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| Patrick Rambaud [Humour] | |
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+7Steven Epi Eve Lyne Aeriale Menyne Le Bibliomane coline 11 participants | |
Auteur | Message |
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Epi Escargote Zen
Messages : 14255 Inscription le : 05/03/2008 Age : 64 Localisation : à l'ouest
| Sujet: Re: Patrick Rambaud [Humour] Ven 17 Oct 2008 - 16:57 | |
| Chroniques du règne de Nicolas 1erJ'avoue que j'ai mis beaucoup de temps à le lire. Je suis pourtant d'accord avec tous vos commentaires et même si l'on n'apprend rien, j'ai aimé la façon dont Patrick Rambaud a traité le personnage et ses amis. Malheureusement, j'ai été vite lassée et j'ai eu du mal à consacrer mon temps à ce personnage qui ne me fait même plus rire. Tant pis, mais je suis contente que ce livre existe. | |
| | | Steven Zen littéraire
Messages : 4499 Inscription le : 26/09/2007 Age : 52 Localisation : Saint-Sever (Landes)
| Sujet: Re: Patrick Rambaud [Humour] Lun 22 Déc 2008 - 22:12 | |
| La bataille - Citation :
- "J'entreprends de vous initier à toutes les horreurs, à toutes les beautés d'un champ de bataille ; ma bataille, c'est Essling." Ce roman, Balzac fait semblant d'y travailler, il y pense, il visite les lieux, rencontre des témoins, prend des notes. [...]
Pourquoi Balzac voulait-il raconter Essling ? Pourquoi nous emmener aux portes de Vienne en 1809 avec Napoléon ? Pourquoi pas Marengo, Aboukir, AUsterlitz ou Wagram ? Pourquoi ces deux journées féroces où personne n'a envie de se battre, qui laissent quarante mille morts dans les blés ? Pour répondre à ces questions, Patrick Rambaud a écrit les chroniques de cetee bataille, heure après heure,, jour et nuit. Le roman est découpé, après nous avoir présenté les personnages, en première journée, première nuit, deuxième journée, deuxième nuit et après l'hécatombe. On suit une poignée de personnages, du maréchal prestigieux au simple voltigeur au sein de se massacre, cette tuerie dûe à l'entêtement de l'empereur. La mise en place des personnages est un peu longue, mais une fois que La bataille commence, le texte se fait précis, souligne bien la férocité de l'engagement, l'inhumanité des généraux qui disposent des hommes comme des pions.... Et puis ces hommes qui perdent tout jugement et qui sont ballotés par des évènements qui les dépassent. Pour raconter cette bataille, il faut juste préciser que napoléon avait mis au point une tactique qui reposait sur l'arrivée de renfort frais. Il avait adossé ses troupes au Danube dans le village d'Essling et fait construire des ponts sur le Danube de part et d'autres d'une île. Ces ponts devaient lui permettre d'acheminer les renforts et le matériel et d'écraser les Autrichiens épuisés par les assauts répétés d'un jour et d'une nuit. Et son plan marche, sauf que la précipitation de la mise en oeuvre des ponts conjugués à une crue du fleuve va mettre à mal ce plan et laisser les hommes adossés au Danube avec pour mission de tenir coûte que coûte. Le roman est très réussi, les caractères des hommes, du jeune soldat - tel Vincent Paradis - au maréchal le plus prestigieux - tel le général Espagne, qui pense que la mort l'appelle - est admirablement dépeint, par l'auteur. Surtout, Rambaud rend bien compte, s'appuyant apparemment sur des témoignages écrits des acteurs de l'époque, de l'incroyable sauvagerie et violence des combats. Les hommes sont massacrés. Et devant tant de souffrance, devant le manque de moyen des services médicaux, dont l'outil principal est une scie, devant l'incurie des généraux vis à vis de la troupe, j'ai senti comme une nausée monter petit à petit, nausée voulue par l'auteur à mon avis. Deux jours et deux nuits de carnages pour mener à une hécatombe qui ne débouchera même pas sur une victoire... Napoléon quittera le site de la bataille en pensant que le général Danube l'a vaincu. Et après l'hécatombe, malgré les morts, malgré la perte de ses généraux les plus fidèles, que fait l'empereur ? Il prépare une nouvelle tuerie, une nouveau massacre qui le laissera vianqueur, il en est sûr ! Un massacre qui aura lieu à Wagram ! | |
| | | Menyne Agilité postale
Messages : 864 Inscription le : 26/04/2008 Age : 53 Localisation : dis z'y mieux !
