Jean-Louis Fournier

Bibliographie

Citation :

Index: (cliquez sur les numéros de page pour y accéder directement)

   1992 La Grammaire française et impertinente (essai)
   1993 L'Arithmétique appliquée et impertinente (essai)
   1994 Peinture à l'huile et au vinaigre (essai)
   1994 Le Pense-bêtes de Saint François d'Assise (essai)
   1995 Le Curriculum vitæ de Dieu (essai) Pages 4
   1996 Le Pain des Français (essai)
   1996 Sciences naturelles et impertinentes (essai)
   1998 Je vais t'apprendre la politesse, p'tit con (essai)
   1999 Il a jamais tué personne mon papa (récit) Pages 4
   1999 La Noiraude (album jeunesse)
   2000 Encore La Noiraude (album jeunesse)
   2000 Roulez jeunesse, un code de la route pour les jeunes
   2001 Pas folle la Noiraude (album jeunesse)
   2001 J'irai pas en enfer (récit)
   2002 Mouchons nos morveux (essai)
   2003 Le Petit Meaulnes (roman)
   2003 Antivol, l'oiseau qui avait le vertige (album jeunesse)
   2004 Les mots des riches, les mots des pauvres (essai)
   2005 Satané Dieu ! (roman)
   2006 OGM, Organismes Gentiment Modifiés (album jeunesse)
   2006 Mon dernier cheveu noir (récit)
   2007 A ma dernière cigarette (essai)
   2007 Histoires pour distraire ma psy (recueil de nouvelles)
   2008 Où on va, papa ? (récit) Pages 1, 2, 3, 4, 5
   2010 Poète et paysan (roman) Pages 5
   2011 Veuf (récit)   Pages 5
   2012 Ça m'agace (roman, Editions Anne Carrière)

Citation :

mise à jour le 21/11/2013, page 5

Coup de  
"Résumé" pour l'éditeur > " (...) Jusqu'à ce jour, je n'ai jamais parlé de mes deux garçons.
Pourquoi ? J'avais honte ? Peur qu'on me plaigne ? ! Ou cela un peu mélangé.
Je crois, surtout, que c'était pour échapper à la question terrible : Qu'est-ce qu'ils font ? Aujourd'hui que le temps presse, que la fin du monde est proche et que je suis de plus en plus biodégradable, j'ai décidé de leur écrire un livre. Pour qu'on ne les oublie pas, qu'il ne reste pas d'eux seulement une photo sur une carte d'invalidité.
Peut-être pour dire mes remords. Je n'ai pas été un très bon père. Souvent, je ne les supportais pas. Avec eux, il fallait une patience d'ange, et je ne suis pas un ange. Grâce à eux, j'ai eu des avantages sur les parents d'enfants normaux. Je n'ai pas eu de soucis avec leurs études ni leur orientation professionnelle. Nous n'avons pas eu à hésiter entre filière scientifique et filière littéraire. Pas eu à nous inquiéter de savoir ce qu'ils feraient plus tard, on a su rapidement que ce serait : rien.
Et surtout, pendant de nombreuses années, j'ai bénéficié d'une vignette automobile gratuite. Grâce à eux, j'ai pu rouler dans des grosses voitures américaines (...)" <"Résumé" pour l'éditeur.

Un ouvrage qui se lit comme un roman. Mais c'est beaucoup plus. La tendresse délivrée dans ce témoignage est troublante, non parce que l'histoire serait triste, non parce qu'on sait que l'auteur était proche de l'ami Desproges, mais parce qu'elle est de ces réalités rendues à toutes beautés de l'intime et de la pudeur.

Citation :

Jean-Louis Fournier est l’auteur de La grammaire française et impertinente (Payot) et de nombreux ouvrages chez Stock : Il  a jamais tué personne mon papa, J’irai pas en enfer, La Noiraude, Encore la Noiraude et Pas folle la Noiraude. Où on va papa ? est paru aux éditions Stock. (éditeur)

[url=https://servimg.com/view/11736244/286]

Roman autobiographique?

