle tisse les fils du roman avec du vécu. Je ne saurais pas dire combien de Hella se retrouve dans cette Herma du livre, mais toutes deux partagent certainement la nostalgie pour la perte de leur pays de naissance. On plonge donc dans cette ancienne colonie et retrouve ces ‘maîtres des lieux’, vus par les yeux d’un enfant/d’une adolescente qu’était Herma (Hella) dans les années 1920/1930. Avec ma lecture de son livre Les seigneurs du thé j’avais déjà fait un voyage dans ce pays. Mais j’avais envie d’y retourner et cela fut un vrai plaisir. J’aime la plume de Hella S. Haasse et j’aime bien sa façon de raconter une histoire. Celle-ci est plus imprégnée de ses sentiments de perte, plus personnelle aussi à mon avis. | |
| | | kenavo Zen Littéraire
Messages : 63288 Inscription le : 08/11/2007
| Sujet: Re: Hella S. Haasse [Pays-Bas] Lun 30 Juin 2014 - 19:15 | |
| voilà un beau commentaire qui devrait donner envie à d'autres de tenter ce livre et de faire ce beau voyage | |
| | | Arabella Sphinge incisive
Messages : 19316 Inscription le : 02/12/2007 Localisation : Paris
| Sujet: Re: Hella S. Haasse [Pays-Bas] Lun 30 Juin 2014 - 21:19 | |
| L'envie certes, mais quand trouver le temps ? | |
| | | eXPie Abeille bibliophile
Messages : 15620 Inscription le : 22/11/2007 Localisation : Paris
| Sujet: Re: Hella S. Haasse [Pays-Bas] Lun 24 Nov 2014 - 21:49 | |
| Les Seigneurs du Thé devant l'Hôtel des Indes de La Haye, 05/08/2014. - Les Seigneurs du thé ( Herren van de Thee, 1992). Points. 328 pages. Traduit en 1996 par Anne-Marie de Both-Diez. Présentation de Gérard Meudal. 1869. Rudolf Eduard Kerkhoken, notre jeune héros, est à Delft. - Citation :
- "Devant la fenêtre donnant sur le Brabantse Turfmarkt plongé dans la paix dominicale, il lut la lettre envoyée des Indes. Son père écrivait qu'après de nombreuses formalités compliquées il avait pu prendre à bail pour une durée de vingt ans le terrain sur lequel il voulait installer une exploitation de thé. Il couvrait presque trois cents hectares de terres encore en friche, depuis toujours le terrain de chasse des chefs locaux. Les travaux d'aménagement battaient leur plein ; la plantation avait déjà reçu un nom, Arjasari, ce qui signifiait en sondanais quelque chose comme « Prospérité embaumée »." (pages 25-26).
Rudolf se sent attiré par ce pays à la nature luxuriante. - Citation :
- "Il savait que son propre avenir était aussi là-bas. Dès qu'il aurait terminé ses études à Delft, il ferait ses bagages." (page 26).
La traversée prend six mois. - Citation :
- "Java était une constante dans la vie de sa famille. Ses parents s'y étaient installés deux ans plus tôt, après que de nombreux membres de la même souche les y avaient précédés au cours de deux décennies." (page 26)
- Citation :
- "Les enfants de ces familles grandissaient dans la pleine conscience que leur réalité s'étendait bien au-delà de l'équateur." (page 27).
Vers le début du livre, il y a des passages intéressants : on assiste à la mise en place d'une plantation, on voit quelles sont les différentes formes d'organisation (par exemple, partager les terres de sorte que la cueillette de chaque parcelle puisse se faire en une journée, ce qui est très astucieux car, étant donné la rapidité de la pousse des feuilles, cela permet de faire la récolter au bon moment - cf page 96). On accompagne Rudolf, on voit avec lui comment se fabrique le thé : on fait "flétrir" les feuilles, puis : - Citation :
- "Au bout de plusieurs heures, selon le temps qu'il fait, le plus souvent après une nuit, il faut rouler les feuilles ; mes employés le font à la main, quelquefois avec les pieds, mais je n'y tiens pas." (page 83).
Puis vient la fermentation, étape qui dure trois ou quatre jours. - Citation :
- "Nous laissons les feuilles de thé roulées fermenter dans des casseroles, au-dessus d'un feu de charbon de bois, cela s'appelle les "faire cuire", puis nous les faisons sécher. Je cultive du souchong, c'est la récolte que les gens préfèrent." (page 84).
On note au passage, à propos des types de thés : - Citation :
- "Comme en Chine ou au Japon, les gens d'ici préfèrent pour leur consommation ce que l'on appelle le thé vert." (page 87).
