Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.
Parfum de livres… parfum d’ailleurs
Littérature, forum littéraire : passion, imaginaire, partage et liberté. Ce forum livre l’émotion littéraire. Parlez d’écrivains, du plaisir livres, de littérature : romans, poèmes…ou d’arts…
Messages : 7078 Inscription le : 02/09/2009 Localisation : Besançon
Sujet: gamin au vélo Sam 21 Mai 2011 - 19:27
Oui ne t'attends surtout pas au miracle.
traversay Flâneur mélancolique
Messages : 10160 Inscription le : 03/06/2009 Age : 66 Localisation : Sous l'aile d'un ange
Sujet: Re: Les frères Dardenne Dim 22 Mai 2011 - 23:56
darkanny a écrit:
Pas été super emballée.
Moi, non plus.
Beaucoup d'analystes ont noté, à juste titre, que Le gamin au vélo est le film le moins noir, ou le plus tendre, si l'on préfère, des frères Dardenne. En revanche, ce qui est moins souligné, c'est qu'il s'agit de leur scénario le moins abouti et qui pêche, au moins en deux endroits, par des incohérences ou, autrement dit, par des facilités gênantes qui rendent le récit peu crédible dans son déroulement. Primo, quand Cécile de France (impeccable, par ailleurs) accepte d'accueillir ce gosse à problèmes sans l'ombre d'une hésitation. Dans leur cinéma social, le duo belge n'aime généralement pas s'embarrasser de connotations psychologiques, mais là, l'ellipse est un peu grosse. Secundo, quand le gamin en question, démon sympathique et fragile, obnubilé par l'image du père, après avoir commis une grosse connerie, devient soudain un ange sage comme une image voguant vers un happy end pas très convaincant. Pour le reste, on y retrouve l'univers habituel des Dardenne, avec quelques moments de vérité qui renvoient au cinéma de Pialat, avec une image plus que lumineuse que d'ordinaire et une utilisation nouvelle de la musique, surprenante et pas spécialement bienvenue. Paradoxalement, leur film le plus optimiste depuis leurs débuts est peut-être bien également leur moins achevé. Ce gamin au vélo ne pédalerait-il pas un peu dans la semoule ? La preuve : il n'a pas obtenu la Palme d'or à Cannes, seulement le Grand prix du jury (oups).
Marko Faune frénéclectique
Messages : 17930 Inscription le : 23/08/2008 Age : 56 Localisation : Lille
Sujet: Re: Les frères Dardenne Lun 23 Mai 2011 - 0:42
Le gamin au vélo
Il y a d'abord un gamin génial (donc formidablement dirigé) qui fait croire à son personnage avec rage. Un gamin qui fonce droit devant (constante de tous les personnages principaux de leurs films), têtu, déterminé, inquiet, et déchirant. Un fuite en avant qui ne peut se terminer que par une chute pour que son rythme puisse enfin se ralentir. Le choix musical du 2e mouvement du 5e concerto pour piano "L'empereur" de Beethoven (première utilisation de musique dans leurs films?) est caractéristique de cette construction. Ils ne font entendre que 2 mesures du début qui s'interrompent brutalement et recommencent inlassablement avant que le morceau entier puisse se dérouler au moment du générique final dans son climat de douceur mélancolique. Le scénario est très simple et pas forcément totalement convainquant mais ils lui donnent une authenticité et une intensité qui captivent comme dans une sorte de thriller. Les scènes d'éclatement de violence sont très fortes (la scène d'automutilation dans la voiture notamment). On s'attache à ce gamin et le regard que porte Cécile de France (parfaite) sur lui est merveilleux de générosité et de sensibilité. Les frères Dardenne font ressentir sans faire de psychologie l'engrenage d'une violence potentielle (après tout le jeune dealer était une sorte de Cyril quelques années avant) et la frontière ténue entre le dérapage vers la délinquance ou l'apaisement lorsqu'un enfant souffre de carences et d'abandon. La force des Dardenne est dans leur puissance de mise en scène qui donne des allures de tragédies universelles et morales à de petites histoires en apparence ténues. Avec surtout une profonde humanité.
