Parfum de livres… parfum d’ailleurs
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.
Parfum de livres… parfum d’ailleurs

Littérature, forum littéraire : passion, imaginaire, partage et liberté. Ce forum livre l’émotion littéraire. Parlez d’écrivains, du plaisir livres, de littérature : romans, poèmes…ou d’arts…
 
AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  Connexion  
Le deal à ne pas rater :
Code promo Nike : -25% dès 50€ d’achats sur tout le site Nike
Voir le deal

 

 Don DeLillo

Aller en bas 
+27
shanidar
Heyoka
pia
Avadoro
mimi54
Mirabelle
krys
asketoner
willself
Steven
Babelle
Sydney
swallow
soliman
chrisdusud
Bédoulène
sousmarin
bulle
Epi
Aeriale
Nathria
coline
Arabella
bix229
eXPie
Cachemire
kenavo
31 participants
Aller à la page : Précédent  1, 2, 3, 4, 5, 6, 7  Suivant
AuteurMessage
coline
Parfum livresque
coline


Messages : 29369
Inscription le : 01/02/2007
Localisation : Moulins- Nord Auvergne

Don DeLillo - Page 4 Empty
MessageSujet: Re: Don DeLillo   Don DeLillo - Page 4 EmptyLun 1 Sep 2008 - 19:56

swallow a écrit:
Coline je crois que le Poker a son importance dans ce livre. Les êtres déboussolés reprennent pied quand on se met tous d´accord- le temps d´une partie- sur les règles à suivre, quand on choisit une tactique, un rôle, une attitude, un but. C´est ce qui caractérise tout jeu. C´est comme un échantillon de vie, un abrégé. On oublie la vraie vie, et là, cela pourrait même ressembler à la lecture.

Très intéressant ce point de vue...comme toujours...Merci Swallow!
Important le jeu pour ces êtres, tu as sans doute raison...Mais cela n'enlève rien à l'ennui que j'ai ressenti à lire ces passages sur le poker... content
Revenir en haut Aller en bas
kenavo
Zen Littéraire
kenavo


Messages : 63288
Inscription le : 08/11/2007

Don DeLillo - Page 4 Empty
MessageSujet: Re: Don DeLillo   Don DeLillo - Page 4 EmptyLun 1 Sep 2008 - 20:08

honte et puisque ce fil remonte, je réalise que j'ai toujours le livre de lui que j'ai voulu terminer lors du mois quand il était sur le portail.. innocent
Revenir en haut Aller en bas
Sydney
Envolée postale



Messages : 166
Inscription le : 14/10/2008

Don DeLillo - Page 4 Empty
MessageSujet: Re: Don DeLillo   Don DeLillo - Page 4 EmptyLun 2 Fév 2009 - 17:01

Je viens de finir Bruit de Fond, et j'ai un sentiment très partagé sur ce roman. Peut-être faut-il se laisser le temps de la digestion - cet avis semble partagé par beaucoup ici. En attendant - à chaud - je dirai que l'écriture "sans émotion" de Delillo semble avoir déteint sur moi. Je suis aller au bout sans lutter, je ne me suis jamais ennuyer, et pourtant, pourtant, j'ai trouvé ça complètement irréel, tant dans la psychologie des personnages que dans leur dialogue à des années lumières du langage parlé.

Delillo dépeint les communs des mortels (américains) en les dotant d'un langage à ce point "littéraire" que, soit l'on ne croit pas une seconde à ce qu'ils disent, soit on les trouves superficiels, soit on pense que Delillo est un ermite qui ignore comment parlent les gens, soit les trois...

Par ailleurs - et les dialogues ne sont pas seuls responsables - jamais au cours de ma lecture je ne me suis senti concerné par l'obsession du narrateur pour la mort, c'est là le sujet du récit, tellement elle est traitée de façon naïve et primaire.

J'ignore si le but de l'auteur est là, mais, l'explication à tout cela tient peut-être dans une phrase dont je me contenterai de donner l'idée, puisque je ne la retrouve pas (ok, parce que j'ai la flemme de chercher...): "Tout ce qui vient de l'extérieur et qui se raconte en famille ou dans un cercle restreint d'amis est tronqué, faussé, transformé..."
Sans ce passage, je trouve que rien dans ces 500 pages n'est crédible.

