Parfum de livres… parfum d’ailleurs
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 Chenjerai Hove [Zimbabwe]

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Arabella
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MessageSujet: Chenjerai Hove [Zimbabwe]   Chenjerai Hove [Zimbabwe] EmptyVen 4 Juil 2008 - 23:45

Chenjerai Hove (1956-2015 )


Chenjerai Hove [Zimbabwe] Hoveph10



Il est né près de Zvishavane dans une région rurale qui en 1956 faisait partie de la Rhodésie, actuellement Zimbabwe. Il a fait des études d’anglais, il a travaillé comme enseignant dans le secondaire, puis comme éditeur et journaliste puis professeur invité professeur dans plusieurs universités. Il a écrit deux recueils de poèmes dans sa langue maternelle, le shona, et des recueils de poèmes et  romans en anglais. Après une tentative d’assassinat, il s’est réfugié en Europe en 2001. Il s’oppose avec vigueur au régime de Robert Magabe.


Trois romans ont publié en français
Ossuaire
Ombres
Ancêtres





Ancêtres


Récit polyphonique, de vois distantes dans le temps, qui racontent la vie de quelques Africains, liés d’une façon ou d’une autre à la contrée semi-mythique de Gotami, d’où les Blancs ont chassé les natifs, laissant les os des Ancêtres, privant les vivants de leur identité profonde, de leur essence vitale.

Ces voix que nous entendons sont distantes dans le temps de plus d’un siècle, la plus ancienne et la plus persistante est celle de Miriro, sourde et muette, enfant puis jeune fille vouée à la solitude et à la souffrance dont découvrons petit à petit le destin cruel. Mais à cette voix d’autres se mêlent et s’accordent, voix d’hommes, d’écoliers, et de femmes. L’Afrique est là avec ses beautés et ses souffrances, ses joies et ses drames. Comme partout, ce sont les femmes qui souffrent le plus, entre travail, mariages forcés, enfantements, deuils, répudiations.

Toutes la magie et toutes les légendes de l’Afrique se révèlent insuffisantes pour résister à l’homme blanc, mais l’auteur nous les fait découvrir dans un style poétique, lyrique et flamboyant. Un chant d’une grande beauté, et d’une intense sensibilité auquel il est difficile de rester insensible.

Citation :
Le lendemain, quand vient le matin, il est plein de murmures. Le ciel est rouge et dur. L’air est traversé de murmure. Et de cris. Le soleil est rouge, comme en colère. Ton père est couché dans l’ombre matinal de l’arbre musma. Il respire, faiblement. Lorsque les gens lui demandent comment s’est passée la nuit, il se contente de les fixer du regard. Le corps est en bonne santé, mais l’esprit vagabonde vers des contrées lointaines. En ce temps des sorciers sans vergogne et des magiciens prétentieux, il n’est pas possible de dormir en paix. Ton père songe en silence : le corbeau a mangé et il a frotté son bec dans la poussière. J’ai peur.


Citation :
Cela s’est passé tôt le matin, avant que les paresseux et ceux qui l’étaient moins puissent se réveiller pour aller aux champs, à l’heure où les éléphants allaient se baigner et où les petits chacals et autres petits animaux les suivaient dans l’espoir de se retrouver aussi gros qu’eux s’ils se baignaient là où les éléphants baignaient la montagne de leur corps. Nous voulons voir de quelles herbes magiques ils s’enduisent le corps à cette heure matinale, a dit un chacal. Et tous ont chuchoté leur accord. Mais les éléphants ne faisaient pas attention à ces voix fluettes. Ils avançaient lourdement le long du fleuve, pour se baigner parmi le sable blanc et l’eau boueuse. Les plus à plaindre, c’étaient ces minuscules bestioles, se disaient les éléphants.
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kenavo
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MessageSujet: Re: Chenjerai Hove [Zimbabwe]   Chenjerai Hove [Zimbabwe] EmptyVen 4 Juil 2008 - 23:53

