Pierre Jourde [Critique littéraire]

Je mets ici ce lien vers Le Jourde et Naulleau...

Au début, j'ai souri, puis j'ai peiné pour le terminer car les derniers chapitres concernent des auteurs que je ne connais pas.

Un bon ouvrage, où la criitque semble fondée. Il est préférable de connaître la plupart des auteurs sinon c'est lassant.

Excellente analyse de Beigbeder, d'Angot (là c'est hilarant car Jourde copie son style et on croit qu'il l'apprécie, alors qu'à la fin du chapitre on découvre qu'il a versé dans l'ironie). Houellebecq l'indéfinissable... cela correspond à l'idée que je me faisais de lui.

Pour les noms connus cités, on suit, sans être obligé(e) de les lire. Les livres ont été assez galvaudés, portés aux nues : Sollers, Delerm, Bobin, Holder, etc.

Comme le disait Monilet, dans un an, il ne doit pas rester grand chose de cette lecture. Dommage !

Eve Lyne a écrit:

La littérature sans estomac.

Il est préférable de connaître la plupart des auteurs sinon c'est lassant.

Eh oui, sinon on ne peut pas savoir à quoi il fait référence...
C'est un peu l'esprit du Jourde et Naulleau...

coline a écrit:

Eve Lyne a écrit:

La littérature sans estomac.

Il est préférable de connaître la plupart des auteurs sinon c'est lassant.

Eh oui, sinon on ne peut pas savoir à quoi il fait référence...
C'est un peu l'esprit du Jourde et Naulleau...

Je l'emprunterai alors.

Jourde cite beaucoup d'extraits. Si on a lu les livres, c'est assez plaisant de se souvenir. Si on ne les a pas lus, au début on lit consciencieusement et on juge de l'avis de Jourde par rapport à ces extraits, ce qui nécessite une forte concentration. Puis, on saute carrément les extraits car trop c'est trop.

Eve Lyne a écrit:

coline a écrit:

Eve Lyne a écrit:

La littérature sans estomac.

Il est préférable de connaître la plupart des auteurs sinon c'est lassant.

Eh oui, sinon on ne peut pas savoir à quoi il fait référence...
C'est un peu l'esprit du Jourde et Naulleau...

Je l'emprunterai alors.

Jourde cite beaucoup d'extraits. Si on a lu les livres, c'est assez plaisant de se souvenir. Si on ne les a pas lus, au début on lit consciencieusement et on juge de l'avis de Jourde par rapport à ces extraits, ce qui nécessite une forte concentration. Puis, on saute carrément les extraits car trop c'est trop.

Est-ce qu'il est drôle? ...Parce que Le Jourde et Naulleau est drôle...Enfin...il ne doit pas faire rire tout le monde...

Ah oui, c'est bien marrant. Enfin, les critiques de livres qu'il n'aime pas. L'étude des auteurs qu'il aime bien, c'est paradoxalement moins intéressant.

Par rapport au Jourde et Naulleau, les extraits sont différents. Ils sont plus courts ; dans le J & N, on avait parfois des pages entières à la suite, sans interruption, avec des notes en bas de pages. Là, ce sont plutôt quelques phrases ou paragraphes. Un peu comme dans les critiques des Parfumés, quoi (quel copieur, quand même, ce Jourde !).

J'ai trouvé le livre inégal. En fait, quand je connaissais l'auteur, je riais parfois, ou du moins je souriais très souvent. Quand je ne connaissais même pas de nom, rire est plus difficile car il nous manque le contexte et on ne peut tout résumer aux extraits cités.

La description d'Angot est hilarante. Celle d'Houellebecq ne fait pas rire, mais Jourde fait une excellente analyse du personnage. Beigbeder est marrant. Le descriptif lui correspond tout à fait.

Le seul problème de ce livre est finalement de ne pas connaître quelques auteurs cités car non seulement on n'a pas envie de les lire, mais en plus on ne retiendra pas la critique.

Eve Lyne a écrit:

Le seul problème de ce livre est finalement de ne pas connaître quelques auteurs cités car non seulement on n'a pas envie de les lire, mais en plus on ne retiendra pas la critique.

