- ArturoBandini a écrit:
- Concernant la conversion de Rimbaud, je trouve personnellement que c'est quand même culotté de le présenter comme l'aboutissement d'une vie, sachant la vie qu'il a eue. Comme tu le dis, il a prêché le Coran, et avant il a été quand même sacrément anti-clérical.
Encore un vaste sujet !
Il faut pondérer son anti-cléricalisme de l'époque
fugue au temps de la Commune de Paris par des écrits qui contrebalancent, comme ci-dessous, ouvrant la porte en grand à une possibilité de syncrétisme très personnel mais éminemment théiste.
- Une saison en enfer a écrit:
- Je ne me crois pas embarqué pour une noce avec Jésus-Christ pour beau-père. Je ne suis pas prisonnier de ma raison, J'ai dit: Dieu. Je veux la liberté dans le salut.
- Illuminations a écrit:
- Je voyais la Croix consolante. J'avais été damné...
- - [i]"Ouvriers"[/i], Illuminations a écrit:
- Ô l'autre monde, l'habitation bénie par le ciel et les ombrages !
Pondération aussi parce que
Rimbaud, encore poète, va jusqu'à la rébellion envers des prises de position passées:
- - [i]"Adieu"[/i] - Une saison en enfer a écrit:
- Moi ! moi qui me suis dit mage ou ange, dispensé de toute morale, je suis rendu au sol, avec un devoir à chercher, et la réalité rugueuse à étreindre ! Paysan !
Ce dernier extrait, mis dans la perspective de
Rimbaud post-poésie, fait vraiment sens.
Et des extraits, citations etc... qu'il conviendrait de mettre en exergue sur le point soulevé par Arturo, il y en a bien d'autres.
On ne saura jamais, jamais.
Mais il me semble que le postulat de base de Claudel n'est pas le plus approprié.
L'
intelligentsia ne désirait (et peut-être est-ce toujours le cas ?) pas mieux qu'un
Rimbaud messianique, à condition qu'il fût païen.
En somme, peut-être qu'on en reste, figé pour l'éternité, au
Voyant majuscule.
Claudel "
se la raconte" (et nous la raconte) sans doute dans un sens récupérateur (une d'entre toutes les récupérations que j'ai déjà listées dans les messages précédents). Ci-dessous une missive douteuse de quelqu'un d'autorisé mais qui ne semble jamais avoir croisé
Rimbaud directement, lettre que Claudel a, de bonne foi à ce qu'il semble, amassée pour ses points de départ.
Extrait d'une lettre de Léonce Lagarde (1860-1936, premier Gouverneur de France à Obock - nord de Djibouti) à Paul Claudel (1919):
- Citation :
- [Rimbaud] y luttait d'une part pour la vie (quelle rude vie !) et rêvait ensuite de choses que les indigènes et les chefs musulmans de l'entourage de l'Emir ne comprenaient point...Ils le considéraient comme d'inspiration céleste, tant et si bien que des "fidèles" s'empressèrent autour de lui, suscitant les jalousies et les haines des cadits et muphtis menacés dans leurs affaires par le nouveau prophète qu'ils essayèrent, du reste, de faire tuer sur place.
On ne voit pas de quel Emir il s'agit (peut-être un Mahdiste époque occupation du Harar par les égyptiens ?) et Ménélik n'est pas pris en compte. Que
Rimbaud ait été apprécié et même particulièrement aimé par la population au Harar, qu'il n'ait jamais dévié d'un comportement juste, droit, spontanément généreux et charitable de façon discrète et désintéressée au quotidien, ces faits sont recoupés par des témoignages directs en nombre suffisant pour qu'on puisse l'agréer.
De là à le poser en "prophète...", ce qu'on ne trouve nulle part ailleurs, vous m'excuserez...
!
Notons aussi ceci: autant on trouve de nombreuses situations d'embûches et de grands périls, autant une machination de type complot ourdi contre
Rimbaud au Harar, si quelqu'un a, je prends, pour ma part je n'ai rien trouvé allant dans ce sens.
