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| John Edgar Wideman | |
| | Auteur | Message |
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kenavo Zen Littéraire
Messages : 63288 Inscription le : 08/11/2007
| Sujet: John Edgar Wideman Jeu 19 Juin 2008 - 19:00 | |
| - Citation :
- Biographie de John Edgar Wideman
Ayant grandi dans une famille d'ouvriers du quartier noir de Homewood à Pittsburg, John Edgar Wideman y situe la plupart de ses écrits. Après des études à l'université de Pennsylvanie, où il est une star de l'équipe de basket, il est le deuxième afro-américain à avoir obtenu le prestigieux Rhodes Scholarship pour l'université d'Oxford, dont il sort diplômé en 1966. Il obtient également son diplôme du Writer's Workshop de l'université d'Iowa. Son premier roman, 'A Glance Away', est publié en 1967, suivi de 'Hurry Home' (1968) et de 'The Lynchers' en 1973. Les deux premiers volets de sa trilogie de Homewood, 'Hiding Places' (1981, 'Où se cacher', 2006) et 'Damballah' (1981, 'Damballah', 2004) sont suivis, en 1983, du troisième volet, autobiographique, 'Sent for you Yesterday', récompensé par le PEN/Faulkner Award. 'Brothers and Keepers' (1984, 'Suis-je le gardien de mon frère', 1992) est une méditation sur sa relation avec son jeune frère emprisonné à vie pour meurtre. 'Philadelphia Fire' (1990, 'L' Incendie de Philadelphie', 1993), mélange de faits et de fiction, est récompensé par un deuxième PEN/Faulkner Award ainsi que par l'American Book Award. 'Fatherlong', en 1994e continue sa réflexion sur la relation père fils, suite à la condamnation à vie en 1988 d'un de ses deux fils pour meurtre. En 1996 sort le roman historique de John Edgar Wideman, 'The Cattle Killing' (' Le Massacre du bétail', 1999), récompensé par le James Fenimore Cooper Prize et suivi de 'Two Cities' en 1998 (' Deux villes', 2001). Source: evene.fr | |
| | | kenavo Zen Littéraire
Messages : 63288 Inscription le : 08/11/2007
| Sujet: Re: John Edgar Wideman Jeu 19 Juin 2008 - 19:01 | |
| Le rocking-chair qui bat la mesure - Citation :
- Présentation de l'éditeur
Né en 1941 dans une dynastie de Homewood, le ghetto noir de Pittsburgh, John se souvient. De son enfance, mais surtout de la génération précédente : Carl le peintre prometteur, son grand amour Lucy, et Brother Tate, le " nègre albinos ", pianiste autodidacte et génial. " Trois mousquetaires " qui auraient pu connaître le bonheur et la réussite artistique si la guerre n'en avait décidé autrement. Et le récit, éclaté, onirique et incantatoire, remonte plus loin encore, jusqu'à d'autres figures mythiques et tragiques de ce quartier maudit, évoquant non seulement tout le vingtième siècle, mais cent cinquante ans de vie afro-américaine. " Les vies passées vivent en nous, à travers nous. " De fait, la mémoire est au cœur du projet de Wideman : comment transmettre le souvenir des morts et en même temps, malgré la douleur, aller de l'avant ? Avec le blues pour modèle, ce livre déchirant, d'une grande musicalité, apporte une réponse miraculeuse, dépassant le deuil pour affirmer, malgré tout, la beauté de vivre. Après Damballah et Où se cacher, Le rocking-chair qui bat la mesure vient clore la " trilogie de Homewood ", Ce triptyque, dont chaque volet peut se lire de façon autonome, constitue un sommet absolu de la littérature contemporaine. Coup de cœur, coup de cœur après seulement 23 pages.. je le sais.. je le ressens.. c'est une histoire qui me plaît d'avance.. une écriture qui me fascine déjà après ces quelques pages.. je dirais que je vais passer une nuit blanche Quelqu’un qui commence son livre avec la citation suivante, ne peut pas ne pas me plaire Les vies passées vivent en nous, à travers nous. Chacun de nous héberge les esprits d’êtres humains qui sont passés sur terre avant nous, et ces esprits dépendent de nous pour continuer d’exister, tout comme nous dépendons de leur présence pour vivre pleinement notre vie. | |
