Parfum de livres… parfum d’ailleurs
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 Lee Chang-Dong

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MessageSujet: Lee Chang-Dong   Lee Chang-Dong EmptyMer 25 Aoû 2010 - 20:14

Lee Chang-Dong Articl10

Lee Chang-dong (né le 1er avril 1954 à Daegu, Corée) est un écrivain, scénariste, réalisateur, producteur et homme politique sud-coréen.
Né à Daegu (centre-est), Lee Chang-dong obtient son diplôme de langue coréenne et de littérature à l'université Kyungpook dans cette même ville en 1980. À cette époque la Corée du Sud vit sous une dictature militaire, et il prend part aux manifestations étudiantes contre le régime. Toujours à Daegu, il se consacre au théâtre, écrivant et montant des pièces. Après avoir enseigné le coréen brièvement au lycée, il se lance dans l'écriture avec son premier roman Chonri (The Booty) en 1983. Il se place dans un registre polémique qu'il conservera dans toutes ses œuvres futures (ainsi Chonri « évoque les émeutes sanglantes de 1980 à Gwangju1). Il devient l'un des auteurs les plus reconnus dans son pays en poursuivant avec Burning Papers (1987) et Nokcheon (1992).

Son entrée dans le milieu du cinéma se fait par l'entremise de Park Kwang-su (un des cinéastes les plus en vue du pays, considéré comme le leader du Nouveau cinéma coréen) qui lui propose l'écriture de deux scénarios : To the Starry Island (1993) et A Single Park (1995)2.

Citation :
Filmographie/Index (Cliquez sur les chiffres pour accéder directement aux pages)

1997 : Green Fish (Chorok mulkogi)
2000 : Peppermint Candy (Bakha satang) Page 1
2002 : Oasis Page 2
2007 : Secret Sunshine (Milyang) Pages 1, 2, 3, 4
2010 : Poetry (Si) Pages 1, 2, 4


Commentaires sur le cinéma du réalisateur Pages 2 et 3

Citation :
mise à jour le 23/03/2013 à la page 4



J'ignorais qu'il fut romancier et ministre...
En 2007 Cannes découvrait Secret Sunshine, en 2009 il y était membre du jury sous la présidence d'Isabelle Huppert.
Je n'ai vu que Secret Sunshine et Oasis.
Oasis m'a fait flippé mais j'ai été étonnée par Secret Sunshine (ensoleillement secret).
Citation :
Lorsque Shin-ae débarque à Milyang elle tombe en panne de voiture. À la suite du décès de son mari, Shin-ae vient s'installer dans la ville natale de celui-ci avec son petit garçon. Entre ses cours de piano, ses nouvelles relations et Jong-chan, le patron d'un garage qui tente de se rapprocher d'elle, cette jeune femme douce et discrète débute une nouvelle existence. Jusqu'au jour où la tragédie frappe à nouveau...
L'arrivée à Milyang livre une part de cette recherche de spiritualité suite à un premier drame. Shin-ae pour faire son premier deuil emmène instinctivement son fils dans la ville dont son père était natif afin d'y vivre, comme pour se rapprocher de la source qui va leur manquer à tous deux. Un seul nouveau lien affectif et vital va se construire par la présence de Jong-chan et, suite au deuxième drame, seule une plongée dans la recherche d'une spiritualité (le groupe faisant bloc) semble tenter de ramener Shin-ae à la possibilité d'une continuation, d'une acceptation de sa douleur.

Poetry (2010) est en salle mais moi je vais attendre :
Synopsis :
Citation :
Dans une petite ville de la province du Gyeonggi traversée par le fleuve Han, Mija vit avec son petit-fils, qui est collégien. C’est une femme excentrique, pleine de curiosité, qui aime soigner son apparence, arborant des chapeaux à motifs floraux et des tenues aux couleurs vives. Le hasard l’amène à suivre des cours de poésie à la maison de la culture de son quartier et, pour la première fois dans sa vie, à écrire un poème. Elle cherche la beauté dans son environnement habituel auquel elle n’a pas prêté une attention particulière jusque-là. Elle a l’impression de découvrir pour la première fois les choses qu’elle a toujours vues, et cela la stimule. Cependant, survient un événement inattendu qui lui fait réaliser que la vie n’est pas aussi belle qu’elle le pensait.
présentation