Toutefois:
Titillé par le point soulevé par Arturo, je suis allé jusqu'à relire le livre d'Isabelle
Rimbaud, paru en 1921 et épuisé, que les éditions Manucius ont eu la bonne idée de ré-éditer en 2009 (voyez où les discussions sur
"Parfum de Livres" me mènent
!).
Le livre s'appelait
"Reliques" en 1921 au Mercure de France, il s'intitule aujourd'hui
"Rimbaud mourant" chez Manucius.
Curieux que, dans le dédale des parutions sur
Rimbaud, ce petit livre-là soit resté si longtemps inaccessible.
Souvent cité (toujours les mêmes extraits cités, au reste, ce sont donc des
citations de citations reprises en boucle pendant presque un trois quart de siècle, éparses parmi les tonnes de papiers imprimés sur
Rimbaud aux quatre coins du monde, sans parler des GO tartinés sur le Web, n'est-ce pas...).
Mais j'avais dû le parcourir un peu vite, ou oublier, en tous cas je n'avais pas quelques éléments intéressants en tête. D'abord, je ne me souvenais plus de la date de rencontre du calamiteux
Paterne Berrichon avec Isabelle
Rimbaud: c'est beaucoup plus tard, en 1897, donc on associe toujours Berrichon à Isabelle (
mea culpa, je l'ai fait moi-même page précédente), alors qu'il faut, tout au contraire, nettement les dissocier.
Je ne me souvenais plus non plus que Stéphane Mallarmé avait rédigé une lettre à Mme
Rimbaud mère pour recommander Paterne Berrichon (non mentionné par Wikipédia, s'il y a des contributeurs parmi vous ?), immense poète Mallarmé, mais bien peu inspiré en l'occurrence !
Durant ces quatre mois qu'elle a passée toute seule au chevet de son frère Arthur (c'est très long, quatre mois au chevet d'un malade alité, souffrant beaucoup et proche de la mort), frère qu'elle ne quittait pas, administrant elle-même les soins, pratique d'interférence plutôt courante à l'époque (
"Ils sont hélas ! bien malheureux ceux qui, pour les soigner, n'ont que des infirmiers" - lettre d'Isabelle à sa mère du 4 octobre 1891), au début elle ne connaissait pas du tout -ou si peu- les écrits de son frère, ceci, qui est important, il faut le garder en mémoire !
Pourquoi ?
Elle arrive plus tard, lorsqu'elle s'y confronte, à un regard vraiment connaisseur, savant. Elle a dû commencer à lire
Rimbaud au chevet d'Arthur.
Au passage elle confirme l'existence du fameux opus perdu (ou brûlé, par
Rimbaud ?)
"La chasse spirituelle", qui, selon Verlaine, contenait
"les plus étranges mysticités", et elle "croit que"
- Citation :
- Bon nombre de morceaux composant le livre actuel des Illuminations ont dû, à l'origine, [en] faire partie.
Elle s'était d'emblée brouillée avec leur mère Vitalie, repartie derechef dans les Ardennes, et l'explication sordide semble être qu'elle devait diriger la ferme, sans doute, mais aussi et peut-être surtout qu'elle était mortifiée de ne pas avoir pu faire intégralement main basse sur le magot d'Arthur. Toujours aussi fameusement
"inflexible que soixante-quinze administrations à casquettes de plomb" , la
"mother" !!
Rimbaud désignera Isabelle comme légatrice universelle, et elle aura soin d'exécuter fidèlement le testament.
Tout cela fait d'Isabelle un biographe des plus autorisés (à l'aune des milliers d'autres nettement moins autorisés, qui sévirent et sévissent encore). En sus de ces quatre mois intenses, n'a-t-elle pas, peu ou prou, tout le temps côtoyé son frère, sauf pendant onze années (1879/80 - 1891), Arthur finissait toujours par revenir au moins une bonne partie de l'hiver, quand la bise ramenait ses semelles à Roche, alias
"terre-des-loups" ?
