Le Québec

Je renchéris avec les Îles-de-la-Madeleine. Pour ma part, c'était une troisième fois en cinq étés. Je reviens un peu sur les lieux de ce qui m'a imprégné lors du dernier voyage.

Tout d'abord, le village de La Grave demeure une destination assez incontournable même après trois voyages. Disons que ce voyage-ci a été une préparation pour le prochain. Je vous raconterai rendu à ce stade-là.

À La Grave, il est impossible de manquer les Artisans du sable au moment d'arriver au village, ou sur le retour.



Nous pouvons y trouver des choses fabriquées avec du sable. C'est assez artistique comme concept, et nous pouvons souvent ramener tout plein de souvenirs chez nous.

Une dernière fois, je vous laisse un aperçu de ce qu'est La Grave, vue de la route :



Non loin de La Grave, il est possible d'accéder à une plage assez imposante. Je vous rappelle, il y a nombre de plages et nous pouvons les voir quasiment à l'infini. Les Îles-de-la-Madeleine sont avant tout des plages à perte de vue.

Ainsi donc, la plage Sandy Hook :



Au loin, nous pouvons voir l'Île d'Entrée. Maintenant, je vous montre une vision en pointe de la plage Sandy Hook :



Finalement, vision aérienne-terrestre :



Cette année, je suis allé au festival des châteaux de sable. C'est assez impressionnant à voir dans certains cas de fabrication d'espèce. Toutefois, j'ai été quelque peu rebuté par la philosophie commerciale de l'événement. Point de vue environnemental, les dunes de Sandy Hook, tout comme c'est le cas dans certaines plages des Îles, sont menacées et leur écroulement peut accélérer grandement l'érosion de l'ensemble de l'archipel des Îles. Il est donc préférable de s'abstenir à gravir les dunes hors des sentiers déjà prévus. Souvent, j'ai vu des parents et des enfants jouer au football (soccer) en hauteur sur les dunes. En outre, j'ai vu un employé attitré au festival utiliser un véhicule tout-terrain (quatre roues) sur la plage. Je vous invite à respecter l'intégrité des dunes.

Maintenant que nous reprenons la route pour sortir du village de La Grave, nous pouvons notamment voir ceci en cours de chemin :



Depuis deux voyages, j'ai eu le plaisir de parcourir les routes à vélo. Les Îles-de-la-Madeleine nous permettent plusieurs choses de ce point de vue. Il reste bien sûr encore certains tronçons de route à raccorder pour que la route cycliste soit encore plus praticable et aisée. Je vous recommande tout de même de voir les Îles à vélo et à pied. J'ai notamment parcouru en bonne compagnie une plage longue de 11 kilomètres, Havre-aux-Basques que voici :



Il semblerait que la Dune de l'Ouest qui raccorde L'Étang-du-Nord à Bassin soit un exploit encore plus retentissant à vivre. Nous y marchons notamment dans l'eau lorsque nous arrivons à un goulet.

Côté Étang-du-Nord, nous pouvons visiter un ensemble de sculptures représentant des pêcheurs. Nous pouvons voir en outre sur le site un bateau naufragé à l'air libre. Voici la sculpture des pêcheurs :



Pour une première fois, j'ai passé mon séjour éloigné de «Bassin». Cette partie des Îles-de-la-Madeleine offre un point de vue assez prenant sur un ensemble de falaises rouges, tout comme on peut en voir ailleurs. Toutefois, je dois compter une exception et une fin de séjour à Bassin.

Pour la première fois, j'ai pu me diriger vers Corps-Mort. Parlons-nous d'une créature vivante?



Ou bien...



Rassurez-vous, ce fut une expérience très vivante. Nous pouvons faire de l'exploration sur un bateau qui nous amène de Bassin vers Corps Mort. Nous pouvons y faire de l'observation et de la plongée avec les phoques qui sont dans les environs. Du bateau où j'étais, j'ai pu apercevoir plusieurs phoques qui taquinaient la surface de l'eau en se promenant tout autour des plongeurs et des deux ou trois bateaux qui étaient postés autour de Corps Mort. L'expérience en plongée est encore plus marquante. Il n'y avait pas autant de phoques que nous en aurions eu étant seuls dans les environs, mais les phoques ont quand même fini par se «dégêner» avec nous.

