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| Fernando Meirelles | |
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+4coline Queenie Babelle Marko 8 participants | |
Auteur | Message |
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Queenie ...
Messages : 22891 Inscription le : 02/02/2007 Age : 44 Localisation : Un peu plus loin.
| Sujet: Re: Fernando Meirelles Lun 29 Juin 2009 - 8:11 | |
| - Citation :
- Parce que ça sonne mieux Blindness ?
Je trouve, au contraire , qu'au niveau message pour un public francophone, c'est important, comme titre, L'aveuglement, une action , une sanction dans cette fable philosophique, et non un état.. - Citation :
-
- Citation :
- La femme... Je n'ai pas trouvé qu'elle rayonnait de bonté... disons qu'elle se retrouve seule à voir, et se retrouve coincée à aider (surtout son mari d'ailleurs, non?).
J'ai pas tellement senti de message hyper moralisateur... Juste ce qu'il allait. Et bien.. j'ai eu le même souci en lisant La route, pour le message. C'est quand même un personnage de femme très aimante,très généreuse, Julianne Moore, dans ce film. Avec son mari, bien sûr , mais aussi avec tout le groupe. Il y a des scènes très belles, d'ailleurs, quand elle console presque la jeune femme qui vient de faire l'amour avec ce même mari, ou quand toutes ces femmes lavent le corps de celle qui n'a pas survécu au viol collectif. C'est vrai que c'est un peu la femme parfaite (ça m'a fait plaisir quand elle a envoyé chier son mari), elle pardonne trop facilement. Elle fait penser à une bonne sœur revancharde. (D'ailleurs ça correspond également à l'héroïne principal de cet autre film (merdique...) de Meirelles : The Constant Gardener. Et c'est vrai que plus j'y pense plus c'est limite "insupportable", tout ce qu'elles subissent avec un gentil sourire de courage et de volonté sur les lèvres. - Citation :
-
- Citation :
- Les méchants d'un côté et les gentils de l'autre... Est-ce que les méchants ne sont pas juste un petit groupe qui prend le pouvoir sur la masse mouton
Symboliquement, sans doute. Mais dans la construction, ils sont tous rassemblés dans le même dortoir, le 3!
A suivre quand j'aurai lu le roman, sans doute. Moi aussi j'ai envie de lire le livre un de ces jours. J'attends que le film soit un peu effacé de ma mémoire. Mais je lirais ton com' avec attention. | |
| | | Marie Zen littéraire
Messages : 9564 Inscription le : 26/02/2007 Localisation : Moorea
| | | | eXPie Abeille bibliophile
Messages : 15620 Inscription le : 22/11/2007 Localisation : Paris
| Sujet: Re: Fernando Meirelles Mer 1 Juil 2009 - 13:28 | |
| - Marie a écrit:
-
- Citation :
- La femme... Je n'ai pas trouvé qu'elle rayonnait de bonté... disons qu'elle se retrouve seule à voir, et se retrouve coincée à aider (surtout son mari d'ailleurs, non?).
J'ai pas tellement senti de message hyper moralisateur... Juste ce qu'il fallait. Et bien.. j'ai eu le même souci en lisant La route, pour le message. C'est quand même un personnage de femme très aimante,très généreuse, Julianne Moore , dans ce film. Avec son mari, bien sûr , mais aussi avec tout le groupe. Il y a des scènes très belles, d'ailleurs, quand elle console presque la jeune femme qui vient de faire l'amour avec ce même mari, ou quand toutes ces femmes lavent le corps de celle qui n'a pas survécu au viol collectif. Dans le livre, elle ne rayonne pas de bonté. Elle cherche à survivre, elle et son mari. A faire équipe avec lui. Elle l'aide, lui avant les autres. Même si elle aide aussi les autres, dans la mesure où elle ne se "trahit" pas. Sans doute que dans le film (que je n'ai pas encore vu), le réalisateur a tiré dans une direction qui me semble absente du livre. Quand son mari la trompe, elle n'a pas un gentil sourire, elle a des sentiments plus complexes : je dirais qu'elle "comprend" le besoin de réconfort qu'ils avaient, dans une situation exceptionnelle et exceptionnellement sinistre. Elle n'en est pas heureuse pour autant. Un film, ça simplifie toujours. | |
| | | Maryvonne Zen littéraire
Messages : 4259 Inscription le : 03/08/2009 Localisation : oui, merci.
| Sujet: Re: Fernando Meirelles Ven 14 Aoû 2009 - 14:06 | |
| Pour la part, j'avais été plutôt déçue, malgré un enthousiasme plutôt inhabituel de ma part. Dans le film, tout est centré sur le médecin et sa meuffe. Les autres personnages sont complètement anecdotiques, au même titre que les supposées relations qu'ils entretiennent entre eux. Au final, on se demande si c'était bien nécessaire de mettre autant de temps à les présenter si c'était pour en faire des figurants. Le vieil homme au bandeau par exemple, se limite a faire quelques phrases philosophiques sur la vie. Si bien que dans le film, on se demande s'il n'est pas là juste pour les quotas. La relation entre le petit gars et la fille aux lunette noires, est suggérée, mais de loin, très loin. D'ailleurs, on ne comprend pas pourquoi la fille aux lunettes finit par les retirer en cours de film... j'aimais bien dans le livre cet aspect un peu absurde dans le livre (il aurait été difficile pour l'auteur de l'appeler par la suite "la filles au lunettes noires sans ses lunettes noires") J'avais le souvenir de dialogues beaucoup plus cyniques dans le livre.
