[BD] Kim Dong-hwa

Kim Dong-hwa:
Kim Dong Hwa est né le 10 novembre 1950 à Séoul. Il a commencé sa carrière dans l'illustration animalière, notamment à destination des enfants, en 1975. La qualité de son trait lui a rapidement ouvert les portes de diverses maisons d'édition, où il a pu publier des histoires plus adultes, dont “La Bicyclette Rouge”, qui lui amènera le succès auprès du grand public. Il est considéré comme le créateur d’un genre de BD “adulte”, ainsi appelé en raison des thèmes qui y sont développés. Malgré un profond enracinement dans la culture coréenne, ses oeuvres parviennent à un propos universel de par leur humanisme et leur sensibilité.
Source: Paquet

La mal aimée:

« La mal aimée… La mal aimée…Elle était si belle à mes yeux que je ne pouvais l’appeler autrement. Autrefois, cette expression désignait aussi bien l’objet de notre amour que son contraire. Ainsi donc, nous étions tous le mal aimé de quelqu’un. »

Piochés dans les souvenirs d’enfance, onze récits valsent autour du thème de l’amour : l’amour filial puis les premiers émois amoureux, en passant par l’ éveil du corps des adolescents, la naissance du désir, jusqu’à l’amour passionnel. Avec beaucoup de pudeur, Kim Dong-hwa nous entraîne dans ces histoires tantôt cocasses comme « L’alcool de fleurs », tantôt tragiques comme « La barque aux camélias » ou « Le lycénidé » en déclinant les thèmes de l’attente, du questionnement intérieur, de la jalousie, …



Le pissenlit : « Le pissenlit est une plante qui possède une farouche volonté d’indépendance. »
Miok est une petite fille fascinée par les pissenlits. Comme eux, elle aimerait apprendre à voler. Dangsil, son amie, est comme les pâquerettes : son seul désir est d’accomplir son destin au village. Soutenue et portée par une mère aimante, Miok prendra son envol jusqu’à la ville pour poursuivre ses études car « Nul ne peut retenir un pissenlit contre son gré. ». Revenue au village, nourrie d’expérience, Miok partagera son savoir en tant que professeur à l’école et viendra faire pousser de nouvelles petites graines de pissenlit.


Le lycénidé : « Le lycénidé est d’une fidélité exemplaire pour un simple papillon. Il a la particularité de s’accoupler pour la vie… »
La passion amoureuse des débuts d’un jeune couple jusqu’au jour fatidique où…

Le graphisme : Noir et blanc, ligne claire, trames, lavis, quelques planches couleurs, un dessin réaliste avec de temps à autre, des expressions tirées du manga : un beau mélange très poétique et comme le texte, tout en perceptions.

Merci pour ce fil, merci pour cette présentation..
ce matin j'ai noté.. maintenant je vais commander

Je viens de terminer la lecture de La mal aimée.

Nathria a décrit très bien de quoi il s'agit et je ressors aussi enchantée qu'elle. Une belle plume associée avec de beaux images - possibilité idéale de se perdre pour un bon moment dans le monde de Kim Dong-Hwa.

Je vais tenter d'autres livres de lui.

Je viens de 'retomber' sur cet auteur.. et je pense que je vais succomber à cette série :


Histoire Couleur Terre

Citation :

Editeur
“(…) Un masque de rides recouvre le visage de ma mère Pareil à une toile d’araignée Mails il suffit de soulever le masque Pour retrouver sur ses joues le rose de ses seize ans. On devine les histoires entre rires et larmes qui ont jalonné sa vie, Pareilles aux sillons qui creusent les champs. Ce sont les souvenirs de nos mères Du temps où elles avaient seize ans… Voici le récit de leurs histoires aux couleurs de la terre…” Cet extrait d’un court poème que Kim Dong-hwa a placé en ouverture des dix chapitres qui composent Histoire couleur terre délimite bien le territoire de ce récit subtil, sensible et particulièrement attachant : les émois amoureux de deux femmes – une mère et sa fille – au fil d’une existence toute simple marqué par les flux et les reflux du sentiment amoureux. La mère est veuve et exploite un petit restaurant dans un village rural de la Corée profonde. Les deux femmes vivent seules, et doivent souvent affronter les ragots que le qu’en-dira-t-on fait circuler sur le compte de la mère, que son veuvage est censé rendre “disponible”. Et de fait, celle-ci se comporte en femme libre. C’est cette liberté sensuelle et complice qu’elle saura partager avec sa fille, en toute simplicité, instituant entre elles une connivence profonde et généreuse

Marrant que tu postes sur ce fil aujourd'hui Kéna, je viens d'emprunter pour ce week-end: "Histoires de Kisaeng" (tu étais donc derrière moi ?)

Jamais ouvert un livre de ce genre, mais je vois que les dessins sont superbes, donc à ma prochaine tournée de bibliothèque je vais un peu fouiner du côté de ces livres.

Nathria a écrit:

Marrant que tu postes sur ce fil aujourd'hui Kéna, je viens d'emprunter pour ce week-end: "Histoires de Kisaeng" (tu étais donc derrière moi ?)

qui sait ....