Le 2e mouvement du 5e concerto de Beethoven (qu'on entend dans beaucoup de films dont "Le cercle des poètes disparus"):
Marko Faune frénéclectique
Messages : 17930 Inscription le : 23/08/2008 Age : 56 Localisation : Lille
Sujet: Re: Les frères Dardenne Lun 23 Mai 2011 - 1:07
traversay a écrit:
quand le gamin en question, démon sympathique et fragile, obnubilé par l'image du père, après avoir commis une grosse connerie, devient soudain un ange sage comme une image voguant vers un happy end pas très convaincant.
Et pourtant beaucoup de gamins carencés sont capables d'avoir des accès de violence et de cruauté puis de redevenir affectueux et respectueux des règles quand le contexte le favorise. Et la fin ne m'apparait pas comme un happy end. Il va devoir trimballer pas mal de casseroles et on le voit s'éloigner sans savoir de quoi demain sera fait. D'autant plus qu'après le traumatisme qu'il vient de subir on ne sait pas s'il ne va pas s'effondrer 10m plus loin. Il reste en danger, en suspens, et l'apaisement n'est peut-être qu'une trêve. C'est ce qui justifie cet arrêt presque frustrant de la fin.
Marie Zen littéraire
Messages : 9564 Inscription le : 26/02/2007 Localisation : Moorea
Sujet: Re: Les frères Dardenne Lun 23 Mai 2011 - 1:35
Citation :
Le choix musical du 2e mouvement du 5e concerto pour piano "L'empereur" de Beethoven (première utilisation de musique dans leurs films?) est caractéristique de cette construction.
Ils aiment Beethoven.. J'avais noté la sonate N°32 à la fin du Silence de Lorna, même si le lien mis n'est plus actif.
eXPie Abeille bibliophile
Messages : 15620 Inscription le : 22/11/2007 Localisation : Paris
Sujet: Re: Les frères Dardenne Lun 23 Mai 2011 - 7:53
Marie a écrit:
Citation :
Le choix musical du 2e mouvement du 5e concerto pour piano "L'empereur" de Beethoven (première utilisation de musique dans leurs films?) est caractéristique de cette construction.
Ils aiment Beethoven.. J'avais noté la sonate N°32 à la fin du Silence de Lorna, même si le lien mis n'est plus actif.
Ah oui :
(c'est a même l'air d'être écrit en Japonais dans la bande-annonce).
darkanny Zen littéraire
Messages : 7078 Inscription le : 02/09/2009 Localisation : Besançon
Sujet: Re: Les frères Dardenne Lun 23 Mai 2011 - 10:42
C'est vraiment un scénario bien mince et l'aspect peu crédible de l'ensemble qui me gênent, si c'est de réalisme social dont il s'agit, il y a quand même des choses difficiles à croire dans cette histoire comme l'a souligné traversay.
Spoiler:
La famille d'accueil qui n'en est pas une (car Cécile de France est célibataire si je ne m'abuse) si rapidement établie. Les 2 coups de batte de base ball si froidement envoyés, je veux bien croire que l'enfant soit désorienté mais capable d'envoyer comme ça deux personnes au tapis comme s'il était un caïd(n'oublions pas qu'il a 12 ans) ça me paraît gros. Le libraire agressé pardonne avec une facilité surprenante.
Marko Faune frénéclectique
Messages : 17930 Inscription le : 23/08/2008 Age : 56 Localisation : Lille
Sujet: Re: Les frères Dardenne Lun 23 Mai 2011 - 10:52
darkanny a écrit:
C'est vraiment un scénario bien mince et l'aspect peu crédible de l'ensemble qui me gênent, si c'est de réalisme social dont il s'agit, il y a quand même des choses difficiles à croire dans cette histoire comme l'a souligné traversay.
