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| Krzysztof Kieslowski | |
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+9coline Babelle eXPie Nathria bix229 tom léo Arabella Marko Burlybunch 13 participants | |
Auteur | Message |
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coline Parfum livresque
Messages : 29369 Inscription le : 01/02/2007 Localisation : Moulins- Nord Auvergne
| Sujet: Re: Krzysztof Kieslowski Mer 10 Déc 2008 - 17:58 | |
| Zbigniew Preisner...indissociable presque de Kieslovski:
Requiem for my friend | |
| | | Burlybunch Agilité postale
Messages : 870 Inscription le : 29/09/2007 Localisation : Ci et là
| Sujet: Re: Krzysztof Kieslowski Sam 7 Mar 2009 - 11:32 | |
| Vu hier, Le Hasard (1981, 152') Sur le fond, très proche du Décalogue. Un instant/un noeud particulier de la vie de chacun, dont les variations/alternatives de réalisation infinies peuvent faire que nous menions nos vie dans presque autant de voies différentes, et parfois contradictoires. A une différence près. Derrière le Décalogue se posait la question de la loi morale, et d'un choix conscient par rapport à celle-ci au moment de la transgresser (ou non). Ici, Witek n'est qu'un instrument. 5 secondes pendant lesquelles se jouent son existence. Un train qu'il ratera, une rencontre décisive etc. Bien-sûr, il y a quelque chose d'artificiel et poussif à s'attacher à un tel principe et chercher à la développer de cette manière. Un peu facile et inutile. D'autant plus lorsque le cinéaste prend le parti de développer les hypothèses les plus opposées. Mais je n'arrive pas à cerner plus clairement cette impression... Et puis un côté virtuose et fascinant. L'art de faire coïncider trois points de vues autour d'une même réalité, et par là trois points de vues de cette réalité. Quelle réalité ? - Wikipédia a écrit:
- En juin 1956, des émeutes ouvrières à Poznan annoncèrent les manifestations massives d'octobre 1956, qui obligèrent les Soviétiques à accepter l'arrivée au pouvoir de Gomulka, un communiste réputé réformateur (en partie à tort). Celui-ci fut évincé en 1970 au profit de Gierek lors de grèves ouvrières importantes contre la hausse des prix alimentaires. En 1967, après la guerre des six jours, le régime tenta de faire diversion par une campagne antisémite responsable du départ de la plupart des derniers Juifs de Pologne.
Dans les années 1970 et 80, de violentes révoltes éclatent à nouveau dans le pays. Dans ce climat, l'élection sur le trône de saint Pierre de l'archevêque de Cracovie, Karol Wojtyła (Jean-Paul II), en octobre 1978, est vécue par les autorités communistes comme une provocation.
En 1980, naît le syndicat indépendant Solidarność (Solidarité), dirigé par Lech Wałęsa, d'abord reconnu à contre-cœur par les autorités, et qui regroupe vite plusieurs millions d'ouvriers soutenus par les intellectuels réformateurs. Le général Wojciech Jaruzelski déclare la loi martiale le 13 décembre 1981. Je connais mal l'histoire, et celle de la Pologne, et ne peux que dresser des parallèles vides, mais voilà. Il est certain que Kieslowski en donne une certaine vision (par ailleurs, le Hasard sera interdit de diffusion à sa sortie) Witek naît à Poznan en 56, des voisins juifs qui fuiront pour le Danemark à la fin des années 60, une pression communiste sévère et une opposition catholique. Le film s'inscrit entièrement dans cette réalité politique, et dans ce sens, le projet prend davantage de corps, Witek incarnant tour à tour par son engagement trois pans de sa société, trois milieux qui cohabitent sans à avoir rien à faire ensemble. Et trois échecs pour lui. Une communauté restreinte, mais plus largement que celle du Décalogue où les protagonistes des 10 épisodes avaient la singularité d'habiter le même immeuble, et la virtuosité de faire composer ces "destins" ensemble. Et forcément, d'autres "noeuds", croisements parfois anecdotiques dans une station de bus, d'autres plus remarquables. Encore un fois, ça dépasse ma capacité de l'expliciter, mais Kieslowski est le seul cinéaste que je connaisse à jouer avec ça avec autant d'habileté. Deux aspects assez fragiles l'un par rapport à l'autre dans ce cinéma, une part d'artifice et de grotesque / une habileté à entrelacer qui laisse un sentiment de vertige, et un positionnement qui repose sur la sensibilité de chacun. Je rajoute que la Double Vie de Véronique m'a semblé bien plus vide que passionant. | |
| | | France Envolée postale
Messages : 124 Inscription le : 27/11/2009 Age : 83 Localisation : Meuse (Lorraine)
| Sujet: Re: Krzysztof Kieslowski Lun 14 Déc 2009 - 22:22 | |
| - tom léo a écrit:
- Oui, il compte pour moi avec Fellini, Bergman, Tarkowski et... parmi les plus grands! Quelle découverte, ce décalogue et, comme vous, surtout le "Ne tueras pas".
Mais il y a aussi "Le hasard" qui m'avait troublé: les possibilités dfférentes de développement d'une histoire, d'une vie à partir d'un changement d'un détail qui va alors influencer le cours suivant.
"La double vie de Véronique", m'est déjà un peu plus loin, mais un bon après-gout!
"Les trois couleurs" me semblent magnifiques, de par leur "photographie", l'histoire, la musique...
Tout est à découvrir!!! ................ Je parcours les pages et je suis désolée de na pas arriver à extraire les émotions que BLEU (vu 7 fois) à soulevé en moi. | |
| | | traversay Flâneur mélancolique
Messages : 10160 Inscription le : 03/06/2009 Age : 66 Localisation : Sous l'aile d'un ange
| Sujet: Re: Krzysztof Kieslowski Lun 14 Déc 2009 - 22:41 | |
| Très bon goût. La trilogie Bleu, Blanc, Rouge, ne pouvait que te plaire, France ! | |
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| Sujet: Re: Krzysztof Kieslowski | |
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| | | | Krzysztof Kieslowski | |
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