Bédoulène a écrit:

Jamais ouvert un livre de ce genre, mais je vois que les dessins sont superbes, donc à ma prochaine tournée de bibliothèque je vais un peu fouiner du côté de ces livres.

ah oui Bédoulène... laisse toi tenter - je pense que La mal aimée devrait te plaire

Histoires de Kisaeng

Choseon est comme la fleur de lotus : bien qu’elle soit Kisaeng (équivalent coréen des geishas), son cœur n’appartient qu’à un homme : Sir Yu.
Choseon n’est plus toute jeune mais elle charme grâce à sa tendresse, son respect et enseigne avec douceur le métier de courtisane à la jeune Hyongeum. Hyongeum se révèle perspicace, intuitive et possède l’intelligence du cœur. Choseon porte un regard protecteur sur la jeune fille qui la remplacera un jour.
A l’inverse, Choryen, semblable à la fleur de poirier, est une courtisane persuadée de sa très grande beauté : elle ne doute ni de son pouvoir sur les hommes, ni de sa renommée de Kaiseng la plus importante du village. Elle reçoit les hommes si l’argent suit. Beodul, amie de Hyongeum, souhaite devenir l’apprentie de Choyeon. Choyeon refuse et regarde la jeune fille avec indifférence lorsque celle-ci tente de la toucher par des positions de soumission devant sa porte plusieurs jours de suite et quel que soit le temps (pluie battante, chaleur étouffante). Seule une remarque de Sire Yu fait plier Choyeon qui accepte, avec regrets, la présence de Beodul à ses côtés. Beodul, ravie mais dépitée de la froideur et de l’agressivité de sa maîtresse, utilise tous les stratagèmes pour intéresser Choyeon.
Les lanternes accrochées (signe que la courtisane peut recevoir), les marchands viennent mais cette fois, pour suivre l’évolution des jeunes filles. Ils peinent à choisir entre les deux maisons. Alors que Beodul opte pour l’apprentissage de la danse, Hyongeum s’initie au chant. Les deux jeunes filles deviennent rivales malgré elles.

Extrait:

Enivré par l’alcool et bercé
Par le son de votre voix,
Je serai ce papillon posé sur le pan
De votre jupe jusqu’au bout
De la nuit.



Toujours beaucoup de plaisir à parcourir le graphisme et à délabyrinther les relations hommes/femmes dans ce manhwa.

La Bicyclette Rouge, Tome 1 : Yahwari

Citation :

Présentation de l'éditeur
" Empruntez les nombreux chemins de campagne à la rencontre des habitants de Yahwari. Vous croiserez sûrement cette bicyclette rouge, celle du facteur, qui circule doucement en harmonie avec la nature. "

Quel bonheur de retrouver cet auteur..
Il ne refait pas le monde, il ne l'explique pas - mais on passe un très bon moment avec son facteur
Moi en tout cas j'adore ce genre de manhwa et j'ai envie d'en découvrir les autres de cette série

La Bicyclette Rouge, Tome 2 : Les Roses Trémières

Citation :

Présentation de l'éditeur
"La prochaine fois que ma fille viendra me rendre visite, la vue de ces roses trémières lui rappellera le souvenir de sa défunte mère. J'ai semé les graines des fleurs depuis l'entrée du village jusqu'à ma porte... En empruntant ce chemin fleuri, ma fille aura l'impression de marcher en tenant la main de sa mère... Encore un peu de patience... Vivement que les roses trémières fleurissent... " Avec la douceur de ces histoires courtes, Kim Dong Hwa est considéré comme l'un des plus talentueux auteurs de manhwa dans le cœur des coréens.

J'ai bien fait de continuer avec cette série.. quel plaisir de retrouver le petit facteur qui nous raconte au fil des saisons les histoires des 'petits gens' de la campagne coréenne..
Très beau moment de lecture

La Bicyclette Rouge, Tome 3 : Les Mères

Citation :

Résumé de l'épisode :
«Sur les chemins de Yahwari, petit village de Corée, qu’il pleuve, qu’il neige, qu’il vente, que le soleil brûle ou éclaire sans chaleur, le facteur va bon train sur sa bicyclette rouge, jour après jour, pour acheminer le courrier. Une succession d’his- toires courtes, d’anecdotes où il nous livre poésie et pensées philosophiques entre deux coups de pédale. En filigrane, Kim Dong Hwa aborde des thèmes d’actualité qu’il rend universels comme l’exode rural, la cassure entre la campagne et la ville, l’isolement des personnes âgées. Sans tomber dans le "c’était mieux avant", La bicyclette rouge rend hommage à un certain art de vivre. Cette œuvre reposante tout en simplicité est atypique des parutions manga/manwha actuelles, une pause salutaire et enrichissante.»
– Sabine Soma, Orient-Extrême.net –

Au lieu de mettre seulement 'les mères' dans le centre de ses histoires, ce sont plutôt les personnes âgées de ce petit village qu'on rencontre.. et cela ne manque pas d'humour, surtout les scènes de mariages entre un couple paysan..
Ils sont tous attachants et ces petites histoires sont un pur bonheur

La Bicyclette Rouge, Tome 4 : ...et, de nouveau, le printemps

On retrouve notre facteur et les gens des villages où il délivre le courrier pour un dernier épisode et tout au long des saisons on vit les petits moments de leur vie quotidienne avec eux.. j'espère qu'il y aura une suite

exemple d'une histoire: la pêche en eau douce

Nathria a écrit:

Histoires de Kisaeng

j'ai lu le 1er et 2e tome de cette série.. et j'étais surprise de sa 'franchise' pour montrer -quand même assez poétiquement- ce qu'une Kisaeng (Geisha) fait en plus de servir de l'alcool et chanter ou danser

le tome 3 va sortir fin mars et je l'attends avec impatience.. curieuse comment cette amitié/rivalité va se terminer

kenavo a écrit:

le tome 3 va sortir fin mars et je l'attends avec impatience.. curieuse comment cette amitié/rivalité va se terminer

cela se termine très bien.. après quelques longueurs dans le 2e tome, ce dernier épisode sur la vie de ces deux jeunes filles m'a -encore une fois- convaincu, Kim Dong Hwa est un des mes auteurs manga préféré