Spoiler:
La famille d'accueil qui n'en est pas une (car Cécile de France est célibataire si je ne m'abuse) si rapidement établie. Les 2 coups de batte de base ball si froidement envoyés, je veux bien croire que l'enfant soit désorienté mais capable d'envoyer comme ça deux personnes au tapis comme s'il était un caïd(n'oublions pas qu'il a 12 ans) ça me paraît gros. Le libraire agressé pardonne avec une facilité surprenante.
Pour la famille d'accueil ça ne me parait pas invraisemblable. Notamment en Belgique où on peut parrainer un enfant en difficulté bénévolement (elle doit l'accueillir au départ de temps en temps) quand la famille d'origine est défaillante ou dépassée. Cette famille d'accueil pouvant être une femme seule (ceci-dit Cécile de France a un partenaire dans l'histoire) ou même un couple homosexuel. C'est encadré par les services sociaux et le parrainage peut s'intensifier comme dans le cas du film où il n' y a plus personne pour s'en occuper (la grand mère est décédée et le père rejetant). Cela doit pouvoir aboutir éventuellement à une adoption. Ce qui est bien dans le film c'est la façon dont tout le monde (à part le père) cherche le bien de l'enfant et c'est lui qui choisit cette femme spontanément. La réaction du libraire agressé est surprenante mais humaine. Il y a parfois des gens capables de comprendre un certain contexte. D'ailleurs le fils lui-même refuse. Le coup de batte? Ok c'est un peu too much mais on a vu combien ce gamin était dans l'agir et influençable (surtout s'il croit trouver un père de substitution auquel il est prêt à tout donner). Non dans l'ensemble ça n'est pas trop bancal. Je pense même que les Dardenne partent de réalités concrètes pour élaborer leurs scénarios. Ensuite ils y ajoutent leurs propres questionnements moraux. Et leur style.
Pour info: Parrainage d'enfants
Citation :
Le parrainage de proximité est une action de solidarité qui vous permet d’apporter un soutien affectif et éducatif à un enfant, un adolescent ou un jeune qui vit près de chez vous. En partageant régulièrement des moments privilégiés, vous aidez un enfant ou un adolescent à grandir, vous accompagnez un jeune vers l’autonomie. Vous tissez avec lui un lien authentique et unique. En devenant son parrain ou sa marraine, vous enrichissez son histoire, vous enrichissez la vôtre.
Et c'est peut-être l'un des intérêts du film que de susciter les questionnements et les échanges qu'on a ici sur ce sujet...
Marko Faune frénéclectique
Messages : 17930 Inscription le : 23/08/2008 Age : 56 Localisation : Lille
Sujet: Re: Les frères Dardenne Lun 23 Mai 2011 - 11:17
Une interview des Dardenne qui parlent notamment du thème de la "Bonté": Interview
Marko Faune frénéclectique
Messages : 17930 Inscription le : 23/08/2008 Age : 56 Localisation : Lille
Sujet: Re: Les frères Dardenne Lun 23 Mai 2011 - 12:22
Un aspect qui m'avait échappé mais qui est intéressant:
Citation :
Moins fataliste qu'à l'accoutumée, cette œuvre réserve des instants quasi « bibliques », avec un père sacrifiant son enfant, un ange du mal, une tentation, une lapidation et une résurrection. Un « programme » dense traité avec une confondante simplicité.
Avadoro Zen littéraire
Messages : 3501 Inscription le : 03/01/2011 Age : 39 Localisation : Cergy
Sujet: Re: Les frères Dardenne Mer 25 Mai 2011 - 21:05
Le gamin au vélo
J'ai beaucoup aimé la proposition de départ : le "gamin" est un bloc d'énergie pure, bouleversant dans son obstination. A lui seul, il offre au film sa raison d'être, et sa présence suffit pour apporter un souffle à la mise en scène. Malheureusement, je trouve que les frères Dardenne ne parviennent pas à soutenir une tension, et prolonger l'état de grâce rendu possible par la création de ce personnage. Le scénario m'a aussi gêné, moins sur le plan de la crédibilité que sur la multiplication des rebondissements. Le récit finit en effet par surligner tout ce qui a déjà été évoqué par la mise en scène, et n'apporte aucune valeur ajoutée au sujet. Dans ces conditions, les personnages secondaires semblent perpétuellement rester en retrait...même Cécile de France et Jérémie Rénier, qui ont tendance à surjouer les émotions liées à leur relation au gamin. C'est dommage, car les thèmes évoqués sont intenses, et le film est parsemé de très belles idées et de moments de bravoure. Mais j'ai eu l'impression que les Dardenne étaient passés à côté de quelque chose de bien plus fort.