Faut-il se mettre au thé vert ou non ? "Le marché européen ne s'intéresse pas au thé vert" (page 87). C'est sûr qu'il ne se prête pas au nuage de thé britannique. À la plantation, il y a une scierie pour fabriquer les caisses destinées à contenir le thé. - Citation :
- "Comme tu vois, rien que dans la fabrique, j'ai au moins une centaine d'hommes à l'oeuvre. Il semble qu'il existe aujourd'hui des machines à rouler le thé. Mon assistant est très partisan de l'acquisition d'un tel appareil ; cela économise du temps, bien sûr, et cela signifie aussi une réduction du nombre d'ouvriers.
- C'est donc avantageux ? - Absolument. Mais notre intention est précisément de procurer du travail à la population. Je ne sais pas encore ce que je vais faire [...]" (page 84) Il y a donc une relation intéressante (paternaliste ?) avec les indigènes. Ces Néerlandais veulent introduire de nouveaux procédés agricoles, montrer aux indigènes les avantages qu'ils procurent en terme de rendement, les impliquer en leur confiant un lopin de terre. | |
| | | eXPie Abeille bibliophile
Messages : 15620 Inscription le : 22/11/2007 Localisation : Paris
| Sujet: Re: Hella S. Haasse [Pays-Bas] Lun 24 Nov 2014 - 21:49 | |
| La question se pose de savoir s'il faut utiliser des machines ou sauvegarder le travail parmi la population locale. Sujet très intéressant et très important... Et puis on n'en parle plus, comme si ce questionnement n'était plus de mise. Dommage. Martinus Johannes Hack (1871-1939) : L'Homme et la Machine (1913). Rijksmuseum, Amsterdam. Photo 8 août 2014."Cette statue était située à l'entrée des bureaux d'une société qui exportait des machines à des entreprises néerlandaises des anciennes Indes Orientales Néerlandaises. Le Javanais, nu et assis les jambes croisées, symbolise la colonie. Le moteur à diesel moderne dans son giron fait référence aux activités commerciales de la société, de même qu'au progrès que les Pays-Bas espéraient apporter à l'Indonésie." (notice du musée). L'évolution de la technique est vue avec l'installation du téléphone, l'apparition des voitures. Tout cela améliore la communication, désenclave. Mais quel est l'impact sur les travailleurs indonésiens ? On n'en a pas la moindre idée. Encore une fois : dommage. Au lieu de s'intéresser à tous ces sujets, le livre se focalise sur le héros, Rudolph Kerkhoven. Il lui faut apprendre à monter à cheval, à tirer, etc. C'est bien rendu, de même que la différence de climat avec les Pays-Bas, le fait que ceux qui retournent au Pays ne s'y sentent plus vraiment chez eux. Rudolph cherche toujours à bien faire, mais ses bonnes intentions sont systématiquement mal perçues, et prises pour autre chose qu'elles ne sont : on l'accuse de se mêler de ce qui ne le regarde pas. Le fait est qu'il a quasiment toujours raison avant les autres, mais il est un Cassandre au masculin : personne ne le croit jamais. Il faut vraiment qu'il puisse prouver ses affirmations par a+b, sans l'ombre d'un doute possible, pour qu'on daigne reconnaître du bout des lèvres et presque à contrecoeur qu'il a raison. Cela arrive une fois : c'est son beau-frère qui admet, après avoir regardé des comptes, qu'il est dans la bonne direction. Sinon, quoi qu'il dise, quoi qu'il fasse, on ne lui fait jamais confiance. À la longue, c'est un peu pénible. Si encore le roman était raconté à la première personne, on pourrait se dire que Rudolph se ment à lui-même, qu'il se cache les raisons qui font que les gens ne lui font pas confiance. Ses parents favorisent de façon outrancière son frère cadet, qui peut se la couler douce, mais on ne sait pas pourquoi il y a une telle disparité de traitement. Lui s'en étonne, et nous aussi, mais il ne pose jamais la question à ses parents, il accepte tout - et nous, lecteurs, n'avons pas notre mot à dire. Autre temps, autre moeurs, sans doute. Alors, le livre tire en longueur. Puis, quasiment à la fin, Hella S. Haasse met le turbo en décrivant des photos, ce qui laisse la curieuse impression d'un livre bancal. " Je suis de plus en plus fascinée par les archives et la possibilité qu'elles offrent de savoir exactement ce que pensaient les gens, la manière dont ils s'exprimaient, le fait qu'ils racontent d'eux-mêmes à travers leur correspondance ou un journal intime ce que fut leur propre vie. La récalcitrante comme Les seigneurs du thé sont basés sur des documents authentiques que je livre tels quels, car je trouve bien plus intéressant de donner leur point de vue plutôt que le mien." (voir : http://www.lexpress.fr/culture/livre/l-art-de-conter-d-hella-haasse_807660.html ) Bref, je suis désolé de ne pas avoir du tout lu le même texte que les nombreux Parfumés qui avaient beaucoup aimé ce livre... | |
| | | kenavo Zen Littéraire
Messages : 63288 Inscription le : 08/11/2007
| Sujet: Re: Hella S. Haasse [Pays-Bas] Mar 25 Nov 2014 - 6:40 | |
| faut pas être désolé, c'est dommage, certes, mais chacun a droit à son ressentiment d'une lecture pour moi le fait que j'ai fait cette lecture en commun avec Arabella a certainement ajouté un plus, ensuite j'ai vraiment pour la première fois découvert cette île et cela m'a enchanté et n'en parlons pas du fait qu'il s'agit de personnages qui ont réellement vécus... parfois il ne me faut pas plus pour faire mon bonheur | |
| | | églantine Zen littéraire
Messages : 6498 Inscription le : 15/01/2013 Age : 59 Localisation : Peu importe
| Sujet: Re: Hella S. Haasse [Pays-Bas] Dim 30 Nov 2014 - 19:06 | |
| La source cachée.