| Sujet: Re: Patrick Rambaud [Humour] Ven 2 Jan 2009 - 18:03 | |
| Comme des rats - Citation :
- "Ce livre est un roman de moeurs et d'aventures.
il raconte l'histoire vraie d'une lignée de rats d'égouts parisiens. Pour l'écrire j'ai interrogé des experts, j'ai recueilli des témoignages, j'ai lu des livres, des articles et des dépêches d'agence. J'ai même rencontré quelques rats près de l'Eglise Saint Eustache, à l'époque du chantier des Halles. passé la répulsion ordinaire aux Occidentaux, j'ai d'abord cru que l'existence courte et rude de ces animaux ressemblait à celle de nos grands ancêtres, des costauds un peu cannibales qui vivaient dans la peur et risquaient la mort pour un steak de mammouth. regardant mieux, je me suis demandé combien d'entre nous vivaient autrement que des rats. L'homme et le rat sont les seuls animaux qui dévorent leurs semblables." J'ai bien aimé cette dernière phrase. Je me suis dit que j'allais lire un roman sympa où Patrick Rambaud allait nous faire une petite critique bien brûlante du monde humain à travers ces rats ! Un peu dans le style de Nicolas Premier. Ben non ! C'est très rat, très sanglant ...terrible monde! Je n'ai pas du tout comprendre ?!? je n'ai sans doute pas saisi tous les clins d'oeil ! | |
| | | coline Parfum livresque
Messages : 29369 Inscription le : 01/02/2007 Localisation : Moulins- Nord Auvergne
| Sujet: Re: Patrick Rambaud [Humour] Ven 2 Jan 2009 - 18:10 | |
| - menine a écrit:
- Comme des rats
- Citation :
- "Ce livre est un roman de moeurs et d'aventures.
il raconte l'histoire vraie d'une lignée de rats d'égouts parisiens. Pour l'écrire j'ai interrogé des experts, j'ai recueilli des témoignages, j'ai lu des livres, des articles et des dépêches d'agence. J'ai même rencontré quelques rats près de l'Eglise Saint Eustache, à l'époque du chantier des Halles. passé la répulsion ordinaire aux Occidentaux, j'ai d'abord cru que l'existence courte et rude de ces animaux ressemblait à celle de nos grands ancêtres, des costauds un peu cannibales qui vivaient dans la peur et risquaient la mort pour un steak de mammouth. regardant mieux, je me suis demandé combien d'entre nous vivaient autrement que des rats. L'homme et le rat sont les seuls animaux qui dévorent leurs semblables." J'ai bien aimé cette dernière phrase. Je me suis dit que j'allais lire un roman sympa où Patrick Rambaud allait nous faire une petite critique bien brûlante du monde humain à travers ces rats ! Un peu dans le style de Nicolas Premier. Ben non ! C'est très rat, très sanglant ...terrible monde! Je n'ai pas du tout comprendre ?!? je n'ai sans doute pas saisi tous les clins d'oeil ! J'attendrai plutôt la suite de Chronique du règne de Nicolas 1er (y aura-t-il un volume 2?)... | |
| | | kenavo Zen Littéraire
Messages : 63288 Inscription le : 08/11/2007
| | | | Menyne Agilité postale
Messages : 864 Inscription le : 26/04/2008 Age : 53 Localisation : dis z'y mieux !