| | | kenavo Zen Littéraire
Messages : 63288 Inscription le : 08/11/2007
| Sujet: Re: John Edgar Wideman Jeu 19 Juin 2008 - 19:01 | |
| Et voici un extrait des premières 23 pages.. que j'aurais pu copier toutes, tellement je suis…… Son silence lui non plus n’était pas vraiment du silence. Brother faisait tout le temps du bruit. Il tambourinait du bout des doigts sur le bord de la table de la cuisine, jusqu’à ce que ma grand-mère lui crie d’arrêter, il faisait craquer ses articulations, battait la mesure avec ses pieds, dansait comme un fou au milieu de la pièce e on entendait la musique silencieuse qui le poussait à tortiller ses banches étroites, à claquer des mains, à agiter la tête comme les saintes dévotes gémissantes qui montaient, montaient, toujours plus haut, vers le Ciel. Si ma grand-mère n’était pas à la cuisine, assis à la table boiteuse recouverte d’une nappe à carreaux, il jouait de sa lèvre inférieure comme une corde de contrebasse. Il fredonnait, grondait, grognait, savait chanter en scat et imiter les instruments de out un orchestre. Quand il était dans les parages, pas besoin de radio. Tant que ma grand-mère ne lui disait pas de se taire ou ne le chassait pas de chez elle, il reprenait toutes les belles chansons qu’on avait pu entendre et en inventait plein que personne n’avait jamais entendues avant. Qui, Brother faisait toute cette musique, tout ce bruit. Mais jamais un mot. Pas un, durant toutes ces années où je l’ai connu. | |
| | | kenavo Zen Littéraire
Messages : 63288 Inscription le : 08/11/2007
| Sujet: Re: John Edgar Wideman Dim 22 Juin 2008 - 15:31 | |
| Un livre qui m’a secoué du début jusqu’à la fin. Qui m’a parlé, chanté, …. J’en ai lu d’autres livres d’auteurs afro-américains. Avant que j’ai fait connaissance avec John Edgar Wideman, je pensais toujours que James Baldwin était une des voix les plus forte de l’Amérique noir – mais dés à présent, cet auteur a pris cette place. Et bien qu’il remonte dans le temps jusqu’aux années 30, on peut remarquer qu’il est d’une autre génération que Baldwin. La rage du sort de son peuple est dans son écrit, mais sans l’amertume que j’ai trouvée chez Baldwin. Les Parfumés qui suivent mes lectures savent que j’adore les romans de ‘poètes-écrivains’. Ce livre est la fameuse exception à la règle Ici, l’écriture est ‘parlante’ – on a l’impression d’écouter un monologue.. bien que plusieurs voix différentes prennent la relève. L’écriture se fait ‘vite’ – parfois sans virgule ou point, parfois seulement un, deux mots par phrase. Vous assistez à une histoire qu'on vous raconte – et moi je me suis retrouvée fascinée. Damballah et Où se cacher son en commande pour continuer la lecture de cet écrivain exceptionnelle. | |
| | | kenavo Zen Littéraire
Messages : 63288 Inscription le : 08/11/2007
| Sujet: Re: John Edgar Wideman Dim 22 Juin 2008 - 15:31 | |