Il y avait beaucoup d'auteurs que je ne connaissais que de nom. Je n'avais déjà qu'une envie des modérée de les aborder, mais, ce que j'en ai lu dans le Jourde m'a consterné.
Résultat : c'est un des rares livres dont la lecture fait gagner énormément de temps, car il dispense de lire tant d'auteurs de navets…

eXPie a écrit:

Résultat : c'est un des rares livres dont la lecture fait gagner énormément de temps, car il dispense de lire tant d'auteurs de navets…

C'est exactement ce que je me suis dit en lisant Le Jourde et Naulleau...
Leurs arguments et leursextraits sont suffisants (même s'il y a beaucoup de mauvaise foi... ) pour me convaincre...Mais n'étais-je pas presque convaincue d'avance?...
Si un jour ils se mettent à déglinguer Pascal Quignard et Sylvie Germain, ils vont peut-être moins me faire rire...

Et finalement... prennent-ils vraiment des "risques" ? J'ai l'impression (juste en les "connaissant" de loin) qu'ils ne s'attaquent qu'à des attaquables attaqués. Pourquoi pas... mais alors c'est juste un divertissement non ? Pas réellement un parti pris, plus une pichnette d'humour.

eXPie a écrit:

Résultat : c'est un des rares livres dont la
lecture fait gagner énormément de temps, car il dispense de lire tant
d'auteurs de navets…

Il y avait donc des auteurs parmi ceux critiqués que tu aurais pensé aimer lire ?

J'ai vu Naulleau chez Picouly. Il ne tenait pas le même discours que chez Ruquier. Est-il payé pour critiquer systématiquement tous les livres chez Ruquier ? Car chez Picouly il était bien plus modéré. Il a dit notamment à Chapsal que c'était Jourde qui la critiquait, et non lui. Pas très courageux ce Naulleau. Le pire c'est de voir qu'il soutenait Marc-Edouard Nabe, cet antisimétie notoire.

Il est évident que si Zemmour avait été le co-auteur de Jourde, tous les livres auraient été démolis.

Eve Lyne a écrit:

J'ai vu Naulleau chez Picouly. Il ne tenait pas le même discours que chez Ruquier. Est-il payé pour critiquer systématiquement tous les livres chez Ruquier ? Car chez Picouly il était bien plus modéré. Il a dit notamment à Chapsal que c'était Jourde qui la critiquait, et non lui. Pas très courageux ce Naulleau.

C'était une boutade...Il avait l'oeil qui frisait...
Il s'est réfugié dans un argument qui était vrai puisqu'ils se sont partagé les auteurs dans Le Jourde et Naulleau...mais pas pour se désolidariser de son ami Jourde...

coline a écrit:

C'était une boutade...Il avait l'oeil qui frisait...
Il s'est réfugié dans un argument qui était vrai puisqu'ils se sont partagés les auteurs dans Le Jourde et Naulleau...mais pas pour se désolidariser de son ami Jourde...

De mauvaise foi le grand Eric ! Je ne le connaissais pas sous ce jour.
J'ai repensé à cette intervention de Naulleau car dans "la littérature sans estomac" Jourde a une basse opinion de Chapsal. Ce qui confirme les dires de Naulleau finalement. Il connaît bien son compère.

Eve Lyne a écrit:

Le pire c'est de voir qu'il soutenait Marc-Edouard Nabe, cet antisimétie notoire.

Charles a écrit:

Eve Lyne a écrit:

Le pire c'est de voir qu'il soutenait Marc-Edouard Nabe, cet antisimétie notoire.

Désolée pour l'énorme faute : antisémite bien sûr. Va falloir que je songe à taper moins vite.
Je connais mal Nabe, mais quand je l'entends dire, en plus, qu'il n'en a rien à faire de la publication de ses livres, qu'il se fiche de savoir si on le lit, je m'interroge.
Son antisémitisme est virulent. Ne pas le remettre à sa place, intelligemment bien sûr, me pose problème. C'est comme si on cautionnait.