| | | | coline Parfum livresque
Messages : 29369 Inscription le : 01/02/2007 Localisation : Moulins- Nord Auvergne
| Sujet: Re: Patrick Rambaud [Humour] Sam 3 Jan 2009 - 19:30 | |
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| | | Steven Zen littéraire
Messages : 4499 Inscription le : 26/09/2007 Age : 52 Localisation : Saint-Sever (Landes)
| Sujet: Re: Patrick Rambaud [Humour] Ven 20 Fév 2009 - 23:16 | |
| Chronique du règne de nicolas 1erUn petit livre qui se lit très vite où le trait est très poussé. notre "Précieux Souverain", notre "Maître absolu", notre "Equanime souverain"... y est décrit du côté de ses travers (nombreux) qui sont grossis sans aucun contre-balancement. C'est souvent drôle parfois féroce et je comprends que ça ne plaise pas lorsqu'on épouse les idées de "Notre idéal suprème". Je trouve l'exercice de style très réussi ; et même grossis, exagérés, certains faits m'ont extirpés un rictus (tel cle gène de la pédophilie, tel la détection dès 3 ans des délinquants...) A noter que l'édition de poche est agrémenté d'une préface de cl'auteur qui explique les raisons de cet "exercice" qui du coup n'en est plus tout à fait un. Pas sûr que la préface renforce l'effet du livre : - Citation :
- NOTICE EXPLICATIVE POUR LE BON USAGE DE CETTE CHRONIQUE
Ce n'est pas un livre d'actualité, ni une enquête, ni un reportage sur les coulisses du pouvoir, ce n'est pas tout à fait un roman, ni un pamphlet, moins encore une parodie et pas tout à fait un pastiche comme certains ont voulu le croire, non, cette chronique appartient à un genre séculaire mis en usage par nos ancêtres latins, Horace, Juvénal, puis chez nous Boileau : il s'agit d'une satire, un texte qui cherche à fustiger les moeurs, à exposer au jour les ridicules et les travers de nos contemporains, principalement de ceux que gouverner fait enfler de la tête. L'idée m'en est venue le soir des dernières élections présidentielles, lorsque j'ai vu paraître sur l'écran le visage de Notre Nouvelle Majesté. J'ai eu des frissons. Cet homme me faisait peur depuis des années, il me donnait de l'urticaire, me portait au foie, bref, j'y étais allergique. Comment supporter les longues années de son règne ? Comment me soigner ? Comment me passer les nerfs ? Il me fallait trouver une thérapie par l'écriture. SOus quelle forme ? La méthode s'est très vite imposée. Quand j'avais quatorze ans, je lisais "La cour" d'André Ribaud, une chronique à la Saint-Simon qui m'apprenait la politique en se moquant avec vivacité des courtisans du président de Gaulle et du président lui-même. Cela paraissait dans Le canard enchaîné, sous titré "Chronique du royaume" et illustré par les formidables dessins de Moisan. Ribaud prévenait d'entrée : Toute ressemblance avec Louis XIV et des personnages de son règne ne pourrait être que fortuite et seulement émanée d'une méprise dépourvue de raison. Le grand air de la moquerie éclatait. Et cela commençait par le portrait physique du roi : Le roi est un grand homme de six pieds quatre pouces, qui avait passé septante ans, gris, avec peu de cheveux, mais beaucoup de nez et énorme, creusé de rides, raviné de sillons, qui s'était augmenté considérablement par l'âge.
Ma voie était tracée, et toute ressemblance entre Mon Pétulant Souverain et Napoléon serait fortuite. Avant d'écrire sa rubrique, Ribaud lisait quelques pages de Saint-Simon pour se donner du ton et un rythme. J'ai obéit à sa méthode, sans jamais chercher à imiter Saint-Simon, ce mémorialiste qui avait l'oeil en trou de serrure, mais pour donner un ton surrané et noble à ce que j'avais quotidiennement sous les yeux, ce qui permettait d'établir aussitôt une distance entre ma chronique et la réalité, un recul bénéfique sur la bousculade d'évènements que nous étions en train de subir. Il ne nous restait plus que le rire pour pleurer. Au début, j'avais tout de même des doutes : est-ce bien drôle et nécessaire ? J'en parlai à mes amis chez Grasset : "Et si on refaisait La cour ? - Vas-y. - Vraiment ? Il va y avoir trois cents livres sur Sa Majesté.... - Pas dans ce genre."
J'ai passé l'été à relater les exploits de Sa Majesté, ses lubies, les pas de danse de ses courtisans, dont je n'ai croqué que les plus emblématiques ; et puis quelques-uns méritaient mieux la fessées que d'autres. J'ai remis ce livre le 15 novembre. Il sortit au début du mois de janvier 2008, au moment où sa majesté était en perte de popularité ; l'accueil fut inattendu. Combien me demandèrent alors : "Vous allez continuer ? On attend la suite !" Eh oui, il n'y avait pas encore eu la visite croquignolesque de Kadhafi à Paris, la comtesse Bruni n'existait pas encore lorsque j'ai terminé ce premier volume, et personne n'aurait pu imaginer Bigard chez le pape. J'étais moi aussi frustré. Ce qui n'était au départ qu'une réaction de fatigue et de colère devint un projet. Il y aura un livre II et peut-être III, IV et V, mais de grâce pas plus. | |