Poetry est en salle alors... je laisse la place aux cinéphiles
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MessageSujet: Re: Lee Chang-Dong   Lee Chang-Dong EmptyMer 25 Aoû 2010 - 21:42

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Pour mon retour au cinéma , c'est plutôt réussi.
L'histoire peut se résumer ainsi : une femme de 65 ans élève seule son petit fils qui se trouve mêlé à un fait divers sordide .Cet événement va contribuer en quelque sorte à la réveiller et à affirmer sa grandeur d'âme .

Dès le début les images parlent , une rivière paisible , un groupe d'enfants joue sur la berge , un des enfants s'approche du cours d'eau , un corps sans vie flotte et dérive lentement.

Poetry parce que tout le long du film , il est question de poésie qui sert de toile de fond et plonge les êtres dans ce qu'ils ont de plus profond .
Mija , l'héroïne donc la grand-mère de Wook , un ado comme tant d'autres gavé de télé , de jeux vidéo ou autres , s'inscrit à un cours de poésie.
Elle est désolée , l'inspiration ne vient pas (les participants au cours doivent produire un poème ).

Mais ce fait divers et ses conséquences vont la faire en quelque sorte surgir du néant et l'amener à communiquer , au sens vraiment strict du terme.
Elle est en effet si isolée , entre un petit fils abruti (même s'il n'est pas entièrement responsable) , un grabataire dont elle s'occupe moyennant finances , et une fille à qui elle semble téléphoner chaque jour...... et pourtant le vide de ces communications saute aux yeux .

Son élégance vestimentaire , son apparence soignée ne seraient que peu de choses si n'apparaissait pas au fur et à mesure du film une élégance toute aussi vive d'esprit face à un groupe d'hommes lâches , calculateurs , ne pensant qu'à sauver leur face .


Il y a des scènes particulièrement émouvantes , notamment au club de poésie .On demande aux participants de parler d'un souvenir , et même la déclamation des plus beaux poèmes n'atteindra jamais cette émotion qui se dégage de ces souvenirs , et la difficulté d'en parler devant les autres participants (thérapie ? )

il est donc beaucoup question de communication ou de non communication , c'est selon.

Encore une chose , pour moi il n'y a qu'un acteur dans ce film ou plutôt qu'une actrice , Mija , c'est son portrait qui dessine une femme qui paraît au départ timorée , précieuse et qui finalement s'avère déterminée , la seule qui a véritablement une grandeur d'âme.





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MessageSujet: Re: Lee Chang-Dong   Lee Chang-Dong EmptyMer 25 Aoû 2010 - 22:06

Sympa, le fil, Babelle. Secret Sunshine est un de mes films favoris de ces dernières années. Peppermint Candy, je n'avais pas tellement aimé (je ne m'en souviens plus). Et j'ai vu plus récemment Green Fish en DVD : intéressant mais sans plus. Demain, je prends mon cours de Poetry.
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MessageSujet: Re: Lee Chang-Dong   Lee Chang-Dong EmptyMer 25 Aoû 2010 - 22:29

traversay a écrit:
Sympa, le fil, Babelle. Secret Sunshine est un de mes films favoris de ces dernières années. Peppermint Candy, je n'avais pas tellement aimé (je ne m'en souviens plus). Et j'ai vu plus récemment Green Fish en DVD : intéressant mais sans plus. Demain, je prends mon cours de Poetry.
Oui, Peppermint Candy, il ne m'en reste pas grand chose non plus ; il fait partie de ces nombreux films Coréens qui ne sont pas vraiment faits pour l'exportation (tant mieux, d'une certaine façon) et qui sont très référentiel à la politique pas toujours simple du pays. Si on ne comprend pas les allusions voilées, on loupe l'essentiel du film.
Conclusion : j'ai loupé l'essentiel du film.
Secret Sunshine, j'avais nettement plus aimé, mais je l'avais trouvé trop long, surtout sur la dernière demi-heure... toute la partie religieuse est vraiment longue... J'aurais bien laissé une demi-heure sur la table de montage, et j'aurais encore plus aimé !
Enfin, tu nous diras, pour Poetry !
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MessageSujet: Re: Lee Chang-Dong   Lee Chang-Dong EmptyMer 25 Aoû 2010 - 22:43

