La Presse (articles et magazines littéraires).

Petite perle aujourd'hui dans les kiosques, le numéro un de La Revue internationale des livres & des idées. Je n'en suis qu'au premier article, concernant un auteur que j'aime beaucoup : Jean Potocki et je ne suis pour le moment pas déçue, loin de là...

Détails : http://www.fabula.org/actualites/article20036.php

Senhal a écrit:

Petite perle aujourd'hui dans les kiosques, le numéro un de La Revue internationale des livres & des idées. Je n'en suis qu'au premier article, concernant un auteur que j'aime beaucoup : Jean Potocki et je ne suis pour le moment pas déçue, loin de là...

Détails : http://www.fabula.org/actualites/article20036.php

Citation :

avec un tiers de comptes rendus de livres non disponibles en langue française

c'est pas un peu frustrant ça ? si tu t'aperçois que t'adore un livre mais qu'il est uniquement édité dans sa langue originale... Moi ça m'énerverait

Article trouvé sur lemonde.fr

Philippe Besson coupable d'atteinte à la vie privée

Citation :

Vingt-trois ans après ses débuts, l'affaire Grégory occupe toujours la justice. Le Tribunal de grande instance de Paris a condamné, lundi 17 septembre, le romancier Philippe Besson et les éditions Grasset à verser 15 000 euros de dommages et intérêts à Christine et Jean-Marie Villemin, les parents du jeune garçon assassiné, pour atteinte à la vie privée, à travers un livre, L'enfant d'octobre.


L'écrivain et l'éditeur ont aussi été condamnés à 20 000 euros de dommages et intérêts, pour diffamation envers la mère de Grégory, ainsi qu'à 5 000 euros de frais d'avocats. Un communiqué judiciaire devra être inséré dans chaque exemplaire vendu de L'Enfant d'octobre.

C'est en effet la publication, au printemps 2006, de ce récit - 35 000 exemplaires vendus à ce jour - librement inspiré de la célèbre affaire qui avait déclenché la colère des Villemin. Dans ce texte présenté comme un "roman", l'écrivain puisait dans les articles de presse pour revenir sur la mort de l'enfant, retrouvé noyé dans la Vologne en octobre 1984. Mais, entre les différents chapitres du livre, il y ajoutait, en italique, les pensées "imaginaires" de la mère de l'enfant. Un récit largement empathique. Niché dans la tête de Christine Villemin, Besson reproduisait ses chagrins comme ses colères.

Lors du procès, l'avocate de Christine Villemin, Me Anne Boissard, a fait valoir que sa cliente, un temps suspectée d'assassinat, avait bénéficié d'un non-lieu et n'avait pas besoin d'un nouveau défenseur, en l'occurence Philippe Besson.

A l'écrivain et à l'éditeur, qui affirmaient que les personnages du récit n'étaient pas réels mais mythologiques, sortis d'une histoire qui avait elle-même et depuis longtemps dépassé la réalité, elle rétorquait que des époux Villemin aux avocats et au juge, tous les protagonistes du fait divers avaient conservé, sous la plume de Besson, leur identité.

Le Tribunal a manifestement été sensible à cet argument : les dommages et intérêts infligés sont élevés. Dans l'attente des attendus complets de la décision, non encore notifiés, l'éditeur se réserve la possibilité de faire appel. Contacté par Le Monde, Philippe Besson n'a pas souhaité s'exprimer.

Nathaniel Herzberg

Article paru dans l'édition du 21.09.07.

article dans Lire qui répond au tien sentinelle.

Béatrice Roman-Amat dans Lire a écrit:

L'affaire des "bébés congelés" avait frappé l'opinion au cous de l'été 2006. En la choisissant pour point de départ de son roman Le cimetierre des poupées, Mazarine Pingeot a créé la polémique au coeur de l'été. Elle déclare pourtant que le livre n'a rien à voir avec cette affaire. Choqués par l'utilisation du drame à des fins romanesques, des proches de la famille Courjault, avant même de l'avoir lu, ont lancé une pétition pour retarder sa sortie et protéger ainsi les enfants du couple. Si Véronique Courjault a été mise en examen et incarcérée à Orléans, le jugement ne devrait en effet intervenir qu'à l'automne 2008.
Mazarine Pingeot a construit une fiction à partir du fait divers, sans se faire journaliste ni chercher à percer la psychologie des membres de la famille Courjault. Elle se dit fascinée par le caractère métaphysique du crime d'infanticide, alors qu'elle attend son deuxième enfant. Là où la défense parlait d'un couple resté très uni, son roman invente un couple déchiré, rongé par la jalousie compulsive de l'homme et les déséquilibres de la femme, persuadée d'avoir sauvé son bébé de l'impureté de la vie en le tuant. Mazarine Pingeot ne mentionne le mot "congélateur" qu'à la page 153, pour un court roman qui en compte 155. On ne saurait évidemment contester le droit de Mazarine Pingeot à écrire yb rilab s'inspirant d'un fait divers, mais cette démarche pose la question d'un tel schéma dabs la littérature française.
Après Philippe Besson et son Enfant d'octobre qui revenait sur le meurtre du petit Gregory ou encore, en cette rentrée, un roman d'Anne Constance Vigier inspiré de l'affaire Lubin, on peut se demander si pareille tendance ne traduirait pas une crise de l'imagination chez certains écrivains français, une incapacité à créer un univers propre.
Mazarine Pingeot, que François Mitterand a protégée tant que possible de l'exposition médiatique mais qui posait en août en couverture de Paris Match, se dit sensible au respect de la vie privée et nie vouloir porter atteinte à l'intimité de la famille Courjault. Plus que la personnalité de la fille cachée de la République, c'est la possibilité que la lecture du livre influe sur le jugement des jurés qui inquiète les proches de Jean-Louis et Véronique Courjault

je trouve qu'utiliser l'actualité, des faits divers ou autres faits réels n'est pa foncièrement un manque d'imagination ou une tare quelconque chez un écrivain (et un artiste en général). On est tous influencés par le monde qui nous entoure, et certaines histoires ont un écho important en nous qui fait qu'on se l'approprie.
Là où on peut attentif c'est si le roman sort avant la fin du procès, alors oui ça pose quelques questions quant à l'influence qu'il peut avoir sur l'opinion public, sur le jury... etc... en même temps ils sont censés être le plus impartial possible, et justement ne prêter aucune attention aux rumeurs, infos ou livres concernants l'affaire.