topocl Abeille bibliophile
Messages : 11706 Inscription le : 12/02/2011
Sujet: Re: Les frères Dardenne Jeu 26 Mai 2011 - 10:08
Je suis allée voir « Le gamin au vélo » sans me dire que j’allais voir un film de réalisme social dont j’attendais telle ou telle chose. Je n’ai donc pas été gênée par certaines fragilités du scénario. J’ai vu un film qui m’a émue, qui m’a rappelé que je ne suis pas tellement à plaindre dans ma petite vie bien confortable (voir la pensée du jour de Bix), un film où un enfant en détresse a droit à une attention et une humanité dignes de ce nom, proposée par des gens simples, sans forcément de culture et qui agissent BIEN sans attendrissement inutile. J’ai aimé que des gens en difficulté puissent être heureux, que ce moment de l’histoire de Cyrille ait un heureux dénouement, sans prédire pour autant de son avenir. Une résilience est possible, on ne sait pas si Cyrille saura en profiter, mais il aura eu cette chance à saisir dans son malheur... Tout cela m’a réconfortée. Devant vos commentaires, j’ai pensé à Alberto Manguel qui dit que le lecteur idéal soit savoir passer par dessus les invraisemblances qui ne sont qu’un détail négligeable.
J’ai aimé Cyrille ce gamin buté dans sa bulle et son désir désespéré d’être aimé. J’ai adoré Samantha , à la fois admirable et simple dans l’évidence ; je l’ai trouvée parfaitement saine. Sa décision se prend en un instant car elle attendait cela : quelque chose qui va donner un sens à sa vie, l’occasion lui est offerte et elle sait la saisir, il n’y a pas à hésiter... je ne comprend pas que vous acceptiez un coup de foudre au cinéma et que vous n’acceptiez pas cela. Elle prend de façon déraisonnable une décision parfaitement raisonnable finalement. Et puis rien ne nous dit qu’elle n’y avait pas un peu pensé avant, c’est une femme qui a une conscience très forte. Quant au libraire, il a un fils, il a sans doute réfléchi aux questions d’éducation. Il voit bien que ce gamin là a subi une influence, qu’il est sans défense, qu’ il n’a pas la chance de son propre fils, il admire sans doute ce que Samantha a fait, il veut leur donner une chance. Tout le monde ne pardonnerait pas, mais que certains puissent le faire, je le comprend.. Personnellement je crois à la possibilité d’une rédemption, qui passe par la nécessité d’un pardon. Je sais que c’est très naïf, mais je suis sûre que parfois ça marche.
J’ai apprécié , sans l’analyser aussi bien que Marko, l’utilisation de la musique. Toute l’interprétation est magnifique Je ne me suis pas ennuyée une minute
Voila… vous l’avez compris , j’ai beaucoup aimé Le gamin au vélo. Il me conforte dans l’idée naïve qu’il ne faut pas désespérer des gens, qu’ils peuvent être bons.
Marko Faune frénéclectique
Messages : 17930 Inscription le : 23/08/2008 Age : 56 Localisation : Lille
Sujet: Re: Les frères Dardenne Jeu 26 Mai 2011 - 11:05
topocl a écrit:
Voila… vous l’avez compris , j’ai beaucoup aimé Le gamin au vélo. Il me conforte dans l’idée naïve qu’il ne faut pas désespérer des gens, qu’ils peuvent être bons.