J'ajouterai que, s'il est une accumulation de digression, ce roman-ci de Delillo n'a rien d'un puzzle. Je n'ai pas d'élément de comparaison puisque c'est le seul roman de lui que j'ai lu, mais disons que, par rapport à du Pynchon, Bruit de fond, dans le genre post-moderne, est beaucoup plus abordable (Pas de personnages par centaines, les digressions ne concernent jamais des sujets obscures accessibles aux seuls doctorants etc etc...)
Revenir en haut Aller en bas
http://de-semele-a-thyone.blogspot.com/
Invité
Invité




Don DeLillo - Page 4 Empty
MessageSujet: Re: Don DeLillo   Don DeLillo - Page 4 EmptyLun 9 Fév 2009 - 18:50

L’homme qui tombe
Récits éclatés et fragmentés à l’image des verres brisés des tours jumelles ou du monde en morceaux apparu après les attentats du 11 septembre, Don DeLillo imbrique l’histoire de ses personnages qui se télescopent dans le temps avec complexité et habilité, demandant au lecteur de la patience et de la concentration sous peine de se perdre avec les protagonistes dans le néant et la confusion du monde. J’ai aimé ce parallélisme entre la construction complexe de son récit faite de vies brisées et morcelées et la déstructuration conséquente des attentats du 11 septembre, j’ai aimé la distance imposée par son écriture froide et désincarnée. Mais le manque de linéarité du récit et la confusion qui s’en suit risque aussi d’être dommageable à long terme : je ne suis pas certaine d’en retenir grand-chose dans quelques mois si ce n’est cette sensation de morcellement, d’anéantissement, de perte d’identité et d’absence de repères. Ce qui n’est déjà pas si mal finalement. Avec en prime une envie d’aller voir plus loin en compagnie de l’auteur.
Revenir en haut Aller en bas
coline
Parfum livresque
coline


Messages : 29369
Inscription le : 01/02/2007
Localisation : Moulins- Nord Auvergne

Don DeLillo - Page 4 Empty
MessageSujet: Re: Don DeLillo   Don DeLillo - Page 4 EmptyLun 9 Fév 2009 - 19:04

sentinelle a écrit:
L’homme qui tombe
je ne suis pas certaine d’en retenir grand-chose dans quelques mois si ce n’est cette sensation de morcellement, d’anéantissement, de perte d’identité et d’absence de repères. Ce qui n’est déjà pas si mal finalement.

C'est en effet ce qui me reste maintenant...
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité




Don DeLillo - Page 4 Empty
MessageSujet: Re: Don DeLillo   Don DeLillo - Page 4 EmptyMar 10 Fév 2009 - 11:38

Cela ne m'étonne aucunement Coline !
Ceci dit, je ne regrette pas du tout de l'avoir lu, il y avait plein de pistes très intéressantes à explorer mais tellement éclatées qu'elles retombent très facilement dans l'oubli également jypeurien
Revenir en haut Aller en bas
coline
Parfum livresque
coline


Messages : 29369
Inscription le : 01/02/2007
Localisation : Moulins- Nord Auvergne

Don DeLillo - Page 4 Empty
MessageSujet: Re: Don DeLillo   Don DeLillo - Page 4 EmptyMar 10 Fév 2009 - 15:08

sentinelle a écrit:
Cela ne m'étonne aucunement Coline !
Ceci dit, je ne regrette pas du tout de l'avoir lu, il y avait plein de pistes très intéressantes à explorer mais tellement éclatées qu'elles retombent très facilement dans l'oubli également jypeurien

Il ne faut pas le regretter...je ne le regrette absolument pas...il me reste une atmosphère...et c'est déjà beaucoup! content
Revenir en haut Aller en bas
Aeriale
Léoparde domestiquée
Aeriale


Messages : 18120
Inscription le : 01/02/2007

Don DeLillo - Page 4 Empty
MessageSujet: Re: Don DeLillo   Don DeLillo - Page 4 EmptyMar 10 Fév 2009 - 15:59

Vous avez bien résumé.
Une atmosphère de déliquescence, de perte de repère ... Et c'est vrai que c'est très fort comme impression!

Il me reste surtout des images, celles de la vision des tours forcément, commentées par le héros dans le récit, mais rarement on a pu ressentir cette sensation d'hébétude, de désolation devant un monde qui nous échappe.

Je l'ai ressentie un peu différemment, mais de manière aussi forte, dans le roman de Mac Carthy: Sur la route.
Lire De lillo c'est presque une expérience physique...
Revenir en haut Aller en bas
Babelle
Zen littéraire
Babelle


Messages : 5065
Inscription le : 14/02/2007
Localisation : FSB

Don DeLillo - Page 4 Empty
MessageSujet: Re: Don DeLillo   Don DeLillo - Page 4 EmptyDim 22 Fév 2009 - 20:36

aériale a écrit:
Lire De lillo c'est presque une expérience physique...
Ah oui, tout ce qui touche au physique chez l'auteur... à un autre niveau, j'ai eu aussi cette impression avec la Babette de Bruit de fond (cours de maintien correct du corps aux personnes âgées, l'effort physique, les courses de Murray, le petit déj. familial, la sexualité...)
Revenir en haut Aller en bas
http://macrofictions.blogspot.com/
Babelle
Zen littéraire
Babelle