Il faut reconnaître qu'elle manie fort convenablement la plume, du coup j'ai même envie d'aller dégotter le livre de Vitalie
Rimbaud (fille) décédée très jeune (en 1875 à 17 ans) - il s'agit d'un journal intime et de quelques poèmes - je ne sais pas où je vais pouvoir trouver ça
.
Elle corrobore bien des points qui "sortiront" ultérieurement, sur ses voyages et sa vie au Harar.
Par exemple, longtemps avant la lettre de Savouré à Maurevert (que je cite en bas de page 4) deux choses notées par Savouré (elle n'a pas pu l'inventer !): la maison sous-meublée: on découvre que
Rimbaud fabriquait lui-même ses meubles. L'absence de lit visible, et les nuits passées à une mauvaise table de travail, écrivant: il étudiait, consignait et analysait les langues africaines qu'il rencontrait, et dont certaines ont dû être couchées par écrit pour la toute première fois par sa main.
Enfin, si l'on se met à sa place de fervente chrétienne, le mensonge est un fardeau, une salissure trop importante pour qu'elle s'adonne complaisamment à un tel péché, impliquant en direct son frère et l'église.
Non, ça ne tient pas, de sorte que:
On est très loin de la
"falsificatrice bigote" en ce qui concerne Isabelle, raillée au tribunal du bistrot populaire et jusque dans les universités- son court livre (son témoignage) mérite mieux. Gardons en mémoire que
la conversion de Rimbaud déplaisait, dès la première moitié du XXème (voir les sorties, de l'ordre de l'ignominieux contre Isabelle
Rimbaud, lancées par des Benjamin Fondane, des André Breton, etc...).
(Peut-être est-ce toujours le cas).
Je suis plus nuancé qu'eux !
Je
prends, bien sûr, la fameuse lettre du 28 octobre 1891 d'Isabelle à sa mère (celle qui a mis l'intelligentsia du XXème en fureur), et aussi les analyses littéraires d'Isabelle au sujet de son frère, éclairées par quatre mois à son chevet.
Je
prends aussi le curieux délire, ou rêve éveillé, à deux voix (Isabelle et Arthur) lorsqu'il(s ?) se voi(en)t au Harar ensemble.
Je note les phases cliniques de l'évolution vers le trépas d'Arthur, telles que vécues et narrées par Isabelle.
Je ne focalise pas sur les points de ses détracteurs, mais plutôt sur l'osmose qu'elle décrit entre elle et son frère, là, à l'en croire on peut parler de destins croisés, similaires. Même si c'est plutôt pas trop mal narré, si je devais me comporter en censeur, expurger, c'est là que j'ôterais des passages entiers.
A moins que, à moins que...aveuglés par
la conversion d'Arthur, nous ne voyons pas
la conversion d'Isabelle au rimbaldisme.
J'absorbe tous les éclairages divers contenus dans son livre, quitte à me réserver une possibilité de tri sélectif, mais c'est vraiment à connaitre, lire, méditer -et trier
in fine- pour tout rimbaldien.
D'autres détails dans un autre message, celui-ci n'est que trop long, et surtout s'il se manifeste de l'intérêt, des questions à ce sujet !
- extrait de la lettre d'Isabelle à sa mère, 28 octobre 1891 a écrit:
- Quand le prêtre est sorti, il m'a dit en me regardant d'un air troublé et étrange: "votre frère a la foi, mon enfant. Que nous disiez vous donc ? Il a la foi, et je n'ai même jamais vu de foi de cette qualité !"
Le passage nous montre encore le
Rimbaud que j'évoquais au début, encore un petit peu réticent envers le clergé, mais sûrement théiste catholique-chrétien de longue date, à sa manière sans doute.