Sinon, pour les décors/paysages, c'est clair que c'est du bon boulot. Mais cela donne une impression d'adaptation un peu scolaire du roman. Les lieux, les événements sont respectés, mais il manque un je ne sais quoi pour que ça prenne. Sans doute un peu plus de relief dans les personnages...
Le pire dans le film, c'est qu'on se demande si le message au final n'est pas "l'essentiel est invisible pour les yeux". Et ça, c'est très mal ! | |
| | | Marie Zen littéraire
Messages : 9564 Inscription le : 26/02/2007 Localisation : Moorea
| Sujet: Re: Fernando Meirelles Ven 14 Aoû 2009 - 20:38 | |
| - Citation :
- D'ailleurs, on ne comprend pas pourquoi la fille aux lunettes finit par les retirer en cours de film...
j'aimais bien dans le livre cet aspect un peu absurde dans le livre - Citation :
- Mais cela donne une impression d'adaptation un peu scolaire du roman.
Oui, tout à fait de ton avis, Maryvonne. Je crois que c'est parce qu'il manque les petites phrases qui ponctuent le livre, souvent très ironiques et qui distancient. Pas facile à adapter.. | |
| | | Babelle Zen littéraire
Messages : 5065 Inscription le : 14/02/2007 Localisation : FSB
| Sujet: Re: Fernando Meirelles Ven 14 Aoû 2009 - 20:59 | |
| Au contraire, l'entrée de chaque protagoniste (même si chacun d'eux deviendra "figurant" ou "accessoire", est assez significative de la naissance d'une communauté que l'on va croire possible... | |
| | | traversay Flâneur mélancolique
Messages : 10160 Inscription le : 03/06/2009 Age : 66 Localisation : Sous l'aile d'un ange
| Sujet: Re: Fernando Meirelles Sam 28 Juil 2012 - 14:31 | |
| 360 de Fernando Meirelles - Citation :
- Relecture moderne et dynamique de la pièce La Ronde, d'Arthur Schnitzer. Une histoire d'amour chorale où les destins de personnages d'horizons différents s'entrecroisent.
Nous faire croire que 360 se positionne comme une vision nouvelle de La ronde de Schnitzler est déjà un mensonge éhonté. Prétendre ensuite qu'il y est question d'amour avant tout en constitue un deuxième. Le film de Meirelles parle de sexe, d'échange de fluides, de rencontres inopinées et quand il aborde les sentiments c'est avec une esthétique et une lecture de papier glacé. Ce film choral se veut moderne et soumis aux lois de la mondialisation. Aéroports, chambres d'hôtels, voitures, tout y est tellement aseptisé et les situations interchangeables, que l'on soit à Denver, Bratislava ou Paris. Prostitution, adultère, disparition, crime, religion, ..., le scénario polyphonique tente de relier des bouts d'histoire avec la certitude que la mission est impossible. Quelques moments surnagent dans un océan d'intrigues jamais menées à terme et qui apparaissent et disparaissent sans rime ni raison. Comment un interprète peut-il tirer son épingle du jeu quand il n'a que des bribes de dialogues à jouer ? Anthony Hopkins et Rachel Weisz y parviennent par leur seul charisme alors que Jude Law, Jamel Debbouze et les autres se contentent de rôles fantomatiques. Quel est l'intérêt au bout du compte ? Montrer l'angoisse de ce monde où les moyens de communication remplacent la communication ? Tenter de définir ce que sont devenues les relations amoureuses dans un univers désincarné ? Peine perdue, malgré tout le talent de metteur en images de Fernando Meirelles, la partie est injouable. | |
| | | Queenie ...
Messages : 22891 Inscription le : 02/02/2007 Age : 44 Localisation : Un peu plus loin.
| Sujet: 360 Mar 7 Aoû 2012 - 10:42 | |
| Ah, tiens, j'avais oublié de parler de ce 360... Peut-être parce qu'il n'y en a rien à dire. Probablement parce que j'ai déjà oublié que je l'ai vu. Sans intérêt. Plat. Emberlificoté. Décousu. Désincarné. Pseudo-philosophique.
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| | | | Fernando Meirelles | |
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