| | | Eve Lyne Sage de la littérature
Messages : 1936 Inscription le : 08/08/2008
| Sujet: Re: Patrick Rambaud [Humour] Sam 21 Fév 2009 - 9:46 | |
| - Steven a écrit:
-
- Citation :
- Chronique du règne de nicolas 1er
Il y aura un livre II et peut-être III, IV et V, mais de grâce pas plus. Et à la fin du mandat présidientiel, il y aura un coffret de tous les tomes. | |
| | | Le Bibliomane Zen littéraire
Messages : 3403 Inscription le : 21/02/2007 Age : 58 Localisation : Bretagne
| Sujet: Re: Patrick Rambaud [Humour] Jeu 12 Nov 2009 - 13:03 | |
| "Deuxième Chronique du règne de Nicolas 1er"Adresse à Notre Très Émoustillant Souverain,
Trésor National Vivant
C' EST PARCE QUE NOUS SOMMES NOMBREUX À souffrir votre règne, Sire, que j'ai entrepris de le raconter depuis son aurore, afin qu'en demeurent les péripéties et, oserais-je le dire, une manière de trace. Dans un premier volume de cette chronique, j'ai évoqué Votre Grandiose Installation sur le trône encore chaud du roi Chirac et les six mois bouillonnants qui suivirent. J'y brossai comme à la paille de fer, les figures les plus clinquantes qui formaient votre Cour et relatai la bousculade calculée des événements qui plongèrent le pays dans la stupeur, puis dans le stupide. Je redoute, Sire, de vous parler aussi ouvertement, mais ce Livre II va chanter une nouvelle chanson, puisqu'il s'ouvre sur les fissures qu'on aperçut bien vite craqueler la façade de votre bel édifice, et sur le réveil du populaire engourdi par vos tours et vos atours. La plume m'en tremble entre les doigts, mais Votre Compulsive Grandeur doit comprendre que, selon les lois de la nature et celles de la politique, la pluie succède au beau temps. Voici venue pour Votre Omnipotence la saison des orages. P.R. Ainsi commence le tant attendu deuxième volet des Chroniques du règne de Nicolas 1er dont le premier volume avait failli me faire étouffer de rire sur une situation qui, pourtant, ne prête pas à la rigolade : l'accession au pouvoir du plus sinistre bouffon que notre république ait jamais connue. Patrick Rambaud y relatait avec talent et ironie les six premiers mois du règne de ce petit autocrate qui, dès le départ, sût s'adjoindre les services d'une équipe gouvernementale à son image, ramassis d'obséquieux aigrefins et de traîtres cauteleux. On y vit, peints au vitriol, outre la figure de notre divin potentat, les portraits de celles et ceux qui eurent l'insigne honneur de paraître à la Cour : les traîtres Kouchner et Besson, la baronne d'Ati « qui gardait les Sceaux et les robes prêtées par M. Dior », la marquise de La Garde, ou encore le chevalier de Guaino et le cardinal de Guéant, éminences grises du pouvoir qui, tour à tour, tentent d'enseigner à notre monarque les subtilités de la politique internationale en se référant aux albums de Tintin et Milou. Cette deuxième chronique s'ouvre sur la visite un tantinet tapageuse du calife bédouin Mouammar le Cruel qui vient planter sa tente dans les jardins du palais. Suit l'entrée en scène de la comtesse Bruni, introduite auprès de notre auguste monarque par l'entremetteur Séguéla « ...Un transfuge qui choyait jadis le roi Mitterrand ; ce publiciste verbeux, décati, bronzé pour l'éternité à la lampe, organisait des soupers et de menus plaisirs aux puissants qui entretenaient son aisance. »« Comme la soirée finissait, la comtesse dit à Sa Majesté d'une voix caressante : -T'as une bagnole ? -Une douzaine, j'en ai une douzaine au bord du trottoir. -Tu me ramènes ? Notre Prince Eblouissant, cette nuit-là, ramena la comtesse à la porte de son hôtel particulier discret, sans laquais ni flambeaux mais en cortège, et ils avaient assurément beaucoup parlé puisque le lendemain matin, appelant l'entremetteur pour le remercier, Sa Majesté eut d'entrée cette phrase d'un romantisme fougueux qui affirmait le coup de foudre : -Dis donc ! Elle est pétée de thunes ! »On y assistera aussi à la visite au Vatican en compagnie du pitoyable « humoriste » M. Le Grossier du Bigard, l'affaire du SMS « Si tu reviens, j'annule tout », celle du « Casse-toi, pauv'con! », le tout-à-l'égout du Cap-Nègre, la présidence tournante de l'Europe ainsi que