Je repousse l'idée romanesque d'une conversion totale déflagrante, ne reposant non seulement sur aucune solide fondation antérieure, et une longue introspection méditative tout au long de son existence, mais même plutôt sur l'exact opposé (enfin, vous vous ferez votre idée !).
- extrait de la lettre d'Isabelle à sa mère, 28 octobre 1891 a écrit:
- Quand je suis rentrée près d'Arthur, il était très ému, mais ne pleurait pas; il était sereinement triste, comme je ne l'ai jamais vu. Il me regardait dans les yeux comme il ne m'a jamais regardée. Il a voulu que je m'approche tout près, il m'a dit: "tu es du même sang que moi: crois-tu, dis, crois-tu ?"
J'ai répondu: Je crois; d'autres plus savants que moi ont cru, croient; et puis je suis sûre à présent, j'ai la preuve, cela est !"
[...] Il m'a dit encore, avec amertume: "Oui ils disent qu'ils croient, ils font semblant d'être convertis, mais c'est pour qu'on lise ce qu'ils écrivent, c'est une spéculation !"
J'ai hésité, puis j'ai dit: "Oh ! Non, ils gagneraient bien davantage d'argent en blasphémant !"
Il me regardait toujours avec le ciel dans les yeux; moi aussi. Il a tenu à m'embrasser, puis:
"Nous pouvons bien avoir la même âme, puisque nous avons le même sang. Tu crois, alors ?"
Et j'ai répété: "Oui, je crois, il faut croire".
Alors il m'a dit: "Il faut tout préparer dans la chambre, tout ranger: il va revenir avec les sacrements. Tu vas voir, on va apporter les cierges et les dentelles: il faut mettre des linges blancs partout. Je suis donc bien malade !..."
Il était anxieux mais pas désespéré comme les autres jours et je voyais très bien qu'il désirait ardemment les sacrements, la communion surtout.
Enfin, on doit à Isabelle la transcription, prise sous la dictée, de la dernière lettre lettre de
Rimbaud, j'ose: véritable
testament Villonien, appréciation qui n'engage que moi !
(NB: Si vous ne l'avez pas et ne la trouvez pas sur la Toile, je peux la copier)
Et merci pour les quelques portraits dessinés de
Rimbaud, chère Isabelle !
Pour finir sur Claudel et
Rimbaud (provisoirement, je l'espère !), quelles que soient les fausses pistes tenues pour vraies, et l'instrumentalisation flagrante de sa tentative démonstratrice, ceci est remarquablement bien vu de la part de Claudel:
- Claudel, via ArturoBandini a écrit:
- « Je vécus, étincelle d’or, de la lumière nature ! De joie, je prenais une expression bouffonne et égarée au possible. » Une ou deux fois, la note, d’une pureté édénique, d’une douceur infinie, d’une déchirante tristesse, se fait entendre aux oreilles d’un monde abject et abruti, dans le fracas d’une littérature grossière. Et cela suffit. « J’ai brassé mon sang. Mon devoir m’est remis. » Il a fini de parler. On ne confie pas de secrets à un cœur descellé.
Quant à ceci, c'est tout bonnement exceptionnel, et je n'ai pas fini de le méditer/analyser, j'annonce que ça me prendra du temps:
- Claudel, via ArturoBandini a écrit:
- Rimbaud a essayé de nous faire comprendre « la méthode » de cet art nouveau qu’il inaugure et qui est vraiment une alchimie, une espèce de transmutation, une décantation spirituelle des éléments de ce monde.
Dans ce besoin de s’évader qui ne le lâche qu’à la mort, dans ce désir de « voir » qui tout enfant lui faisait écraser son oeil avec son poing (Les Poètes de sept ans), il y a bien autre chose que la vague nostalgie romantique.
« La vraie vie est absente. Nous ne sommes pas au monde. » Ce n’est pas de fuir qu’il s’agit, mais de trouver : « le lieu et la formule », « l’Éden » ; de reconquérir notre état primitif de « Fils du Soleil ». – Le matin, quand l’homme et ses souvenirs ne se sont pas réveillés en même temps, ou bien encore au cours d’une longue journée de marche sur les routes, entre l’âme et le corps assujetti à un desport rythmique se produit une solution de continuité ; une espèce d’hypnose « ouverte » s’établit, un état de réceptivité pure fort singulier.