Je ne pense pas que ce soit une idée naïve. La bonté existe même si chacun a souvent ses raisons ou motivations plus ou moins conscientes pour en faire preuve. Tu parles d'amour et c'est bien de ça dont il s'agit. D'amour, de compassion, de générosité. Mais le contraire est montré aussi dans le film. Le rejet égocentrique du père (qui pense que la présence du gamin compromettrait sa propre vie intime), la manipulation du caïd de quartier... Les Dardenne mettent le spectateur face à cette complexité humaine et c'est intéressant de voir que les réactions de chacun peuvent faire débat. Comme si on avait du mal à croire qu'un père agressé avec son fils puisse pardonner au moins en partie. Et ce qui peut dérouter dans le scénario peut aussi être considéré comme un recours à des ellipses pour ne pas encombrer la pureté du récit avec l'explication de la mise en place de tout le dispositif social autour du gamin. Ils recentrent l'histoire sur cette fuite en avant et l'apaisement que la bonté autour de lui autorise peut-être.
Aeriale Léoparde domestiquée
Messages : 18120 Inscription le : 01/02/2007
Sujet: Re: Les frères Dardenne Mar 7 Juin 2011 - 8:05
-Le gamin au vélo-
Désolée si j'en contredis certains, mais je me rangerais du côté des avis des moins convaincus. Ce gamin capte indéniablement par sa ténacité et son besoin fou d'être aimé, mais passé les premières démonstrations et la rencontre avec son père (peu d'effets mais une violence brute qui interpelle doublement, notamment cette scène dans la voiture dont parle Marko) je me suis rapidementr ennuyée.
J'ai eté génée, pas tant par les incohérences mais par la lenteur et un scénario qui m'a paru vraiment léger.
Avadoro a écrit:
Malheureusement, je trouve que les frères Dardenne ne parviennent pas à soutenir une tension, et prolonger l'état de grâce rendu possible par la création de ce personnage. les thèmes évoqués sont intenses, et le film est parsemé de très belles idées et de moments de bravoure. Mais j'ai eu l'impression que les Dardenne étaient passés à côté de quelque chose de bien plus fort.
Avadoro le résume ici. Tout repose sur ce gamin, mais la tension initiale du début n'est pas suivie par autre chose d'aussi fort. La 2eme partie nous le montre fragilisé, hésitant, et même si ces réactions sont bien sûr tout à fait plausibles, le passage entre les deux reste un peu survolé. Ne subsistent que les faits et son interprétation du coup en retrait puisqu'il agit sous influence, un support peut-être trop mince pour me tenir en haleine.
Le basculement vers une possible délinquance m'a paru maladroite, un peu lourde et démonstrative, et j'ai suivi tout cela en baillant parfois, sans émotion aucune ensuite. Je veux bien croire que le recours aux ellipses évite d'encombrer la pureté du récit comme le souligne Marko, mais à trop épurer, là il n'est plus resté plus grand chose...
Sujet: Re: Les frères Dardenne Lun 13 Juin 2011 - 19:16
darkanny a écrit:
C'est vraiment un scénario bien mince et l'aspect peu crédible de l'ensemble qui me gênent, si c'est de réalisme social dont il s'agit, il y a quand même des choses difficiles à croire dans cette histoire comme l'a souligné traversay.
Spoiler:
La famille d'accueil qui n'en est pas une (car Cécile de France est célibataire si je ne m'abuse) si rapidement établie.
En Pelgique, une femme célibataire peut avoir accès aux FIV, ce qui explique les voyages de pas mal de françaises... la notion de "famille" n'est pas aussi rigide qu'en France...
Je me range du côté des gens qui ont aimé. Cyril est tout simplement génial. Cécile ne fait pas sa Cécile. Pour le réalisme, oui, ça pêche, mais on s’en fout un peu, on est dans le conte, et on espère de tout cœur que tout s’arrangera. Pas le temps de d’en dire plus, mais je le recommande (et oui, j’ai pleuré un peu).