Ah tiens, il y a déjà l'avis de darkanny sur le fil "A l'affiche" qui ne manquera pas d'être rapatrié ici par nos modérateurs (trices) préféré(e)s !
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MessageSujet: Re: Lee Chang-Dong   Lee Chang-Dong EmptyJeu 26 Aoû 2010 - 8:32

Oui je n'avais pas vu le fil sur l'auteur et je ne savais pas que Peppermint candy était de lui , il me semble avoir un bon souvenir de ce film.
En tous cas , allez voir ce film (Poetry) , je serais curieuse d'avoir vos impressions.
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MessageSujet: Re: Lee Chang-Dong   Lee Chang-Dong EmptyJeu 26 Aoû 2010 - 10:45

Je pense y aller. L'histoire me plait, la bande annonce m'a plu. Je ne lis pas vos avis, pour ne pas m'influencer !
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MessageSujet: Re: Lee Chang-Dong   Lee Chang-Dong EmptyJeu 26 Aoû 2010 - 22:48

darkanny a écrit:
Lee Chang-Dong 475325

Pour mon retour au cinéma , c'est plutôt réussi.
L'histoire peut se résumer ainsi : une femme de 65 ans élève seule son petit fils qui se trouve mêlé à un fait divers sordide .Cet événement va contribuer en quelque sorte à la réveiller et à affirmer sa grandeur d'âme .

Autant Secret Sunshine imposait naturellement son émotion, autant Poetry, le nouveau Lee Chang-dong, moins immédiat et plus épuré, contourne les voies classiques du mélodrame pour revêtir la forme d'une sorte de requiem dont la grandeur n'est visible, pleinement, qu'au bout des 2h20 de projection. Mija est une grand-mère pimpante, en apparence, dont la quête est de (re)découvrir la beauté du monde. Elle cherche sa voie dans la poésie, à tâtons mais avec obstination, alors que l'univers qui l'entoure se fissure : sa santé (Alzheimer), les agissements de son petit-fils, en partie responsable du suicide d'une jeune fille, la cupidité, l'indifférence ou la grossièreté de son entourage. Mija est une bougie qui brûle encore en pleine tempête, droite, à peine tremblante et digne. Cette grand-mère, qui n'est pas sans rappeler celles du dernier film de Mendoza (Lola), est incarnée par une actrice sublime, la plus grande star de l'histoire du cinéma coréen, Yoon Jung-hee, inactive depuis plusieurs années. Son visage aux reflets changeants, comme un paysage d'automne, est en lui-même l'élément le plus poétique du film. Que les mots, aussi évocateurs soient-ils, ne sauraient décrire. Poetry, film rare dans le cinéma d'aujourd'hui, par son caractère contemplatif et sa lente linéarité, ne se donne qu'en partie lors d'une première vision. Il faudrait y retourner encore et encore pour en épuiser les richesses cachées.

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MessageSujet: Poetry   Lee Chang-Dong EmptyMar 31 Aoû 2010 - 9:07

Poetry, Lee Chang-Dong

Lee Chang-Dong Poetry10

Une grand-mère élève seule son petit fils (qui commet un acte d'une violence inacceptable), elle fait du ménage et s'occupe d'un petit vieux pour gagner un peu d'argent, et apprend qu'elle a la maladie d'Alzheimer. Elle veut apprendre à écrire de la poésie.


Vraiment pas emballée par ce film.
J'ai trouvé que tout était traité en surface (et pourtant il dure 2h20), chaque thème est abordé avec distance, platitude.
Il y a de petits moments autour de la poésie, être poète, la recherche des mots, des lectures, des anecdotes de vie racontés par les élèves du cours de poésie, qui sont franchement barbants j'ai trouvé : sorte d'aspect docu-fiction mal amené, qui n'apporte pas grand chose (pour ne pas dire rien), et qui casse encore un peu plus le rythme du film (qui n'en a pas vraiment).
J'ai trouvé que ça voulait un peu trop forcer sur le trait émotionnel, poétique, sans apporter d'émotion.
Les silences et les lenteurs sont creux. L'incommunicabilité entre la grand-mère et son petit fils, c'était vraiment le summum.