Si je reprends mon voyage autour du monde en livres.. je reviendrais sur ce fil Wink
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Arabella
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MessageSujet: Re: Chenjerai Hove [Zimbabwe]   Chenjerai Hove [Zimbabwe] EmptyVen 4 Juil 2008 - 23:54

Je crois vraiment que le style de cet auteur devrait t'enchanter.
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kenavo
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MessageSujet: Re: Chenjerai Hove [Zimbabwe]   Chenjerai Hove [Zimbabwe] EmptyVen 4 Juil 2008 - 23:57

Arabella a écrit:
Je crois vraiment que le style de cet auteur devrait t'enchanter.
oui les extraits que tu donnes sont déjà très alléchants...
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Arabella
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MessageSujet: Re: Chenjerai Hove [Zimbabwe]   Chenjerai Hove [Zimbabwe] EmptyMar 17 Fév 2009 - 14:43

Ossuaire



Au centre du récit, Marita, pauvre ouvrière agricole. Petit à petit nous découvrons sa pauvre vie, dans un récit fait à plusieurs voix, et surtout par Janifa, un flirt du fils de Marita, que cette dernière a en quelque sorte choisi comme file adoptive. La vie de Marita fut très dure, elle n’a pu longtemps avoir d’enfant et fut pour cette raison maltraitée par son mari et tout le village. Le couple s’est retrouvé travailler sur une exploitation agricole dans des conditions très dures, et leur fils unique s’est enfuie un jour pour se battre pour l’indépendance du pays. Et un jour, Marita décide de partir à la recherche de ce fils chéri, un voyage dont elle ne reviendra pas.

Un livre plein de souffrances et de douleurs, avant tout celles des femmes, infiniment victimes, en tant que Noires, en tant que femmes victimes des hommes, en tant que pauvresses soumises aux gens détenteurs du pouvoir. Le langage de Chenjerai Hove est toujours très poétique, et sa façon de tisser les différents chants qui composent son récit en maintient l’intérêt durant tout le roman. Un chant funèbre à la mémoire de toutes les souffrances endurées, de toutes les vies qui n’ont pas pu aller à leur terme et à leur épanouissement à cause de différentes violences subies. Poignant.
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Bédoulène
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MessageSujet: Re: Chenjerai Hove [Zimbabwe]   Chenjerai Hove [Zimbabwe] EmptyDim 16 Fév 2014 - 0:06

Ombres

L'auteur nous conte l'histoire d'une famille vivant en Rhodésie (durant la colonisation) dans la région de Gutu et que les "blancs" ont enjoint de rejoindre la région de Gotami en leur faisant miroiter une meilleure vie dans une ferme qui leur appartiendrait. Ils comprirent qu'ils avaient été bernés,  cette région peuplée de bêtes sauvages,  de moustiques, un autre peuple, celui de Gotami, avait vécu ici et avait été repoussé plus loin avant l'arrivée des "nouveaux".
Il leur fallu apprivoiser cette contrée, sans l'aide de leurs ancêtres et en respectant ceux du peuple de Gotami.

"Il a fallu des années aux enfants pour qu'ils arrêtent de chanter leur nostalgie : celle de leurs anciens amis et celle des rivières d'autrefois où ils se baignaient l'esprit tranquille. Ici seuls ceux qui connaissent les lois de cette terre allaient se laver à la rivière. Il a fallu apprendre les lois de ce pays."
"Les rivières, les montagnes, les arbres, les bêtes, tous ont des lois auxquelles il convient d'obéir. L'homme blanc était incapable de nous l'apprendre."