Finalement, au loin :



En photo, c'est «mind-boggling». Imaginez ce que c'est en vrai.

De retour à Bassin, je vous offre un aperçu d'une plage et de falaises :



J'ai triché et même sorti de mon plan... Je vous parle d'une maison. Actuellement, elle est à vendre. Avec la crise économique, de nombreux Madelinots sont contraints à se diriger vers d'autres cieux. Cette maison est tout de même à vendre sur le marché actuel :



Au prix que ça coûte, vaut mieux pas y penser... au moins, si ça donne le goût à quelqu'un par ici... :) Les Madelinots sont accueillants. Ils ont tout de même la manie de s'amuser joyeusement en parlant des «touristes».

À l'année, 13 000 Madelinots vivent sur l'archipel. Lors d'une bonne année touristique, 50 000 touristes peuvent se présenter aux Îles. Vous imaginez les infrastructures et la planification démographique...

Je vous invite à y aller. Le poète Gaston Miron en est resté marqué. Quiconque passe par les Îles n'en ressort presque jamais, en esprit.

C' est une chance que vous avez d' avoir des espaces immenses de liberté, de beauté...

bix229 a écrit:

C' est une chance que vous avez d' avoir des espaces immenses de liberté, de beauté...

En effet, le Québec avec ses nombreux lacs, ses rivières, son fleuve et bout de mer. Sommes assez chanceux.

Merci Jack, des photos fabuleuses.  

Le film" La grande Séduction" m'avait donné envie d'y aller, mes tes photos encore plus.
Tu y vas par bateau ou par avion? par avion le prix est assez élevé je crois.

Merci pour tes impressions Jack-Hubert

bulle a écrit:

Le film" La grande Séduction"  m'avait donné envie d'y aller

ah oui, j'adore ce film... croquignolet et sympa comme tout!

kenavo a écrit:

Merci pour tes impressions Jack-Hubert

bulle a écrit:

Le film" La grande Séduction"  m'avait donné envie d'y aller

ah oui, j'adore ce film... croquignolet et sympa comme tout!

Un village accueillant pour la bonne cause. Voir un médecin  

bix229, Mets en qu'il s'agit d'espace de liberté. Il s'agit tout de même d'une liberté assez méconnue si nous prenons les Îles-de-la-Madeleine et le Rocher Percé à part.

Dans Le Québec. 50 sites incontournables, il est possible de prendre connaissance du mont D'Iberville qui est la frontière naturelle qui sépare le Québec du Labrador (Terre-Neuve). Ce mont se trouve dans Les Torngat, qui est un pays de fjords à la même latitude que la Norvège selon la légende dans le livre.

bulle, il s'agit pas des Îles dans La Grande Séduction, mais d'Harrington Harbour. C'est un village sur la Basse-Côte-Nord qui n'excède pas le millier d'habitants. J'avais d'ailleurs trouvé le film assez «pittoresque».

Pour répondre à ta question, faisons court.

1) En croisière, c'est en haut de 1000$ Canadiens par passager. Je dirais plus 1200-1300$. Nous pouvons faire le voyage en deux ou trois jours, avec des escales.

2) Pour l'avion, le prix n'est pas si dispendieux, mais... disons plus 700 à 1200-1300$ comme chiffres approximatifs. Ça dépend du moment à lequel tu fixes la date de départ, que tu achètes tes billets et tout le tralala.

3) En autocar, c'est 400$ de Québec aux Îles, et 100$ de plus si nous partons de Montréal. Le hic avec Montréal, c'est qu'il y a une escale pour la nuit. Il n'y a pas d'autres frais de passage (traversier, pont).