Vraiment, je suis complètement passé à côté de ce film.
Quelques scènes que je pourrais rattraper (celles avec le vieux colonel dont elle s'occupe m'ont mises très mal à l'aise, mais pas sûr que ce soit l'effet voulu), mais je n'en ai pas trop envie, parce que je ne veux pas cautionner ce film. Il est raté. Et la fin... il a vraiment touché le point culminant de forçage de trait pour nous faire chouiner. Très bof.
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MessageSujet: Re: Lee Chang-Dong   Lee Chang-Dong EmptyMer 15 Sep 2010 - 0:44

Lee Chang-Dong Poetry10

Queenie a écrit:


Vraiment pas emballée par ce film.
J'ai trouvé que tout était traité en surface (et pourtant il dure 2h20), chaque thème est abordé avec distance, platitude.
Il y a de petits moments autour de la poésie, être poète, la recherche des mots, des lectures, des anecdotes de vie racontés par les élèves du cours de poésie, qui sont franchement barbants j'ai trouvé : sorte d'aspect docu-fiction mal amené, qui n'apporte pas grand chose (pour ne pas dire rien), et qui casse encore un peu plus le rythme du film (qui n'en a pas vraiment).
J'ai trouvé que ça voulait un peu trop forcer sur le trait émotionnel, poétique, sans apporter d'émotion.
Les silences et les lenteurs sont creux. L'incommunicabilité entre la grand-mère et son petit fils, c'était vraiment le summum.

Vraiment, je suis complètement passé à côté de ce film.
Quelques scènes que je pourrais rattraper (celles avec le vieux colonel dont elle s'occupe m'ont mises très mal à l'aise, mais pas sûr que ce soit l'effet voulu), mais je n'en ai pas trop envie, parce que je ne veux pas cautionner ce film. Il est raté. Et la fin... il a vraiment touché le point culminant de forçage de trait pour nous faire chouiner. Très bof.

Et bien malgré l'enthousiasme presque général d'une critique prête à lui donner la palme d'or (!), j'ai eu pratiquement le même sentiment que toi Queenie, et je suis entièrement d'accord sur les excès ou les manques que tu soulignes (et que j'ai soulignés dans ton post ci-dessus).

Le film qui se veut une réponse subtile et poétique à un drame sordide m'a paru verser dans le chantage à l'émotion quasi permanent avec de grosses ficelles dramatiques qui sont renforcées par le sur-jeu de l'actrice principale qui est dans chaque plan en train de minauder avec tout un panel d'émotions qui font parfois mouche et secouent mais qui m'ont le plus souvent énormément agacé. Chaque situation est surlignée par des mimiques en rapport très artificielles. Elle est certainement une grande actrice mais ici c'est une forme de cabotinage assez stupéfiant. On est trop souvent sur le fil de ce qui devrait bouleverser mais qui penche dangereusement du côté du ridicule.

Mais même si on accepte ces conventions un peu lourdes du mélodrame, le plus étonnant c'est la faiblesse avec laquelle l'idée de la poésie est amenée de manière didactique à la limite de "la poésie pour les nuls". On est à des années lumières de la puissance du film de Jane Campion par exemple. En ce qui concerne les transactions financières sordides (et monnaies courantes dans ces pays surtout quand on n'a pas les moyens de payer les frais de justice), Lola de Brillante Mendoza était bien plus intéressant et surtout plus beau et riche cinématographiquement avec une histoire finalement assez proche.