Là aussi où je me pose question par rapport à ce genre de romans, ce n'est pas le manque d'imagination, mais le manque de travail et d'appropriation du sujet. On peut partir d'un fait, d'une phrase, mais si on ne veut pas faire un travail de journaliste, notre histoire ne doit pas être celle parut dans tous les journaux.

Au programme dans le Muze d'octobre :) :

-Une interview de Zadie Smith, à l'occasion de la sortie de son livre
De la beauté.
-Une nouvelle inédite de Werber (mouais bon c'est pas ce qui me passionne le plus,hein )
-Dans la rubrique "Destin", cette semaine, c'est au tour d'Irène Nemirovsky.
-Rubrique "Au coeur d'un grand classique" : le n° parle du Don Quichotte de Cervantes.
-Un grand dossier sur la nature : Du jardin d'Eden au cri d'alarme.

Et puis évidemment, des extraits de livres, des critiques, des pages musique, etc

Télérama a écrit:

e CSA a donc tranché. Nicolas Sarkozy va pouvoir continuer à se montrer à la télévision sans avoir le chrono sous la gorge. Saisi la semaine dernière par François Hollande et le député Didier Mathus, qui réclamaient que le temps d’exposition à l’antenne du président soit comptabilisé au même titre que celui du gouvernement, la haute instance a jugé urgent de ne rien faire. « Le temps de parole du président de la République n’a jamais été pris en compte selon les règles définies depuis 82, justifie-t-elle. Le président de la République ne s’exprime pas au nom d’un parti ou d’un groupement politique ».
Rappelons, pour ceux qui, depuis six mois, auraient eu l'impression que l'omni-président ne quittait plus l'écran, qu’il ne s’agit pas seulement d’une impression. Selon l’étude de l’Ina’Stat (le baromètre des journaux télévisés de l’Institut national de l’audiovisuel), entre mai et août 2007, Nicolas Sarkozy est apparu à l’écran la bagatelle de... 224 fois, pulvérisant les scores de son prédécesseur sur des périodes équivalentes. Petit joueur, Chirac n’a pris l’antenne que 94 fois entre mai et août 1995 et seulement 75 fois de mai à août 2002... Quoiqu’il en soit, la question reste posée : faut-il changer les règles d’équilibre du temps de parole, ou s’agit-il pour les médias, d’apprendre à doser les sujets liés de près ou de loin à l’hyperactif président ?

Personnellement je suis d'accord avec le fait que Le président de la République ne s’exprime pas au nom d’un parti ou d’un groupement politique. Normalement il est au-dessus de tout ça. Et pour Sarkosy on peut reconnaître qu'il a l'air de s'entourer de qui l'interesse au-delà des couleurs...
Mais je trouve tout de même qu'on le voit trop et ce, surtout à cause des médias qui le suivent partout pour tout et n'importe quoi... il faut donc, à mon avis, qu'ils apprennent à doser les sujets liés de près ou de loin à l’hyperactif président ?

un nouveau magazine a vu le jour:



site: ICI

Je ne sais pas où le mettre alors j'arrive ici. Le magazine MUZE (plutôt agréable et concis) sort un hors série consacré à 16 "destins de femmes d'exception". C'est forcément bref mais pas mal fait...

Virginia Woolf
Carson Mc Cullers
Christine de Pizan
Marguerite Duras
Irène Némirovsky
Françoise Sagan
Louise Bourgeois
Charlotte Perriand
Tina Modotti
Françoise Dolto
Sophie Scholl
Soeur Emmanuelle
Hannah Arendt
Ingrid bergman
Ella Fitzgerald
Françoise Dorléac

Idéal dans le train, sur la plage, ou dans un transat!

[Post déplacé]

ça me dit bien ce magazine. Peut-être que je vais me l'acheter si j'y pense (je n'entre jamais dans les trucs de presse)

acheté le Magazine Littéraire l'autre jour parce que ça causait de Malraux... donc lu les articles légers mais pas inintéressant par contre le reste du magazine... ça m'inspire pas des masses, je ne sais pas si c'est pareil pour les autres titres de la presse littéraire ou si c'est moi qui ne suis pas fait pour ?

A part l'inévitable rentrée littéraire, Le Magazine littéraire du mois de septembre se penche sur "le paradoxe Zola" à travers un dossier très complet.

Dans le dernier numéro de Télérama, une enquete sur la lecture.

"Lecture : Une page se tourne.
Pas le temps... L' esprit ailleurs... Les amateurs de livres sont en petite forme. Seuls les best sellers trouvent voix au chapitre. La lecture passe-temps a-t-elle supplanté la lecture passion ? L' age d' or de la littérature est-il révolu" ?

darkanny a écrit:

A part l'inévitable rentrée littéraire, Le Magazine littéraire du mois de septembre se penche sur "le paradoxe Zola" à travers un dossier très complet.

Tu l'as lu, darkanny ? Pourquoi parler de 'paradoxe' ? (après Proust je pense que je vais tenter l'intégrale des Rougon-Macquart...).