Merci pour ce fil Babelle, j'en ai lu et entendu autant lors de la rentrée.. je suis curieuse de découvrir..

J'ai très envie de le lire. Et puis ce politiquement incorrect cela fait du bien.

Texte autobiographique oui car Jean-Louis Fournier est papa de deux enfants "différents", mais ça me gêne de parler de "roman". J'avais déjà éprouvé cela aussi avec le très beau livre de Françoise Lefevre : "Le Petit prince cannibal" -vous vous souvenez? Je regrette toujours de voir ces vigoureux témoignages dans nos rayons "fiction"... je crains toujours que des lecteurs fassent un amalgame.
Et puis la "production" de tels évènements de vie chez les parents d'enfants handicapés est assez pauvre en nombre.
Fournier livre ses émotions d'une manière bien différente aussi que ne l'avaient fait Catherine Chaine et Marc Riboud dans "J'aime avoir peur avec toi"

Merci de cette réponse...

Je redoute toujours que ce genre de livre sombre dans la pathos...Il n'en est rien?

Jean-Louis Fournier avait déjà fait preuve de beaucoup de tendresse avec Il a jamais tué personne mon papa,délicieuse évocation d'un père médecin,humaniste sans le savoir.Que ce mot d'humanisme est galvaudé maintenant!Mais là je m'égare.

merci Babelle

anecdote : lors d'une brève interview de Levy où le journaliste lui demandait de citer des livres coup de coeur, ce dernier avait justement cité ce livre (ainsi que l'élégance du hérisson et la Route)

Je crois l'avoir déjà posté quelque part mais ce livre m'a été offert dernièrement par un ami qui venait de le lire et qui m'a dit avoir eu un gros coup de coeur!

A ne pas rater j'ai l'impresion

coline a écrit:

Je redoute toujours que ce genre de livre sombre dans la pathos...Il n'en est rien?

Rassure-toi Coline, il n'en n'est rien!

Ou on va papa?

C'est un livre qu'il faut lire parce qu'il propose un autre regard, qui bouleverse sans crier gare.
C'est aussi un pavé dans la mare parce qu'il ose rire de ce dont on ne rit pas. Qui bouscule et dérange en nous laissant un peu ko, et devant lequel on se dit que la "normalité" est comme un jeu de loto.
Parfois on perd et on doit apprendre à "faire avec".

Fournier ne se plaint jamais, son arme est la dérision et elle permet beaucoup, surtout de rire de ce qui est grave parce que sans doute c'est la seule arme devant l'inacceptable.
On ressent de la douleur, des regrets de ne pas avoir été toujours patient, ceux de n'avoir pas pu transmettre à ses fils ce qui fait la vie, une sorte d'incompréhension aussi parfois.
Mais jamais il ne tombe dans le misérabilisme.

Ses petits lutins sont allés chercher leur ballon dans le ciel et nous on ferme le livre un peu confus et troublé.
Merci à lui de nous avoir fait rire entre deux larmes.

aériale a écrit:

coline a écrit:

Je redoute toujours que ce genre de livre sombre dans le pathos...Il n'en est rien?

Rassure-toi Coline, il n'en n'est rien!

Ou on va papa?

Ses petits lutins sont allés chercher leur ballon dans le ciel et nous on ferme le livre un peu confus et troublé.
Merci à lui de nous avoir fait rire entre deux larmes.

Très touchant ton commentaire Aériale...comme ce livre sans aucun doute...

Merci pour ce beau commentaire Aériale.

Je viens juste de l'acheter, je vous dirai ce que j'en ai pensé. Comme Coline, je crains toujours que ce genre de livre sombre dans le pathos, mais j'ai entendu beaucoup de bien de ce livre, je tente donc l'aventure...

Et puis ça fait toujours plaisir de voir autre chose que du Nothomb, du Werber, du BHL ou de Levy en tête de gondole, alors rien que pour ça...

Il a aussi écrit "à ma dernière cigarette" que je viens d'acheter pour le fiston. Je le lirai donc aussi