Restent quelques fulgurances magré tout, comme cette scène de ce vieil homme diminué par un AVC exprimant une tristesse infinie au fond de sa baignoire la première fois qu'elle se refuse à lui. La rencontre avec la mère de la victime et l'expression de souffrance lorsque la grand mère se souvient pourquoi elle est venue après l'avoir momentanément oublié (Alzheimer débutant oblige). Et l'idée finale qui surprend lorsqu'on comprend les choix que cette grand mère a fait pour remettre les choses à leur place concernant son petit fils et sa fille... ainsi que ce dernier poème tant attendu durant tout le film.

Je suis étonné que toutes ces lourdeurs aient échappé à tant de critiques mais je comprends qu'on puisse se laisser aller à l' émotion de cette fin digne et touchante bien qu'appuyée.

La poésie n'est pas quelque chose qui se décrète mais qui émane mystérieusement d'une oeuvre toute habitée par elle. Toute la différence entre les artifices trop grossiers de "Poetry" et la force incantatoire inouïe des films d'Apichatpong. La palme d'or ne pouvait pas lui être discutée une seconde! Oui ça n'engage que moi dans la plus parfaite des subjectivités.

Et malgré toutes ces réserves sans doute un peu sévères j'ai quand même passé quelques bons moments... alors à vous de vous faire votre idée!





Dernière édition par Marko le Mer 15 Sep 2010 - 9:49, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Lee Chang-Dong   Lee Chang-Dong EmptyMer 15 Sep 2010 - 2:04

Tu me rassures Marko. Des fois, y'en a marre d'avoir l'impression de passer à côté des "bons" films... j'allais finir par croire que je ne pouvais plus qu'apprécier les Piranha qui bouffent les meufs en bikinis...


Dernière édition par Queenie le Jeu 16 Sep 2010 - 9:19, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Lee Chang-Dong   Lee Chang-Dong EmptyMer 15 Sep 2010 - 2:10

Queenie a écrit:
Tu me rassures Marko. Des fois, y'en a marre d'avoir l'impression de passer à côté des "bons" films... j'allais finir par croire que je ne pouvais plus qu'apprécier les Piranha qui bouffent les meufs en bikinis...

Pour Apichatpong reviens y peut-être dans quelques années. A l'époque de "Blissfully Yours" je m'étais terriblement ennuyé. Aujourd'hui je ne vois plus du tout ses films de la même façon. Même "Syndromes and a Century" que j'ai pourtant vu il y a 4 ans seulement. Comme si quelque chose se mettait à faire sens. Je ne ressens plus une seconde d'ennui mais une fascination totale.
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MessageSujet: Re: Lee Chang-Dong   Lee Chang-Dong EmptyMer 15 Sep 2010 - 2:13

Marko a écrit:
Queenie a écrit:
Tu me rassures Marko. Des fois, y'en a marre d'avoir l'impression de passer à côté des "bons" films... j'allais finir par croire que je ne pouvais plus qu'apprécier les Piranha qui bouffent les meufs en bikinis...

Pour Apichatpong reviens y peut-être dans quelques années. A l'époque de "Blissfully Yours" je m'étais terriblement ennuyé. Aujourd'hui je ne vois plus du tout ses films de la même façon. Même "Syndromes and a Century" que j'ai pourtant vu il y a 4 ans seulement. Comme si quelque chose se mettait à faire sens. Je ne ressens plus une seconde d'ennui mais une fascination totale.

Tu veux dire: quand j'aurais ton âge ?!
Ahahahah, trop facile !
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MessageSujet: Re: Lee Chang-Dong   Lee Chang-Dong EmptyMer 15 Sep 2010 - 2:20

Queenie a écrit:
Tu veux dire: quand j'aurais ton âge ?!
Ahahahah, trop facile !

Non je veux dire qu'avec le temps on voit souvent les choses différemment. Quel que soit l'âge. Tu m'aurais parlé d'Apichatpong en 2002 je t'aurais dit: "Au secours fuyons!" Et Comme tu me disais: "Plus jamais" ...
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MessageSujet: Re: Lee Chang-Dong   Lee Chang-Dong EmptyMer 15 Sep 2010 - 2:38

Soit.

De toute façon, je donne souvent une deuxième chance. Je ne suis pas rancunière.
Et puis, c'est vrai que selon les années, la période, le temps, le ventre vide ou plein, on ne perçoit pas les choses de la même façon.
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