"One shot": Un auteur/un livre... [INDEX 1ER MESSAGE]

Angeline a écrit:

L'écriture et le sujet en font une bonne lecture.

Merci pour ton avis
Je l'ai transféré du fil "Nos lectures du mois" - (où ce message va se perdre après quelques jours ) sur ce fil - où il trouvera peut être plus de résonance.. en tout cas moi je note

kenavo a écrit:

Parler de pièces de théâtre est toujours un peu plus difficile et surtout ouvrir un fil pour l'auteur est peut être pas nécessaire.. mais je voulais quand même vous parler de cette pièce



le film vient de sortir - ICI - et j'adore autant lire les dialogues qui donnent la base aux images

J'ai vu le film hier et j'ai beaucoup aimé...
Les dialogues sont excellents, comme le dit Marko sur le fil ciné, il y a tout au long du film un jeu troublant entre les frontières du Bien et du Mal au point qu'on ne sait plus où se situent les limites ou même l'acceptable. Durant la scéance, je me disais que j'aimerais retrouver celà par écrit

aériale a écrit:

Durant la scéance, je me disais que j'aimerais retrouver celà par écrit

ah oui.. faut le lire celui-là - certaines scènes sont plus fortes en écrit.. vraiment trop bon

kenavo a écrit:

John Patrick Shanley, Doute

j'ai oublié de mentionner que John Patrick Shanley est aussi l'auteur de Moonstruck - le film avec Cher et Nicolas Cage

kenavo a écrit:

John Patrick Shanley, j'ai oublié de mentionner que John Patrick Shanley est aussi l'auteur de Moonstruck - le film avec Cher et Nicolas Cage

Clair de lune en français il me semble ...J'avais beaucoup aimé ce film (vu il y a très longtemps)
Décidément un auteur à retenir, je trouve

aériale a écrit:

kenavo a écrit:

John Patrick Shanley, j'ai oublié de mentionner que John Patrick Shanley est aussi l'auteur de Moonstruck - le film avec Cher et Nicolas Cage

Clair de lune en français il me semble ...J'avais beaucoup aimé ce film (vu il y a très longtemps)
Décidément un auteur à retenir, je trouve

Il faudra qu'on discute de certains points du film ( et du texte) quand on sera plusieurs a l'avoir vu... La scene avec la mere du gamin est incroyable!

aériale a écrit:

Clair de lune en français il me semble ...J'avais beaucoup aimé ce film (vu il y a très longtemps)
Décidément un auteur à retenir, je trouve

ah oui.. merci pour le nom en français
J'en ai commandé d'autres pièces de théâtres de lui.. vraiment un auteur à retenir

Marko a écrit:

Il faudra qu'on discute de certains points du film ( et du texte) quand on sera plusieurs a l'avoir vu... La scene avec la mere du gamin est incroyable!

je vais prendre ton message du fil 'films fourre-tout' et ouvrir un fil à part pour le film, non? et on va pouvoir y écrire plus - surtout aussi Aériale peut nous donner un commentaire plus explicite

kenavo a écrit:

Marko a écrit:

Il faudra qu'on discute de certains points du film ( et du texte) quand on sera plusieurs a l'avoir vu... La scene avec la mere du gamin est incroyable!

je vais prendre ton message du fil 'films fourre-tout' et ouvrir un fil à part pour le film, non? et on va pouvoir y écrire plus - surtout aussi Aériale peut nous donner un commentaire plus explicite

Bonne idee!

c'est fait: pour en discuter - veuillez nous rejoindre par IcI

kenavo a écrit:

Marko a écrit:

Il faudra qu'on discute de certains points du film ( et du texte) quand on sera plusieurs a l'avoir vu... La scene avec la mere du gamin est incroyable!

je vais prendre ton message du fil 'films fourre-tout' et ouvrir un fil à part pour le film, non? et on va pouvoir y écrire plus - surtout aussi Aériale peut nous donner un commentaire plus explicite

Oui! je me disais qu'il valait bien un fil!
Je posterai demain plus explicitement, mais comme Marko j'ai été séchée par la fin. Et puis la très belle scène de la mère du gamin, face à Meryl Streep!

En reparler me fait encore plus l'apprécier (l'amie avec qui je l'ai vu m'a coupé mon enthousiasme...elle n'a pas aimé spécialement!)

aériale a écrit:

En reparler me fait encore plus l'apprécier (l'amie avec qui je l'ai vu m'a coupé mon enthousiasme...elle n'a pas aimé spécialement!)

on va te redonner la pêche parce que je trouve ce film vraiment extra
et en plus - si tu vas trouver le temps de le lire (pièce de théâtre.. max 1-2 heures) - tu vas encore plus aimer.. c'est tellement bien

Cette année est paru chez Allia un roman fort intéressant, d'un dénommé Giulio Minghini. Le titre en est Fake. Certains noobs ignorent sans doute qu'un fake est un compte virtuel destiné à tromper. Sur un forum, il s'agit simplement d'un compte double, d'un déguisement fait soit dans une intention de nuire, soit dans une intention ludique. Mais sur un site de rencontres comme meetic, c'est un redoutable générateur de fantasmes, à vide. Dans Fake, le narrateur devient accroc à ces sites de rencontre, et plus il avance, plus la misère humaine se montre telle que. Roman impitoyable et sarcastique, ce livre est d'une rare acuité.

Marc Fiorentino est un spécialiste des marchés financiers. Après avoir dirigé pendant quinze ans des banques d’affaires américaines en Europe, il a crée sa propre société en bourse en 1999 et un site de conseil en investissement financier en 2007. Editorialiste sur BFM et dans La Tribune, il intervient souvent dans les médias pour des analyses de la crise financière et des prévisions sur les marchés. Un trader ne meurt jamais est son premier roman. (Citation : Robert Laffont)



Un trader ne meurt jamais :

Avec beaucoup d’humour, Fiorentino nous dépeint l’univers d’un trader, d’une ex-star dans le domaine des traders qui replonge pour faire fortune. Pour lire ce roman (pourquoi a-t-il été classé en thriller ?), il faut aimer :
1) Les chiffres (tant qu’à faire)
2) Le plaisir de mêler intuition, calcul de probabilités et éveil permanent à tout signe de mouvement (belle assimilation avec le snipper)
3) L’amour du jeu (le bluff, la stratégie, connaissance de l’adversaire, maîtrise du monde géopolitique)
4) L’argent

Pas la peine de s’y connaître en bourse, il nous explique tout. La crise expliquée à ceux qui la vivent. Quelques dents vont grincer et il y a du sourire jaune dans l’air…
Et puis, c’est un roman, non ? Aïe…

Je l'ai entendu sur France Inter la semaine dernière: très intéressant et il m'a donné envie de lire son bouquin même si certains postulats sont un peu difficiles à avaler.

Chatperlipopette a écrit:

même si certains postulats sont un peu difficiles à avaler.

Oui, j'espère quand même que ça ne se passe pas complètement comme ça. Un des personnage: une espèce de "wonder woman" de la bourse est exagéré.

Bernard Foglino est né à Bordeaux en 1958 et travaille dans la finance. Il vit aujourd'hui à Paris. (Source:10/18 )



Le théâtre des rêves:

Quelle étrange histoire !
3 D pour cette écriture : Déjantée, Décalée, Drôle (humour noir)
Entre ses deux amis : Robert, un manchot travaillant à la morgue, et Arnold, un travesti, Flamini trouve pour les collectionneurs les pièces manquantes de leurs collections aussi incroyables soient-elles. L’histoire commence par la recherche de poils pubiens d’Elvis Presley et continue par l’enquête sur le vol d’un album d’images de la coupe d’Europe 73. Flamini se trouve plongé dans des situations délirantes : un esprit des marais s’invite, à priori, dans son corps ; il est passé à tabac par Casimir et Robert Nixon,… et aucun de ces faits ne pourrait être liés d’aucune façon… Quoique…

Je suis entrée dans cette histoire comme lorsqu’on ouvre un coffre au grenier : D’abord, vous sortez les objets un à un en vous remémorant leur histoire. Aucun lien entre eux. Puis, un petit grain de sable perturbe la mécanique des souvenirs et les pièces du puzzle se placent lentement pour faire apparaître une histoire étonnante, curieuse, touchante finalement. J’ai trouvé ce Texte Volant (de ses propres ailes) Non Identifié fort sympathique ma foi.

Extraits :

« Mon père et ma mère ont été proprement pulvérisé dans l’explosion de la station-service qu’ils tenaient à la sortie du Havre. Chaleur, énergie, lumière. Vaporisés par un chauffeur de citerne qui a eu la bonne idée de s’en griller une pendant qu’il remplissait les cuves. Robert, qui sait mettre les mots sur les choses, dit qu’on peut les considérer comme des victimes du tabagisme passif. »

« Arnold a une théorie sur Tintin. Il dit que c’est un travesti et pas n’importe lequel. Une de ces soirées que nous lui consacrons, Robert lui et moi, à l’exploration de nos espaces intérieurs, il a ramené une bande dessinée de Bécassine pour nous prouver scientifiquement sa théorie. Bécassine et Tintin ne font qu’un. Et ça tient debout, le petit reporter asexué, on lui met une coiffe bretonne et c’est Bécassine la boniche. »

En exergue : « A toutes les mémoires sauvées du vent. »