Margaret Laurence

Jolie découverte !
Et étrange constatation : aucun commentaire de la gente masculine ... Je m'interroge.
Pour ma part, tous ces commentaires me parlent et me donnent envie de tenter l'expérience
Petit bémol : je n'ai pas trouve de version poche ... Je vais peut-être me rabattre sur une version d'occasion, peut-être !

GrandGousierGuerin a écrit:

Et étrange constatation : aucun commentaire de la gente masculine ... Je m'interroge.

Bix, qui a ouvert ce fil et fait plusieurs commentaires, en fait partie..... ou elle il cache bien son jeu

kenavo a écrit:

GrandGousierGuerin a écrit:

Et étrange constatation : aucun commentaire de la gente masculine ... Je m'interroge.

Bix, qui a ouvert ce fil et fait plusieurs commentaires, en fait partie..... ou elle il cache bien son jeu

Désolé Bix

GrandGousierGuerin a écrit:

kenavo a écrit:

GrandGousierGuerin a écrit:

Et étrange constatation : aucun commentaire de la gente masculine ... Je m'interroge.

Bix, qui a ouvert ce fil et fait plusieurs commentaires, en fait partie..... ou elle il cache bien son jeu

Désolé Bix

Pas de problème, 3G ! J' aime les romancières et les romanciers quand ils sont bons. Je n' ai rien à cacher... Mais j' aime trop les femmes pour souhaiter en etre une !

Ouf ! Je t'offre quelque chose Bix ?

bix229 a écrit:

GrandGousierGuerin a écrit:

kenavo a écrit:

GrandGousierGuerin a écrit:

Et étrange constatation : aucun commentaire de la gente masculine ... Je m'interroge.

Bix, qui a ouvert ce fil et fait plusieurs commentaires, en fait partie..... ou elle il cache bien son jeu

Désolé Bix

Pas de problème, 3G ! J' aime les romancières et les romanciers quand ils sont bons. Je n' ai rien à cacher... Mais j' aime trop les femmes pour souhaiter en etre une !

Spoiler:

GrandGousierGuerin a écrit:

Ouf ! Je t'offre quelque chose Bix ?

Allez, on trinque ! A Canetti ! Aux filles et aux dames ! Et à Eglantine pour exorciser ses vieux démons !

bix229 a écrit:

GrandGousierGuerin a écrit:

Ouf ! Je t'offre quelque chose Bix ?

Allez, on trinque ! A Canetti ! Aux filles et aux dames ! Et à Eglantine pour exorciser ses vieux démons !

A la tienne !
Je lis trop vite : j'ai cru que tu voulais boire directement à la canette !

GrandGousierGuerin a écrit:

bix229 a écrit:

GrandGousierGuerin a écrit:

Ouf ! Je t'offre quelque chose Bix ?

Allez, on trinque ! A Canetti ! Aux filles et aux dames ! Et à Eglantine pour exorciser ses vieux démons !

A la tienne !
Je lis trop vite : j'ai cru que tu voulais boire directement à la canette !

Bon allez j'ose aussi trinquer même si ça n'est pas dans mes habitudes !
Et merci pour ce p'tit moment décontracté !

un grand merci à Aériale pour son choix du livre de la chaine !

Si je vous dis que je lirai les autres livres que je trouverai de Margaret Laurence vous aurez compris combien j'ai aimé ma lecture de "la divine plaisanterie"

Vous avez déjà largement  commenté ce livre, notamment Bix, je ne voudrais pas trahir mon plaisir et je ne pose ici que quelques réflexions.

Je trouve que Rachel se censure parce qu'elle est contrainte :  d'une part par la société à laquelle elle appartient et qui met en exergue" l'apparence" ; être correct c'est le mot qu'elle emploie souvent  et d'autre part par le  chantage affectif de sa mère, laquelle d'ailleurs continue à vivre dans son temps.

Comme, malgré tout elle se sent différente de cette société elle se corrige en disant "ce n'est pas moi ça, ce sont les mots de ma mère". Et les mots de sa mère ne témoignent pour moi que d'un égoïsme et d' une injustice envers Rachel, qui tout de même a sacrifié ses études et sa vie.

Sa rencontre amoureuse avec un homme appartenant à l' autre  communauté de la ville (à la réprobation de la mère), va lui permettre de se libérer quelque peu  de ses rapports avec  elle mais c' est  l' opération qu'elle subit la décidera à s'émanciper totalement, à s'avouer qu'elle a le temps pour une autre vie, une vie qu'elle se choisit.

Vu le dilemme alors que Rachel se croit enceinte -la divine plaisanterie- qui résulte du  poids de la société exprimé d'ailleurs par le Dr Raven,  il semble que l'avortement ne fasse pas encore partie des libertés accordées aux femmes, notamment  sur leur corps et  revendiquées  dans  les années soixante.

Les dialogues intérieurs de Rachel sont révélateurs à la fois de la pression qu'elle subie mais aussi de ses désirs (voir par exemple son regard sur les mains du directeur, son attention pour James son élève, voire sa réaction hystérique dans la crypte, les dialogues imaginés avec Nick)

Hector, le propriétaire du service funéraire, parle justement à Rachel, sur son père et sur elle-même, ces deux visites ne sont pas anecdotiques.

Certain livre nous sont plus disponible, c'est le cas pour moi avec celui-ci.

J'ajoute que la postface de Margaret Atwood était intéressante.

il existe une très belle adaptation, Rachel, Rachel, réalisé par Paul Newman avec sa femme Joanne Woodward... extra!

je pense l'avoir vu mais une nouvelle fois me tente, pour les deux acteurs et tout particulièrement Paul Newman

Bédoulène a écrit:

tout particulièrement Paul Newman

dans ce cas, faudra voir un autre film
Rachel, Rachel, il l'a réalisé, mais n'y joue pas
en considérant l'année de production et ton intérêt pour Joanne Woodward et Paul Newman, je suis sûre que tu l'as déjà vu... il est vraiment bien et redonne cette atmosphère du livre...

merci Kena !

Bédoulène a écrit:

un grand merci à Aériale pour son choix du livre de la chaine !

Si je vous dis que je lirai les autres livres que je trouverai de Margaret Laurence vous aurez compris combien j'ai aimé ma lecture de "la divine plaisanterie"

Oh comme je suis contente, Bédoulène! Un livre qui m'avait marquée (mon premier. Merci Bix) et comme toi, j'avais eu très envie de découvrir les autres (du cycle Manawaka)

Je l'ai lu il y a un bon moment, mais il me reste cette idée d'empêchement, tu as tout a fait raison quand tu dis ceci:

Citation :

Je trouve que Rachel se censure parce qu'elle est contrainte :  d'une part par la société à laquelle elle appartient et qui met en exergue" l'apparence" ; être correct c'est le mot qu'elle emploie souvent  et d'autre part par le  chantage affectif de sa mère, laquelle d'ailleurs continue à vivre dans son temps..

J'avais beaucoup aimé ses fameux dialogues intérieurs et l'émancipation qui en résultait. Et je me souviens de l'humour aussi, toujours très présent!