La famille s'installa donc, le père, la mère de Johana et les autres femmes du père de Johana, les enfants et durent travailler dur pour subvenir à leur besoins. L'une des filles Johana gardait les animaux, elle tomba amoureuse du fils d'un voisin, il promis de l'épouser quand elle serait en âge, mais il ne revint jamais la demander et elle attendit des années.
Un jeune garçon, Marko, arrivé lui aussi d'une autre région aimait Johana, mais il était trop jeune pour elle. Ils étaient donc tous les deux en attente d'amour jusqu'au jour où

"Ce soir là la jupe longue de Johana en montra plus qu'il n'était permis d'habitude à la jeune fille. Le vent aux yeux fureteurs vint soulever son jupon. Les yeux de Marko suivirent ceux du vent, et avec le vent il regarda. Johana elle aussi avait profité de la pénombre du couchant pour jeter un coup d'oeil. Elle vit le garçon et il la vit. Ils se virent sans prononcer un mot, sans éprouver le besoin de le dire. Seul le malaise en leur coeur leur disait qu'ils étaient passés en d'étranges contrées dont personne jamais ne revenait vivant."

et cet amour porta fruit. Le père de Johana dans sa colère tenta de tuer Marko, qui le considérait comme un père et lui comme un fils. Le jeune homme s'enfuit se pendre à un arbre et Johana de son côté choisit la mort dans le poison.
Le père de Johana fut anéanti.
Des bandes de jeunes se formèrent pour combattre les Blancs et ils tuaient ceux qu'ils considérer comme "traitres" ; en apprenant que des guerriers dansaient sa mort il  s'enfuit à la ville, es fils du père de Johana moururent dans cette guerre.

Après avoir été arrêté errant dans la ville, le père de Johana fut emmené à la ferme ligoté dans le véhicule de police pour reconnaissance, après quelque temps, relâché il revint à la ferme auprès de sa première femme, la mère de Johana, mais une autre guerre, entre gens de même couleur, ravageait le pays et des rebelles virent en lui un traitre et le tuèrent dans les bois où son corps ne fut retrouvé que longtemps après.

Ce livre est d'une écriture poétique, les phrases sont comme des images, des dessins, pour traduire ces vies de labeur, ce respect  des ancêtres qui ont fait loi des traditions.

L'amour, la peur, la mort sont exprimées par des chants et des danses ; ainsi que la guerre.

Le poids de la colonisation se traduit dans ce livre par le déplacement des peuples autochtones, l'exploitation de leur travail et de leur alphabétisation.

"L'un, dévoré de l'intérieur par le liquide contenu dans la bouteille dont ils ne savent pas lire la langue"

"...et quand il sort de l'endroit où travaille l'homme blanc, c'est à peine s'il ose poser les pieds sur le sol. Il est gêné de marcher sur le sol de l'homme blanc"

C'est une très belle lecture que ce petit livre.

autres Extraits

"Les mots sont ainsi, ils coupent plus profondément que des lames de rasoir. Des lames c'est mieux elles coupent là où c'est visible. Mais avec les mots c'est différent : ils coupent là où on ne voit pas."

Le peuple de Gotami parlaient déjà écologie :

"Ceux de Gotami refusèrent au père de Johana le droit d'asperger de poisons les champs. Ce serait détruire la terre de leurs ancêtres. Les petits insectes faisaient partie de la terre de leurs pères. Des mains négligentes n'avaient pas à les tuer. Ils devaient être libres de voler au gré du vent. Si les nouveaux venus empoisonnaient l'air et le sol, ils susciteraient la colère des ancêtres, les mirent en garde ceux de Gotami."

"Mais que dirait Johana, avec ses mots à elle, sortis de sa bouche, après avoir écouté ceshistores ? Dirait-elle que chez elle c'était la maison de la mort, celle où la mort avait son nid, où elle attndait patiemment l'heure de frapper à la porte et de lâcher un déluge de mort ? Que dirait-elle cette femme qui vivait murée dans son silence et craignait de répondre aux mots cruels des autres ?"

"Debout devant son père, elle ne lui dirait pas les flots de joie qui les avaient submergés, elle et lui, le corps étincelant éclaboussé de gouttes d'eau, les cheveux en bataille saupoudrés de sable. Comment pourrait-t-elle raconter l'histoire que seuls connaissaient ce garçon et cette femme ? Et la douleur aussi : elle ne pourait, debout devant ses parents, leur raconter le sang qui avait jailli d'eux, d'elle et de lui, ces gouttelettes de sang parties se perdre dans le sable, et elle avait regardé, sans essuyer ni de son doigt ni de sa robe usée. Non, elle ne leur raconterait rien. Elle affronterait seule avec lui la colère des ancêtres de la contrée. Et cette colère du pays, il l'affronterait seul avec elle."
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MessageSujet: Re: Chenjerai Hove [Zimbabwe]   Chenjerai Hove [Zimbabwe] EmptyDim 16 Fév 2014 - 8:35