| Brother était pas censé être là-haut, ni savoir jouer. C’était mon pote, et je savais mieux que personne qu’il n’était pas censé faire ce qu’il faisait. Alors j’ai pas seulement été surpris. J’ai eu les jetons. Eh oui, s’il pouvait d’un seul coup se lever de table et se mettre à jouer comme ça, si ça se trouve il pouvait faire des tas de trucs que j’ignorais. [...] Bref j’ai écouté comme tout le monde, claqué des doigts, sous la table battu la mesure, et oui j’ai applaudi et crié comme tout le monde. Brother s’est arrêté trois fois et trois fois on a hurlé sifflé tapé jusqu’à ce qu’il se rassoye et continue. Ça swinguait dans la salle. Man, Brother t’avait mis une de ces ambiances. À lui tout seul, au piano. Et plus il jouait plus il était fort. Et là j’avais plus le temps, fini la surprise fini la trouille. Mais il faut quand même que je te dise. J’ai été incapable de tourner les yeux de son côté. Je pouvais écouter, prendre mon pied, mais pas question de tourner les yeux vers le podium où il jouait. Va savoir ce que j’aurais vu. Ou voulu voir. Parce que c’était pas Brother là-haut. Impossible. Et si c’était pas lui, j’avais pas envie de voir qui. | |
| | | kenavo Zen Littéraire
Messages : 63288 Inscription le : 08/11/2007
| Sujet: Re: John Edgar Wideman Lun 26 Avr 2010 - 12:15 | |
| Damballah - Citation :
- Présentation de l'Editeur
Damballah constitue le premier volet de la " trilogie de Homewood " qui a porté John Edgar Wideman au rang d'auteur américain majeur. Homewood, c'est ce quartier de Pittsburgh où s'installa, vers 1840, un couple mixte formé d'une esclave évadée et du fils de son maître. De leur union naquit une dynastie dont Wideman, dans ce cycle de récits, réinvente les destins sur plus d'un siècle, s'appropriant les lieux de son enfance pour en faire une contrée mythique. Ce bouleversant roman familial est tout à la fois un oratorio de voix, une célébration de la mémoire d'un peuple, et l'histoire d'une utopie détruite. Il est aussi, malgré tout, un hymne à l'espoir, incarné par d'inoubliables figures de femmes qui réaffirment obstinément, par-delà la douleur, la grandeur humaine face au silence des dieux. Cette épopée lyrique joue de tous les registres - du gospel au rap, de la Bible aux cadences africaines, du sacré au trivial - pour construire une langue admirablement charnelle et sensuelle qui atteint à la plus grande poésie et acquiert une résonance universelle. Ce chant de vie, ce chef-d'œuvre s'impose d'ores et déjà comme un classique de la littérature américaine. Les histoires sont des lettres. Des lettres envoyées à n’importe qui, à tout le monde. Mais les plus belles sont faites pour être lues par quelqu’un en particulier. Celles-là, quand on les lit, on sait qu’on écoute aux portes. On sait qu’une vraie personne quelque part lira ces mêmes mots qu’on est en train de lire, et c’est elle seule que l’histoire regarde : nous, on n’est qu’un fantôme qui tend l’oreille.C'est ainsi que commence ce livre, dont j'ai en effet commencé par le dernier volet d'une trilogie. Mais rien n'empêche de les lire un peu dans le désordre. Homewood, ce quartier de Pittsburgh, est au centre et avec lui, les gens qui y vivent. Dans ce livre il y a plusieurs 'lettres'/nouvelles, mais ils se regroupent tous autour du même arbre généalogique d'une famille.. C'est bien écrit, tout comme le dit la 4e de couverture, dans plusieurs styles différents, qui donnent ainsi une meilleure conviction aux personnes qui parlent et racontent leur histoire.. Le livre qui me reste encore à lire de cette trilogie se trouve dans ma PAL.. je vais revenir | |
| | | Bédoulène Abeille bibliophile
Messages : 17270 Inscription le : 06/07/2007 Age : 79 Localisation : Provence
| Sujet: Re: John Edgar Wideman Dim 2 Sep 2012 - 23:11 | |
| je viens de terminer la trilogie !
moi aussi un vrai coup de coeur !