les embarrassantes affaires de Géorgie et des honteux Jeux Olympiques de Pékin où notre Leader vénéré joua les matamores devant les médias au sujet du Tibet et des Droits de l'Homme avant de courber obséquieusement l'échine devant la puissance de l'Empire du Milieu. On verra aussi se profiler la silhouette du Prince Jean, brièvement évoquée lors du précédent volume à propos d'une histoire de vol de scooter brillamment résolue à l'aide des empreintes génétiques relevées sur le deux-roues. On assistera ici à son abandon d'une « prometteuse » carrière théâtrale au profit d'une autre, beaucoup plus rémunératrice, celle de la politique. Prouvant ainsi, par ses premiers pas dans cette matière, que les gênes de la traîtrise sont transmissibles de père en fils, le jeune et sémillant Prince Jean portera un coup mortel à M. de Martinon qui briguait la municipalité de Neuilly et finira exilé en Californie « dans une maison bleue, adossée à la colline. »Gageons que l'on entendra encore parler du Prince Jean dans le prochain opus de ces « Chroniques du règne de Nicolas 1er » puisque, c'est promis, Patrick Rambaud nous annonce, à la fin de ce deuxième ouvrage, qu'il sera suivi d'un troisième où il ne manquera pas – j'en suis certain – d'évoquer l'étourdissante affaire de la possible nomination du blondinet à la présidence de l'EPAD, affaire qui fit, et fait encore se gondoler le monde entier. Il nous parlera sûrement aussi de hilarante tentative de notre monarque qui, aux yeux du monde et photo à l'appui, a voulu nous convaincre il y a quelques jours encore qu'il avait à lui tout seul et armé d'une modeste pioche fait tomber le Mur de Berlin. Patrick Rambaud, qui est membre de l'académie Goncourt, ne manquera pas non plus d'évoquer la polémique suscitée par la talentueuse Marie N'Diaye, lauréate 2009 du prix susnommé et qui, après s'être expatriée à Berlin suite à l'élection du Leader Minimo, a déclaré récemment qu'elle trouvait « monstrueuse » la France de sarkozy, et qu'elle « trouve détestable cette atmosphère de flicage, de vulgarité ».On s'attendait, suite à ces propos, que l'Élysée lâche son pittbull en la personne de Frédéric Lefèbvre, mais ce fut finalement Eric Raoult, un teckel bedonnant, maire du Raincy et député de la 12e circonscription de Seine-Saint-Denis, qui, avec les vastes connaissances littéraires qu'on lui connaît, a pris à partie la lauréate du Goncourt, déclarant que « le message délivré par les lauréats se doit de respecter la cohésion nationale et l'image de notre pays », valeurs que, pourtant, notre président et son gouvernement, s'appliquent quotidiennement à fouler aux pieds depuis ce triste jour de mai 2007 où la France est tombée dans l'abjection et le ridicule. Assurément, au vu de tout cela, M. Rambaud ne manquera pas d'éléments pour son troisième et prochain opus que j'attends avec impatience. | |
| | | thomas212 Envolée postale
Messages : 177 Inscription le : 27/06/2009 Age : 56 Localisation : Marrakech
| Sujet: Re: Patrick Rambaud [Humour] Jeu 12 Nov 2009 - 18:25 | |
| Genial,j'ai lu les 3 sur Napoleon et j'adore son style.Cela me rappelle que mon frère m'a piqué un de ces bouquins avant que je le lise"un village quelques chose.." sur un voyage dans le temps.Il avait l'air super,et ceux sur Nicolas me font vraiment envie,l'auteur,la periode,l'endroit,enfin tous. Super info merci. | |
| | | Epi Escargote Zen
Messages : 14255 Inscription le : 05/03/2008 Age : 64 Localisation : à l'ouest
| Sujet: Re: Patrick Rambaud [Humour] Ven 13 Nov 2009 - 21:47 | |
| Je n'avais pas pu terminer le premier parce que je m'étais un peu lassée mais si je vois le second à la bibliothèque, j'en lirais au moins quelques lignes, quand même. | |
| | | kenavo Zen Littéraire
Messages : 63288 Inscription le : 08/11/2007
| Sujet: Re: Patrick Rambaud [Humour] Mar 5 Jan 2010 - 17:12 | |
| la saga continue.. avis aux amateurs Troisième chronique du règne de Nicolas Ier parution: demain, 6 janvier | |
| | | Epi Escargote Zen
Messages : 14255 Inscription le : 05/03/2008 Age : 64 Localisation : à l'ouest
| Sujet: Re: Patrick Rambaud [Humour] Mar 5 Jan 2010 - 17:38 | |
| Mais, il ne s'arrête plus ! Même si je ne les lis pas, je trouve réjouissant que ces livre existent. | |
| | | kenavo Zen Littéraire
Messages : 63288 Inscription le : 08/11/2007
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| Sujet: Re: Patrick Rambaud [Humour] | |
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| | | | Patrick Rambaud [Humour] | |
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