C'est un roman d'atmosphère, qui réveille notre âme d'enfant car il y a du mystère , des descriptions enchanteresses , du" presque magique" .... qui traduit avec un souffle poétique puissant les profondeurs de l'âme , les quêtes perdues d'avance de l'homme aspirant à l'ultime perfection , en soif d'absolu ... qui décrit avec justesse et beaucoup de sensibilité les difficultés de l'être humain pour entrer "en relation" avec l'être aimé dans la vraie communion et le sentiment de solitude à la fois souffrance et volupté .... Qui interpelle à chaque page sur l'essence de la nature humaine ...
La nature est au centre de l'oeuvre et c'est un vrai bonheur que d'y chercher refuge auntant que de goûter la peur de s'y perdre , mais l'intrigue fort bien menée se glisse avec souplesse et légèreté à travers ce monde à mi chemin entre le rêve et la réalité quelquefois ..... Un roman qui réveille la source cachée du lecteur , avec grâce , évanescence , soulevant le rideau des illusions , des arrangements faciles avec son "soi" , et de ce qui fait toute la complexité de l'homme . Un roman court mais dense ,, foisonnant comme cette nature indomptable qu'il décrit merveilleusement , invitant à une réflexion presque philosophique , de façon souterraine derrière cette belle et triste histoire ! Superbe découverte ! | |
| | | Avadoro Zen littéraire
Messages : 3501 Inscription le : 03/01/2011 Age : 39 Localisation : Cergy
| Sujet: Re: Hella S. Haasse [Pays-Bas] Mar 24 Fév 2015 - 21:05 | |
| Les Initiés
Un roman très dense sur un plan thématique mais je comprends et partage en partie les regrets de Bix évoqués précédemment dans ce fil. Le personnage énigmatique d'Elina esquisse un trait d'union avec La source cachée mais Haasse choisit de s'écarter de la concision, de la limpidité et de la fluidité de ce précédent roman. Les chapitres dans Les initiés suivent des parcours individuels qui se recoupent peu à peu, formant des liens qui semblaient d'abord improbables, noués progressivement par une narration très chargée et complexe.
La Grèce, d'Athènes à la Crète est un fil conducteur indispensable et la mythologie, comme l'histoire font partie d'un décor et représentent une recherche de sens. L'idée est passionnante mais la trame est trop souvent heurtée : le contexte de la seconde guerre mondiale et de la guerre civile est omniprésent, s'imposant à travers des descriptions fastidieuses. Les évènements dramatiques se succèdent alors sans émouvoir bien que la construction de l'ouvrage soit très ambitieuse. | |
| | | églantine Zen littéraire
Messages : 6498 Inscription le : 15/01/2013 Age : 59 Localisation : Peu importe
| Sujet: Re: Hella S. Haasse [Pays-Bas] Mer 25 Fév 2015 - 20:28 | |
| - Avadoro a écrit:
- Les Initiés
Un roman très dense sur un plan thématique mais je comprends et partage en partie les regrets de Bix évoqués précédemment dans ce fil. Les évènements dramatiques se succèdent alors sans émouvoir bien que la construction de l'ouvrage soit très ambitieuse. Oui je vous rejoins dans votre appréciation , je l'ai trouvé languissant , terne avec une intrigue mal menée : j'ai été très déçue puisque je l'ai lu dans la foulée , immédiatement après La source cachée qui fut un vrai coup de coeur . | |
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