Messages : 5065
Inscription le : 14/02/2007
Localisation : FSB

Don DeLillo - Page 4 Empty
MessageSujet: Re: Don DeLillo   Don DeLillo - Page 4 EmptyDim 22 Fév 2009 - 20:51

Citation :
« Ce n’était plus une rue mais un monde, un espace-temps de pluie de cendres et de presque nuit »
L'Homme qui tombe. Un très beau texte. La technique de l’écriture disparaît sous la dimension-même de l’œuvre -le désastre que le romancier semble filmer sous notre propre regard.
C’est une traversée de fin de monde –j’allais dire de guerre des mondes. Mais la notion de guerre, d’attentat, ne nous parvient pas de suite. L’apocalyptique comporte d’abord l’incompréhension, l'hébétude de l’homme qui poursuit sa marche à travers les rues pour s’éloigner tout en se retournant, croisant d’autres hagards, d’autres apeurés. Je ne trouve pas le terme à utiliser pour ce qui est au-delà de la surprise.
Jusque se demander pourquoi une femme, puis un homme, sur son passage, lui offrent de l’eau. On étouffe de la poussière qui recouvre son corps, son visage, et sûrement l’intérieur de ses poumons.
Ce saisissement (choc, ébranlement), la destruction totale des choses et des êtres autour de soi, lorsqu’on ne sait pas encore pourquoi ni comment, me renvoie à ce que des hommes ont pu ressentir à Hiroshima, au Viet-nam sous le napalm.
La plongée dans toute la 1ère partie du roman ne met jamais fin au choc, elle ne fait qu’en diluer la parenthèse sur la continuité dans l’après.
Avec les silences, les chuchotements, les questions qu’on ne pose pas, les enfants qu’on n’ose pas interroger (ceux qui scrutent le ciel à la jumelle, au retour de l'école, depuis leur fenêtre de chambre d’un 20ème étage à l’affut d’autres avions). Dans l'après, des mots, des noms ne sont jamais prononcés, prononçables.

Citation :
« Puis il vit une chemise descendre du ciel. Il marchait et la voyait tomber, agitant les bras comme rien en ce monde. »
Fait-on bien la distinction entre l’Homme qui tombe sur la photographie et le fou recherché par la police qui se jette les jours et les semaines suivantes des autres immeubles en restant suspendu à l’élastique…

Il semblerait que DeLillo ait toujours écrit des romans
Citation :
post-11 Septembre, ou pré-11 Septembre, disons des romans écrits dans l'ombre anticipée du 11 Septembre, construits autour du complot, du terrorisme, de la menace d'une catastrophe collective. Etrangement, la couverture de l'édition américaine d'
Citation :
Outremonde
(1997) est une photo des deux tours dans un nuage, au premier plan un oiseau aux ailes déployées (…)

Interview :
Citation :
D.D. "Non pas que les gens pensent à leur sécurité personnelle. Je parle d'un danger plus émotionnel, plus psychologique. Depuis l'assassinat de Kennedy, il s'est produit en Amérique des événements qui ont frappé de façon extrêmement violente la psyché nationale. C'est de cela que parlent tous mes livres. Ce n'est pas à cause de ce danger que je me suis mis à écrire mais il plane sur toute mon oeuvre. Tous mes romans possèdent ce sens de la violence, y compris ceux qui ne sont pas particulièrement violents. Ils examinent l'impact de l'Histoire sur la vie." (...)
Citation :
"La plupart du temps je garde une grande distance vis-à-vis de toute forme d'engagement politique. La politique m'intéresse mais plutôt d'un point de vue profond et spirituel : celui de l'esprit d'une nation. En ce qui concerne le 11 Septembre ou le rôle de l'administration Bush, je n'ai pas de colère, du moins pas autant que les autres New-Yorkais... Peut-être parce que j'ai développé une conception de la culture qui ne me permet pas d'être optimiste. D'une façon générale, politiquement parlant, je n'ai pas beaucoup d'espoir"...
Puis il corrige : "c’est plutôt une sorte de scepticisme. Cela vient sans doute du fait que j'ai grandi dans le Bronx."
-Pour ma part je n’avais pu m’empêcher cependant de trouver beaucoup d’ironie à Bruits de fond (White Noise, 1985), pour la carricature qu'il dégageait du portrait de la famille américaine, de ses médias, de son système.
Je n'ai pas terminé de lire L'Homme qui tombe mais j'ai souhaité vous rejoindre sur ce fil. On a tendance à utiliser les mêmes mots non?
Revenir en haut Aller en bas
http://macrofictions.blogspot.com/
Babelle
Zen littéraire
Babelle


