Leonardo Padura [Cuba]

Bédoulène a écrit:

bonne idée !

va falloir du temps, car j'ai quatre livres sur le feu en même temps

il était là... mais malheureusement, malheureusment je n'ai pas eu le temps de l'aborder pour parler avec lui... ce sera pour une autre fois

Oh ! c'est trop gentil d'avoir pris la photo !

merci Kena !

Merci Kenavo,

il ne vient jamais dans le sud...?

Chamaco a écrit:

il ne vient jamais dans le sud...?

il semble qu'il aime la Bretagne c'est sa deuxième participation aux Etonnants Voyageurs
lors du Festival, il faisait partie d'une rencontre que les organisateurs enregistrent et mettent par la suite en ligne... si c'est le cas, je vais donner le lien dès qu'il est dispo

kenavo a écrit:

Chamaco a écrit:

il ne vient jamais dans le sud...?

il semble qu'il aime la Bretagne c'est sa deuxième participation aux Etonnants Voyageurs
lors du Festival, il faisait partie d'une rencontre que les organisateurs enregistrent et mettent par la suite en ligne... si c'est le cas, je vais donner le lien dès qu'il est dispo

tu nous avais montré le précédent, je me trompe?.
Donc c'est râpé, va falloir monter au pays des crêpes..

Chamaco a écrit:

tu nous avais montré le précédent, je me trompe?.

tout à fait

pas de visuel pour l'instant, mais il y a une rencontre en ligne qu'on peut réécouter: ici

Chamaco a écrit:

Donc c'est râpé, va falloir monter au pays des crêpes..

yammie

"Ce qui désirait arriver"




Commencé ce recueil de nouvelles, lu la première, les retrouvailles furtives de deux amis que les hasards de la vie avaient séparés, l'un journaliste en mission en Angola termine celle ci à Madrid à la recherche d'une expo des oeuvres de Valasquez, l'autre exité en Espagne, ayant fui Cuba des années avant lorsque les homosexuels pouvaient quitter l'île à partir de Mariel. un des moyens de s'en debarrasser, Une rencontre due au hasard, une belle page d'amitié et de tristesse. Padura décrit un journaliste qui semble bien être lui même jeune, certains détails le trahissent. Je crains fort que ces récits ne me deglinguent le moral, mais c'est tellement bien écrit, bien conté que je ne puis m'empêcher de continuer, la seconde nouvelle avec ses boléros va éclater de nostalgie...

"Quatre saisons à La Havane," c'est le titre de la série tirée des polars de Padura (les quatre saisons), à surveiller pour la sortie, deux sont terminés c'est sur...

Chamaco a écrit:

"Quatre saisons à La Havane," c'est le titre de la série tirée des polars de Padura (les quatre saisons), à surveiller pour la sortie, deux sont terminés c'est sur...

et ben, je vais certainement y jeter un oeil, merci pour l'information

seconde nouvelle du recueil «Ce qui desirait arriver», le boléro, extrait :

«Après avoir vécu
vingt déceptions
une de plus, qu’importe.
Une fois que tu sais
ce que te réserve la vie
tu ne dois pas pleurer.
Il faut accepter
que tout est mensonge
que rien n’est vérité.
Il faut vivre chaque instant de bonheur
il faut jouir autant que tu le pourras,
car à l’heure du bilan, finalement
la vie est un rêve
et tout s’en va.
La réalité, c’est naître et mourir,
pourquoi sombrer dans  une telle anxiété,
tout n’est qu’une éternelle souffrance,
le monde est ainsi fait...sans bonheur.»

je note , je note !!!!!!!!!!!!

merci Chamaco !

C'est beau. Et pourtant j'ai toujours un peu de mal avec la poésie. Merci Chamaco!

Merci les amies, tres content de partager sur des goûts que nous avons en communs , pour ce qui est des boléros et pour ceux ou celles qui ne le savent pas ou qu'ils n'ont pas vu ce fil : ici pour le bolero, ou celui sur La Havane : ici, pero hay que buscar   , le boléro est une vieille chanson romantique cubaine, tres à la mode avant la Révolution, mais encore de nos jours dans les casas de la trova (les maisons de troubadours) ou lors des fêtes dans la campagne cubaine, mais pour la campagne prevoir des boules quiès, un soir à une fête à Melena del sur dans le Cuba profond une des chanteuses de bolero a mis en peril l'integrité de mes tympans, c'était vraiment "insoportable" , vaut mieux les casas de la trova là ce seront de tres bons chanteurs et chanteuses (plutot chanteuses d'ailleurs), le bolero est souvent triste et désabusé et Padura dans son dernier livre y consacre une de ses nouvelles où il raconte le souvenir d'un homme agé se rappelant d'une aventure avec une chanteuse de boléro en y mettant la forme adequate au type de musique..

Un détective à La Havane

Ne cherchez pas ce livre dans votre librairie…

Citation :

Offert par les éditions Métailié, pour tous les Kubers
Ne peut être commercialisé

Quand j’ai vu l’annonce de ce Kube je suis allée voir de plus près de quoi il s’agit… et j’ai opté pour celui d’octobre pour avoir ce livre de Leonardo Padura.
Inconditionnelle de Mario Conde, il me le fallait !

Il y a deux textes dans ce petit livre : Un détective à La Havane où il raconte comment Mario Conde a vu le jour et puis Une affaire de famille, petite histoire qui met son fameux alter-ego au centre.

Retrouver un de mes personnages favoris dans ces deux récits, aussi bien non-fictif que fictif, m’a tout simplement donné envie de reprendre les romans de lui et relire quelques-unes de ses enquêtes.

Amateur d’alcools forts, il serait aussi un amoureux de la littérature (un écrivain différé plus que frustré), avec des goûts esthétiques très précis. Malgré ses penchants d’ermite, il ferait partie d’une tribus d’amis au sein de laquelle il trouverait la chaleur humaine, une forme de supplément d’âme lui permettant de pratiquer une de ses religions : le culte de l’amitié et de la fidelité. Il serait aussi nostalgique, intelligent, ironique, tendre, amoureux, sans attaches ni ambitions matérielles.

Leonardo Padura est arrivé à mettre tout cela dans les sept romans qui ont été publié jusqu’à ce jour avec Mario Conde.

Il mentionne dans ce texte aussi que Conde va poursuivre son évolution… je reste donc pleine d’espoir de le revoir bientôt dans une autre aventure !