La Presse (articles et magazines littéraires).

Paradoxe entre l'artiste de roman et l'intellectuel engagé.

J'ai déjà lu quelques articles, c'est pourquoi je l'ai mentionné....car moi aussi j'ai l'intention de me replonger dans Zola.

shanidar a écrit:

(après Proust je pense que je vais tenter l'intégrale des Rougon-Macquart...).

Et La comédie humaine, tu n'y penses pas ?

J'ai fait un grave rejet du Lys dans la vallée et depuis je fuis Balzac...

N.B. : je ne vois pas bien où se situe le paradoxe pour Zola et je vais donc essayer de penser à jeter un œil sur ce Magazine Littéraire. Merci !

Moi aussi, la première fois que je l'ai lu, j'ai fait un gros rejet du Lys dans la vallée. Alors que j'avais adoré plein d'autres de ses romans avant, et que la deuxième fois, lorsqu'on avait fait ici une lecture commune du fameux Lys, je l'ai vu d'un autre oeil. D'autres romans ou nouvelles pourraient peut être mieux te convenir.

J'ai La Peau de chagrin dans un coin mais si tu as d'autres propositions à me faire, je suis toute ouïe.

Je pensais aussi me faire l'intégralité des Rougon, comme ça tranquilou, d'une traite, puis je n'ai pas fini le premier tome.
Je pense que je vais piocher pour le prochain dans un volume qui développe un thème qui m'attirera davantage, plutôt que de me forcer à les lire dans l'ordre.

bix229 a écrit:

Dans le dernier numéro de Télérama, une enquete sur la lecture.

"Lecture : Une page se tourne.
Pas le temps... L' esprit ailleurs... Les amateurs de livres sont en petite forme. Seuls les best sellers trouvent voix au chapitre. La lecture passe-temps a-t-elle supplanté la lecture passion ? L' age d' or de la littérature est-il révolu" ?

Un sujet qui m'intéresse, si tu peux nous donner ce qui en ressort, ce serait chouette. Répondent-ils aux questions que tu poses?

shanidar a écrit:

J'ai La Peau de chagrin dans un coin mais si tu as d'autres propositions à me faire, je suis toute ouïe.

J'aime bien La peau de chagrin, pourquoi pas celui-ci. Dans le genre nouvelle, Le chef d'oeuvre inconnu et L'élixir de longue vie peuvent être des choix recommandables. Dans les romans, pourquoi pas Eugénie Grandet ou Le père Goriot, allons droit aux grandes oeuvres.

ArturoBandini a écrit:

bix229 a écrit:

Dans le dernier numéro de Télérama, une enquete sur la lecture.

"Lecture : Une page se tourne.
Pas le temps... L' esprit ailleurs... Les amateurs de livres sont en petite forme. Seuls les best sellers trouvent voix au chapitre. La lecture passe-temps a-t-elle supplanté la lecture passion ? L' age d' or de la littérature est-il révolu" ?

Un sujet qui m'intéresse, si tu peux nous donner ce qui en ressort, ce serait chouette. Répondent-ils aux questions que tu poses?

J' ai cherché l' article sur Google, mais ne l' ai pas trouvé. Je vais essayer de t'envoyer la photocopie.

(c'est mal les gars !)

Blazac n'exagère pas quand il fait des tartines sur la beauté du coin du Lys dans la vallée.

animal a écrit:

(c'est mal les gars !)

C'est qui, les gars ?

Quand à ma prononcer sur les beautés de la région, j'ai besoin de voir pour croire. Mais la fameuse rencontre parfumées n'aura jamais lieu, j'ai l'impression.

Balzac ne serait-ce que pour Le père Goriot, il faut foncer Shanidar !

J'ai bien aimé La cousine Bette, Le colonel Chabert.

Arabella a écrit:

animal a écrit:

(c'est mal les gars !)

C'est qui, les gars ?

Quand à ma prononcer sur les beautés de la région, j'ai besoin de voir pour croire. Mais la fameuse rencontre parfumées n'aura jamais lieu, j'ai l'impression.

Je connais un super bar qui rouvre bientôt ses portes.

(je cogite lentement certes, mais sûrement).


les gars c'est arturo et bix !

Oui, c'est vrai, c'est mal les photocopies.

Tu coup, j'ai lu le fameux article. Arturo, rien de révolutionnaire. Article typique, dont la structure rappelle les fameuses dissertations du lycée.

Thèse : la lecture va mal. Chiffres alarmistes sur la baisse des lecteurs, du nombre de livres lus. Evidemment encore plus prononcé chez les hommes que chez les femmes. Encore plus chez les jeunes. Ensuite même constat en ce qui concerne le nombre d'exemplaires vendus. Encore plein de chiffres. Plus les ventes diminuent plus le nombre de titres augmente. Concurrences de nouveaux média, les romans sont remplacés par d'autres supports, la série télé est devenue "le roman populaire d'aujourd'hui". Dans le futur, les lecteurs de livres exigeants risquent d'être aussi peu nombreux que des lecteurs de textes latins aujourd'hui.

Mais évidemment cela se termine sur une note plus optimiste (l'antithèse) : la créativité est toujours là. Un éditeur qui dit qu'il n'a jamais lu autant de bons manuscrits. Un libraire qui n'a jamais reçu autant de bons livres à vendre. "La littérature française reste en excellente santé". Mais comment toute cette qualité peut elle séduire de nouveaux lecteurs, surtout jeunes ? Nouveaux usages (?) devenir plus abordable sans céder sur l'exigence (?), le problème du prix avec des publics habitué à la gratuité Internet. "Peut être alors ne sera-t-il pas condamné au sort de la poésie en latin.."

Arabella a écrit:

"Peut être alors ne sera-t-il pas condamné au sort de la poésie en latin.."

Odi profanum uulgus et arceo...