Messages : 5065
Inscription le : 14/02/2007
Localisation : FSB

Don DeLillo - Page 4 Empty
MessageSujet: Re: Don DeLillo   Don DeLillo - Page 4 EmptyDim 22 Fév 2009 - 20:55

Sydney aussi évoque une écriture "sans émotion" pour Bruit de fond. Mais dans la première moitié je n'ai pas cette sensation. Le "sans émotion" en apparence n'est-il pas le reflet de son cynisme? Ce qui prête à sourire lors de la présentation de chaque protagoniste et de l'organisation de leur existence.
Revenir en haut Aller en bas
http://macrofictions.blogspot.com/
Steven
Zen littéraire
Steven


Messages : 4499
Inscription le : 26/09/2007
Age : 52
Localisation : Saint-Sever (Landes)

Don DeLillo - Page 4 Empty
MessageSujet: Re: Don DeLillo   Don DeLillo - Page 4 EmptyDim 3 Mai 2009 - 23:06

Cosmopolis

Citation :
Avril 200. Eric parker, golden boy comblé qui dirige une influente société de courtage, traverse New-York dans sa limousine. Il pose sur le monde qui l'entoure un regard désenchanté, tout en parcourant la ville que paralysent progressivement une série de manifestations collectives.
Dans cette atmosphère d'apocalypse, reviennent le hanter des souvenirs qui le conduisent à reconsidérer son existence et à s'interroger sur la personne qu'il est désormais.
Mais il est trop tard : l'homme postmoderne qui voulait se suffire à lui-même n'a plus accès à la réalité qui le frappe alors de plein fouet.

L'homme postmoderne.... Pour moi, tout le début du roman, qui installe cet homme postmoderne et nous le dévoile est raté, ennuyeux, ponctué de dialogue assez incohérents. Je ne sais pas pourquoi je n'ai pas abandonné la lecture. Sans doute parce que la scène d'émeutes est assez réussie.
La fin et le face à face final sauve un petit peu le roman, l'auteur arrivant à faire vivre, à ce moment-là, son personnage.
Pas totalement convaincu, mais il y a quelque chose dans le style.
Revenir en haut Aller en bas
Sydney
Envolée postale



Messages : 166
Inscription le : 14/10/2008

Don DeLillo - Page 4 Empty
MessageSujet: Re: Don DeLillo   Don DeLillo - Page 4 EmptyLun 4 Mai 2009 - 8:47

Steven a écrit:
Je ne sais pas pourquoi je n'ai pas abandonné la lecture.

Idem pour Bruit de fond... J'ai tenu jusqu'au bout alors que rien dans le récit ne m'a paru crédible une seule seconde... C'est peut être ça en fait le talent de Delillo...
Revenir en haut Aller en bas
http://de-semele-a-thyone.blogspot.com/
Bédoulène
Abeille bibliophile
Bédoulène


Messages : 17270
Inscription le : 06/07/2007
Age : 79
Localisation : Provence

Don DeLillo - Page 4 Empty
MessageSujet: Re: Don DeLillo   Don DeLillo - Page 4 EmptyLun 4 Mai 2009 - 21:14

Steven, j'avais apprécié ce livre moi.

Je trouvais au contraire que la "mise en scène" était révélatrice de ce qu'était cet homme.

Son attitude alors qu'il se sait ruiné est très inattendue et comme tu le reconnais l'émeute et le face à face sont convaincants.

J'espère que tu auras peut-être une rencontre meilleure pour toi avec Don Delillo
Revenir en haut Aller en bas
Steven
Zen littéraire
Steven


Messages : 4499
Inscription le : 26/09/2007
Age : 52
Localisation : Saint-Sever (Landes)

Don DeLillo - Page 4 Empty
MessageSujet: Re: Don DeLillo   Don DeLillo - Page 4 EmptyLun 4 Mai 2009 - 21:17

Ce qui m'a dérangé, vraiment, ce sont les dialogues du début, d'Eric avec sa femme, avec sa maîtresse, avec ses employés... Ils sont vraiment "en plus" par rapport à l'histoire, sans trop d'intérêt et très compliqué à comprendre.... Mais la fin m'a plu...
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé





Don DeLillo - Page 4 Empty
MessageSujet: Re: Don DeLillo   Don DeLillo - Page 4 Empty

Revenir en haut Aller en bas
 
Don DeLillo
Revenir en haut 
Page 4 sur 7Aller à la page : Précédent  1, 2, 3, 4, 5, 6, 7  Suivant

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Parfum de livres… parfum d’ailleurs :: Le cœur du forum : Commentons nos lectures en toute liberté… :: Littérature nord américaine (par auteur ou fils spécifiques)-
Sauter vers: