Renzo Biasion [Italie]

Pfff, cette Kenavo, elle a rempli son fil pour un livre que personne n'a lu, à part elle...

Alors que moi, je ne suis pas arrivé à placer un livre de Canobbio ou de Silvio d'Arzo.

Va falloir que je fasse des études de marketing !

bix229 a écrit:

Pfff, cette Kenavo, elle a rempli son fil pour un livre que personne n'a lu, à part elle...

ce fil va voir beaucoup de parfumés qui auront lu ce livre.. (et toi en plus )

bix229 a écrit:

Alors que moi, je ne suis pas arrivé un livre de Canobbio ou de Silvio d'Arzo.

si tu me donneras une chance!! J'ai commandé Silvio d'Arzo.. mais je ne peux vraiment pas lire plus que je fais pour l'instant

bix229 a écrit:

Va falloir que je fasse des études de marketing !

méthode Kenavo

Ton livre est très tentant, Kénavo...!

chrisdusud a écrit:

Ton livre est très tentant, Kénavo...!

je peux te garantir que c'est une lecture qui vaut "l'effort"

Tu vois Kenavo, je suis arrivée jusqu'ici ! C'est sûr il est sur la liste de mes prochains achats

Epi a écrit:

Tu vois Kenavo, je suis arrivée jusqu'ici ! C'est sûr il est sur la liste de mes prochains achats

j'espère que tu vas aimer..

Juste un mot pour abonder dans le sens de Kenavo.
S'agapo est un livre remarquable, en ce sens qu'il est toujours difficile d'etre témoin et acteur d'une situation dramatique et d'en ramener un
témoignage d'une telle hauteur de vue. Et d'une telle chaleur humaine.

Le lieutenant Biason a participé contre son gré à une guerre, et de son séjour en Crète dans les années 4O, il rapporte des souvenirs contrastés selon le lieu et la situation où il est.
Mais toujours empreints d'une sensibilité, d'un don de l'observation peu communs et d'une humanité qui sont ceux d'un homme libre et compatissant. Et qui me fait penser souvent à Mario Rigoni Stern embarqué dans la meme galère, en d'autres lieux.
Il sait si bien parler des petits arrangements que trouvent parfois les soldats, des amours et des idylles qui se nouent, avec la population et
qui sont très belles.
Et aussi de l'horreur absolue lorsque ses hommes et lui sont affectés sur
un promontoire aride, brulé par le vent et les chaleurs. Les maladies y
abondent et la désespérance, la folie..
Les bombardements sont constants et les partisans leur mènent la vie dure.
Sur tout cela, Biason projète des couleurs, du mouvement, du relief, de l'intensité.
On n'a pas de mal à comprendre que Biasion était peintre et ce qu'on regrette seulement, c'est qu'il ait abandonné la littérature.

Kenavo a bien fait d' " épingler " le Voilier, cette nouvelle est un chef-d'oeuvre.

Arrivé sous les premiers caroubiers, il s'allongea par terre.
L'ombre était ténue, et la lumière éclatante semblait jouer avec elle au
gré des sautes du vent.
Elle se posait tantot ici et tantot là, comme une chevelure sur une tete toujours en mouvement.

S'agapo, p. 217

Merci pour tes mots sur ce livre, je sais que tu n'aimes pas trop le faire je les apprécies d'autant plus

C'est sincère Kena ! J'espère vraiment que ce livre aura un peu de succès.

J'ajoute que la traduction de François Maspéro me semble excellente...

Mention aussi à La fosse aux ours, l'éditeur, meme si tu l'a déjà fait.

bix229 a écrit:

C'est sincère Kena ! J'espère vraiment que ce livre aura un peu de succès.

J'ajoute que la traduction de François Maspéro me semble excellente...

Mention aussi à La fosse aux ours, l'éditeur, meme si tu l'a déjà fait.

Pour tous les trois points je dis oui - oui - oui