4) En auto, il faut réserver son passage pour le traversier qui fait la liaison Souris-Îles-de-la-Madeleine plusieurs mois à l'avance (chaque personne est comptée). En outre, nous devons ajouter l'hôtel et le prix de passage sur le pont de la Confédération qui relie le Nouveau-Brunswick à l'Île-du-Prince-Édouard.

5) Il est possible d'embarquer comme simple passager à Souris. Il y a moins de restrictions au niveau des réservations et il est possible d'apporter une bicyclette par exemple. Pour la croisière, il semble même qu'il soit possible d'embarquer sa voiture. Du côté de l'autocar il est même possible d'apporter une bicyclette.

Kenavo, ça fait plaisir de vous parler des Îles. Il y a tant de destinations en ce monde. Il faut trouver les voyageurs en nous pour découvrir des bouts de monde bien dissimulés aux quatre coins de notre chère Terre.

Merci pour l'info Jack.  

Il y a tant de lieux splendides à voir !

Il faudrait que je m'active de renouveler mon passeport.

Merci Jack-Hubert pour le reportage photos.

Au moins, si je vous donne le goût à la bouche, même si ça risque d'être salé... en sortant de la mer et du sable plein les poches.

Juste splendide. Encore  !

Qui doutait encore que j'allais parler du Québec...

Tout d'abord, il me semble que le Lac-Saint-Jean se doit d'être vu.



Tout jeune, j'ai eu la chance d'aller visiter le Lac-Saint-Jean. L'eau était hyper froide. C'est d'une telle immensité. Immensité que seules les Îles-de-la-Madeleine réussissent à supplanter. J'exagère à peine... il y a tellement de coins sur la Côte-Nord et la Gaspésie par exemple...

Voici la carte :



Nous appelons les gens originaires du Lac-Saint-Jean les bleuets. J'imagine que cette vaste étendue bleue (oui, oui, il s'agit d'un lac) y est pour quelque chose :



Avant de vous laisser à cette contemplation vision nature du Lac-Saint-Jean, je vous laisse cette idée que m'a laissé le souvenir que je garde du lac Saint-Jean :



Plus vieux, je suis allé au Saguenay. J'ai bien visité le fjord du Saguenay sur un bateau, mais je n'ai jamais remis les pieds dans l'eau du Lac-Saint-Jean. J'imagine que ça ira au prochain séjour.

Avant de poursuivre, je vous montre le zoo Saint-Félicien où je suis déjà allé tout jeune :



De ces jours, je me dis que je dois visiter Arvida et retourner au Lac-Saint-Jean. J'arrive difficilement à concevoir pourquoi mes parents ne nous ont pas amenés au village fantôme Val-Jalbert :



Nous parlons d'une zone touristique hautement achalandée. Le village Val-Jalbert est un peu la Mecque des villages disparus au Québec. Disons qu'il y a beaucoup de pognon à faire là-dedans. Par contre, il y a quelques temps, le gouvernement voulait exploiter le courant d'eau de la chute en utilisant un barrage :



Quelqu'un a parodié la démarche du gouvernement. Disons que ça laisse songeur...

Dans les dernières années, je n'ai pas beaucoup voyagé. Par conséquent, vous m'avez vu plus souvent parler de Montréal. Cet été, j'ai eu l'occasion de prendre des mini-vacances à l'Île-d'Orléans en y passant quatre journées. En famille, nous avons eu l'occasion d'apprécier l'Île-d'Orléans à partir d'un point de vue citadin dans la mesure où nous avons été en contact avec un natif de l'Île-d'Orléans qui s'adonnait à aimer les Îles-de-La-Madeleine. J'ai également connu l'opportunité d'un premier contact avec la réalité de Félix Leclerc à l'Île-d'Orléans. J'ose dire que c'est la première fois que je visite l'Île-d'Orléans et sûrement pas la dernière... J'y reviendrai dans les prochains temps.