Le langage en nous prend une valeur moins d’expression que de signe ; les mots fortuits qui montent à la surface de l’esprit, le refrain, l’obsession d’une phrase continuelle forment une espèce d’incantation qui finit par coaguler la conscience, cependant que notre miroir intime est laissé, par rapport aux choses du dehors, dans un état de sensibilité presque matérielle. Leur ombre se projette directement sur notre imagination et vire sur son iridescence. Nous sommes mis en communication.
C’est ce double état du marcheur que traduisent les Illuminations : d’une part les petits vers qui ressemblent à une ronde d’enfants et aux paroles d’un libretto, de l’autre les images désordonnées qui substituent à l’élaboration grammaticale, ainsi qu’à la logique extérieure, une espèce d’accouplement direct et métaphorique. « Je devins un opéra fabuleux. » Le poète trouve expression non plus en cherchant les mots, mais au contraire en se mettant dans un état de silence et en faisant passer sur lui la nature, les espèces sensibles « qui accrochent et tirent ». Le monde et lui-même se découvrent l’un par l’autre.
Chez ce puissant imaginatif, le mot « comme » disparaissant, l’hallucination s’installe et les deux termes de la métaphore lui paraissent presque avoir le même degré de réalité.
Le sujet
"conversion" c'est aussi celui du vaste combo transcendance religieuse/Foi/spiritualité/église/
Rimbaud; si, vraiment, il fallait en dire quelques mots, quitte à me poser en défonceur de portes ouvertes, je dirais qu'il me semble partir d'un théisme anti-clérical (ce qui était, dans nos contrées, bien plus répandu au XIXème qu'aujourd'hui où c'est plutôt une rareté).
Qu'il est doté de grandes, de solides connaissances théologiques, bibliques et liturgiques chrétiennes, avec, ça va de soi, des approches plus spécifiquement catholiques.
Il faut bien sûr ajouter à cela sa connaissance très en pointe du Coran.
Et se garder d'oublier celle, très mal connue alors et je vous laisse vérifier si elle l'est davantage ou à peine moins aujourd'hui, de la Tradition Orthodoxe Ethiopienne, remarquable cas d'Eglise autocéphale isolée du reste de la chrétienté pendant plus d'un millénaire...
Il devait être un des seuls Européens à avoir suffisamment de connaissances, tant linguistiques que liens de confiance, pour en appréhender autre chose que des banalités et des évidences qui sautent aux yeux.
Ajoutons qu'en tant que proche de Ménélik II et de l'Aboune il était aux premières loges (puisqu'il était à Harar lorsque Ménélik a combattu puis chassé les égyptiens) lors de la
"restauration", et donc l'usage de cette langue, ainsi que, peut-être, la connaissance cette écriture liturgique Guèze, que l'on dit une des plus difficile et sophistiquée du monde (?) n'ont pas dû lui échapper (ou, au moins, n'ont pas dû manquer d'intéresser au plus haut point cet amateur avide, génial et curieux).
Avec quel résultat tout cela, sur son approche spirituelle ou de Foi ?
Nous l'ignorons, bien que nous puissions soupçonner en
Rimbaud un bien passionnant et multiple spécialiste.
Pour conclure ce long message, plutôt elliptique !:
Sur le point de la question initiale d'Arturo, (qui me semble, au final, pas si important que ça, voire plus que très secondaire à l'échelle du phénomène
Rimbaud), permettez-moi une pirouette de sortie m'autorisant à ne pas m'en mêler outre mesure après ces quelques éléments, en affirmant qu'après tout, ceci est une affaire entre Dieu et
Rimbaud, qui sont assez grands l'un et l'autre pour régler ça entre eux
!