Les mots sont chantés, dansés, c'est envoûtant. L'auteur est très lucide mais quel amour, pour ces gens qui peuplent Homewood ; les vivants et les morts !
Dans Damballah, les lettres nous permettent de faire connaissance avec l'ensemble de la famille à travers le temps, des décennies.
Où se cacher ? s'attache plus particulièrement à 3 personnages à une époque récente, quand ce quartier est en déliquescence.
Le rocking-chair qui bat la mesure : l'auteur là aussi s'attache principalement au destin de 3 personnages.
La misère, l'alcool, parfois la drogue, n' altérent pas l'amour et l'amitié.
"Le passage s'emplit de crépuscule. Et il y a sont reflet, si elle regarde la vitre d'une certaine façon, qui à son tour la regarde. Elle se demande si la petite s'est jamais vue en suspens dans les airs au-dessus des pavés. Et soudain John French, dans l'encadrement de la fenêtre, qui va mourir. Le poing de Freeda s'enfonce dans le carreau pour le protéger, lui, et protéger la petite de la gueule noire du revolver."
"Voir Lizabeth grandir chez eux à Cassina lui permet de regarder discrètement ce à quoi a du ressembler Freeda. La gaucherie anguleuse. L'ombre d'une fillette que les années ont habillée en femme. Il voit où va le corps de l'une, d'où vient le corps de l'autre. Quand il touche l'une, il touche les deux. Il voudrait dire à ma grand-mère tout le bonheur qu'il éprouve. Quelque chose qui lui changera sa journée. Des mots qui les ramèneront tous les deux au matin à l'heure où il s'est réveillé à côté d'elle : venue se serrer contre son flanc, elle l'a réchauffé quelques instants, avant qu'il s'écarte doucement et, les jambes ankilosées, se redresse au bord du lit. Mais que peut-il lui dire de cette longue jounée passée loin d'elle ? Elle a eu besoin de lui et il n'était pas là. Que peut-il lui raconter qui rachète ces heures inquiètes, cette lassitude ?"
"Tu aurais dû voir le ciel ce soir." "c'était tellement joli j'en ai eu les jetons" "le genre de ciel qui te pousse à réfléchir. J'ai levé levé les yeux puis je l'ai vu tout zébré alors j'ai repensé à ce matin, au ciel qui est toujours là-jaut à vaquer à ses occupations, comme nous en bas aux nôtres. Ouais ça m'a fait réfléchir à tout ça. Que toute chose a son rythme de vie mais qu'en dehors du sien on s'en rend pas vraiment compte. Chacun est trop pris par ses trucs. Et puis un jour on lève les yeux on voit le ciel et impossible de se rappeler pourquoi on est si occupé à faire ce qui nous occupe"
"Les couleurs du ciel sont comme des bouts de musique. Il se rappelle les oranges les rouges les mauves. Elles lui reviennent par éclairs, il les voit, mais il ne sait pas les réunir comme Albert assemble les accords des phrases, les bribes en une chanson complète. Il se rappelle la beauté du spectacle, qui l'a avalé empli presque suffoqué mais il n'arrive pas à le visualiser dans toute son étendue, de la terre aux étoiles et d'un bout à l'autre de l'horizon."
"Il veut lui répondre quelques chose, mais la cuillère est trop près de sa bouche et sa main tremble, il se contente donc de se pencher et avale. Tout se retrouve dans le goût de cette soupe. La lumière déclinante qui s'attarde au bas de la fenêtre à l'arrière et qui suinte sous la porte désaxée, les contours mauves des collines à l'horizon, l'odeur de la fumée dans la cabane, le sifflement du bois dans le ventre du fourneau, la voix de la vieille qui parle aux légumes qu'elle a épluchés coupés plongés dans le clapotis d'un bouillon bien relevé. Tout est dans la première gorgée de soupe et il a envie de le lui dire mais sait pas comment, sait pas coment lui parler de tout ça, de la façon dont les choses tout simplement se recomposent, à moins de lui raconter comment elles se décomposent, mais cette décomposition c'est l'histoire de ses problèmes et elle a pas envie d'en entendre parler, de ses problèmes, alors il savoure le goût et tout ce qu'il contient quelques instants encore avant de dire : ça c'est de la soupe, et puis : Merci, Maman Bess."