Le Tour de l' ile par Félix Leclerc, une superbe chanson ! Sur l' Ile d' Orléans.

https://www.youtube.com/watch?v=d5fLm67bV6w

Chose promise, chose due... je vous parlerai de l'Île-d'Orléans.

En tant que marcheurs, nous avons demandé des conseils touristiques pour savoir où ce serait mieux d'aller à l'Île d'Orléans en tant que piétons comme moyen de déplacement principal. On nous a référés au village de Saint-Pétronille où nous pouvons retrouver la promenade Horatio-Walker. De l'autre côté de la rive, nous voyons le centre-ville de Québec au loin.

Voici une première photo définissant l'allure générale de notre voyage :



À la promenade Horatio-Walker, il est possible de voir une magnifique maison de brique brune-rouge à l'ancienne :



Tout juste avant d'accéder à la promenade Horatio-Walker, nous devons passer dans ces environs. Nous pouvons y visiter une chocolaterie et une crémière fort prisée des habitants et des touristes à l'Île-d'Orléans (à droite sur la photo) :



Nous pouvions voir les couchers du soleil sur la promenade Horatio-Walker. Les déplacements à pied y sont relativement aisés si nous nous en tenons aux environs. Quand nous nous excentrons de cette intersection, les déplacements deviennent plus longs. Nous avons fréquenté une auberge à prix modique et il y avait un hôtel de luxe un peu plus loin dans Saint-Pétronille où il était possible de manger des repas assez dispendieux. Nous nous sommes tenus la plupart du temps à la chocolaterie, aux fruits que nous avons acheté en visitant les champs et aux dépanneurs croisés sur notre route. Les restaurants étaient plutôt une rareté si nous nous en tenions aux déplacements à pied.

À bicyclette et en autobus, nous avons eu la chance d'arpenter l'Île-d'Orléans sur de longues distances. À ce qu'il semble, l'île fait 66 kilomètres. Le trajet est praticable à bicyclette, mais la cohabitation entre les cyclistes et les automobilistes y est plutôt périlleuse, même si les cyclistes sont à l'honneur. De Sainte-Famille à Sainte-Pétronille en longeant l'île par le nord, le chemin est en pente descendante tout au long. Plus nous nous rapprochons de Sainte-Pétronille, plus la cohabitation entre les automobilistes et les cyclistes devient hasardeuse.

À Saint-Pierre, j'ai eu la chance de m'arrêter sur le site d'une belle église ancienne. La voici :



Le site de l'Île d'Orléans a été l'objet d'une préservation patrimoniale assez tôt au cours de l'histoire (1970). La vocation agricole de l'Île a été préservée pour la plus grande part. Les maisons anciennes y sont légion, certaines datant même des années 1600 ou 1700... il faudrait plus de recherches pour confirmer les dates... Nous sommes arrivés sur l'Île d'Orléans en empruntant une navette que nous pouvions prendre à partir du terminus d'autobus de Québec (gare du Palais). Pour le retour, cette navette s'arrête à mi-chemin. Nous devons faire le reste du trajet dans le circuit d'autobus conventionnel de la Ville de Québec.

Nous avons loué des bicyclettes. La première journée, nous avons visité Saint-Pierre et Sainte-Famille. La deuxième journée, nous avons dû abdiquer face à un chantier de construction quelque part entre Saint-Laurent et Saint-Jean. Nous nous sommes repris le lendemain en voyageant à partir de la navette qui nous avait repêchés à Sainte-Pétronille et a refait le tour de l'Île par la suite... Sainte-Pétronille est l'un des villages les plus proches du pont qui mène à l'Île d'Orléans. Il y a de nombreux sentiers de flânage sur l'île que nous pouvons emprunter à pied, des sentiers qui suivent les inspirations de Félix Leclerc qui l'aborde dans son oeuvre. Nous entreprendrons ce parcours au cours de nos prochaines visites. Pour le moment, c'est assez ardu de voyager sur de longues distances avec un fils de moins de deux ans... :)