Je note bien cet auteur, qui a l'air effectivement très intéressant...
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MessageSujet: Re: Chenjerai Hove [Zimbabwe]   Chenjerai Hove [Zimbabwe] EmptyDim 16 Fév 2014 - 8:46

J'ai justement emprunté Ombres. Merci de ton commentaire Bédoulène, j'ai d'autant plus envie de le lire maintenant.

eXPie, nous t'attendons sur le fil du Challenge Afrique. diablotin 
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MessageSujet: Re: Chenjerai Hove [Zimbabwe]   Chenjerai Hove [Zimbabwe] EmptyDim 16 Fév 2014 - 13:15

Merci beaucoup pour ton commentaire Bédou.

Ce livre a l'air très intéressant, très beau. Peut-être un peu dur pour moi.
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MessageSujet: Re: Chenjerai Hove [Zimbabwe]   Chenjerai Hove [Zimbabwe] EmptyDim 16 Fév 2014 - 15:45

Je n'ai pas encore lu celui-ci, mais même si l'auteur raconte des choses très dures, l'écriture est pudique et très belle, et du coup malgré tout on ne trouve pas cela trop difficile.
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MessageSujet: Re: Chenjerai Hove [Zimbabwe]   Chenjerai Hove [Zimbabwe] EmptyMar 18 Fév 2014 - 10:30

Arabella a écrit:
Je n'ai pas encore lu celui-ci, mais même si l'auteur raconte des choses très dures, l'écriture est pudique et très belle, et du coup malgré tout on ne trouve pas cela trop difficile.

C'est vrai que j'ai été séduite par l'écriture dans les extraits proposés par Bédou. Je vais peut-être essayer d'aller au-delà de mes réticences.
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MessageSujet: Re: Chenjerai Hove [Zimbabwe]   Chenjerai Hove [Zimbabwe] EmptyMar 18 Mar 2014 - 22:15

Ombres

L'univers de Chendrjerai Hove est toujours le même, celui de son pays avant, pendant et un peu après la décolonisation. Il dit les souffrances de son peuple, à différentes époques, le lien au passé, aux Ancêtres, les histoires individuelles qui sont tributaires de l'Histoire. Le tout dans un style très poétique, dans un récit polyphonique, dans lequel les voix et les récits des différents personnages se mélangent, se répondent et se complètent. Bédoulène a fait une excellent résumé de ce livre-ci, une famille qui a quitté la région natale pour aller au pays de Gotami, dans l'espoir d'une meilleure vie, en devenant propriétaire de sa propre ferme. Mais les choses ne se passent pas comme prévues, et il y a la guerre civile et ses souffrances. Dans lesquelles s'imbriquent les souffrances individuelles, l'amour malheureux de Johanna pour un homme qui la rejette, et sa tentative de construire sa vie avec Marko, qui pauvre et plus jeune qu'elle est rejeté par son père, ce qui provoque un double drame.

Un beau livre, c'est certain, grâce à l'écriture de l'auteur, mais qui m'a moins marqué que les deux précédents livres que j'ai pu lire. Peut être parce que cela se ressemble beaucoup, ou qu'il est un peu moins réussi, moins polyphonique, le passé et le présent se mêlent dans celui-ci d'une façon moins organique et inévitable, et il y au final moins de personnages, et plus de répétitions.
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MessageSujet: Re: Chenjerai Hove [Zimbabwe]   Chenjerai Hove [Zimbabwe] EmptyMar 14 Juil 2015 - 13:16

Décès de l'auteur le 12 juillet 2015 à Stavanger (Norvège). Voir par exemple : http://www.romandie.com/news/Deces-en-exil-de-lecrivain-zimbabween-Chenjerai-Hove/611877.rom
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