je pourrais mettre des pages d'extraits, tant j'ai aimé ces lectures. | |
| | | kenavo Zen Littéraire
Messages : 63288 Inscription le : 08/11/2007
| Sujet: Re: John Edgar Wideman Mar 4 Sep 2012 - 19:35 | |
| - Bédoulène a écrit:
- je pourrais mettre des pages d'extraits, tant j'ai aimé ces lectures.
trop contente de voir remonter ce fil et que tu as tant aimé.. c'est vrai que cela fait du bien cet auteur.. et tu me rappelles qu'il y a encore Où se cacher? dans ma PAL, tu me donnes très envie de reprendre cet auteur! | |
| | | topocl Abeille bibliophile
Messages : 11706 Inscription le : 12/02/2011
| Sujet: Re: John Edgar Wideman Jeu 29 Nov 2012 - 11:26 | |
| Damballah
Une lecture qui m'a longtemps laissée (agréablement) décontenancée et qui a fini par m'emporter dans l'émotion des derniers chapitres.
Tout d'abord, Wideman met les choses en place. Il dédie ce livre à son frère Robby, à qui il explique que « Les histoires sont des lettres », « Si seulement elles pouvaient démolir des murs. T’arracher d’où tu es. » On comprendra mieux à la fin. Puis il explique qui est Damballah…« père immémorial et vénérable », esprit vaudou de la connaissance explique plus pragmatiquement Wikipédia. Enfin il nous offre un arbre généalogique sur sept générations de cette famille noire de la fin de l'esclavage à la fin de la ségrégation, afin de nous faire comprendre qu'il y aura des personnages multiples, parlant d'un siècle d'histoire, et qu'on sera sans doute par moment un peu perdus. Libre à nous de nous référer à cet arbre au fil de la lecture pour clarifier et vérifier, ou de nous laisser porter par la lecture, négligeant les filiations précises, se laissant emporter par ces nouvelles juxtaposées dans leur naturelle complexité.
Une dizaine de nouvelles donc proposant chacune une facette de cette famille, un personnage, une de ces histoires qui finissent par devenir mythiques dans une famille, se transmettant de génération en génération, peu à peu peaufinées et embellies. Des éclats de récit dont l'ensemble dessine une trame, une continuité, une transmission dans un style parfois d'une densité obscure à la limite de la confusion, parfois d’une fluidité limpide. Toujours très présents quelques thèmes qui sont autant de repères : le Dieu tout puissant et aimé qui a remplacé (ou complété ?) Damballah, le sens de la famille (les mères aimantes et courageuses, les hommes qui cherchent ailleurs un destin meilleur), le chant (le blues, le gospel), et toujours, malgré la liberté acquise, l'arrogance insupportable de l'homme blanc.
Tout converge vers le chapitre final qui révèle enfin l'origine fondatrice de cette famille, et ce choix de l'auteur, de nous donner à voir les choses en quelque sorte « à l'envers », n’est malheureusement pas respecté par le 4e de couverture, une fois de plus à éviter. Et la révélation même de cette source identifie la fatalité de ce peuple écartelé, dans une apothéose émotionnelle.
Avec ce que cela comporte de noirceur et de joies, de foi et de superstition, de force et de renoncements, Wideman nous offre dans une prose qui n'appartient qu'à lui, de petits contes modernes qui constituent la trame de l’histoire de la condition noire au XXe siècle
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| Sujet: Re: John Edgar Wideman | |
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