Les Parfumés osent-ils critiquer?...

Mordicus a écrit:

Steven a écrit:

Une critique négative, argumentée, permet de rendre un fil intéressant. Voyez le fil Visconti que Mordicus a trouvé après une nuit de folle recherche sur Parfum. Sa critique n'est pas nuancée, peut-être pas objective, mais elle est argumentée. Les réponses le sont aussi. Et depuis, j'ai envie de voir ce film pour savoir qui a raison, de Mordicus ou des autres qui aiment ce film....

S'pas une question d'avoir raison ou non.
(Quoique j'ai rarement tort en fait)

On ne peut pas avoir Raison ou Tort sur un bouquin ou un film.

Quand un truc me déplait (Ce pauvre Visconti va venir me hanter avec vos conneries) ben je le dis. A vous en l'occurence. Parce que je doute que ma mère en ai quoi que ce soit à faire.

... Je m'égare ...

StevenLéopardé.

On a pas Tort ou Raison pour des trucs qui touchent un bouquin ou un flim ou une expo.
Je trouve.

Ben si ! Si j'aime; tu auras tort pour moi, et si je n'aime pas, tu auras raison, toujours pour moi. Mais pour moi ça ne veut pas dire pour tous et toutes, ni pour toute la vie, seulement pour un petite heure et demi - durée du film au louché !

Une vie à te vénérer et à crier partout "C'est mordicus qui m'inspire !!!"

Pfff, je ne sais pas trop, j'hésite un peu... Une heure et demi pour commencer et si c'est bien je tenterai un peu plus long !

Steven - Mordicus !

N'empêche, c'est marrant comme ça devient vite affectif un avis.
C'est vrai qu'on doit pouvoir être capable de dire sans agressivité pourquoi on n'aime pas quelque chose et être capable d'entendre et de comprendre en même temps que l'autre peut avoir un avis positif sans se sentir rempli de grrr grr grrr.
Comme disait Confucius : "...
euh, je ne sais plus, c'est qu'il a dit plein de trucs et j'ai pas tout noté...
Et puis le fond du truc c'est d'argumenter en fait donc par conséquent.

Oui, les gens ont tendance à prendre comme une offense personnelle quand quelqu'un dit n'avoir pas aimé un livre qu'ils ont adoré, ou considérer la personne comme un sombre crétin...
C'est bizarre, quand je dis à un amateur d'épinards que je ne les aime pas, ce n'est pas du tout la même réaction.
Conclusion : les livres et les épinards, ce n'est pas pareil.

eXPie a écrit:

Conclusion : les livres et les épinards, ce n'est pas pareil.

merci, la semaine commence bien ainsi!!

Mais je dois quand même te dire - si tu veux arriver au stade de Confucius.. il te faut faire encore quelques progressions

J'approuve grandement !
(en plus tourner les pages des épinards est très désagréable. On s'en met plein les doigts. Confucius n'a rien dit à ce propos, et c'est bien dommage. Je vais lui écrire pour savoir s'il a une pensée éclairée là-dessus...)

eXPie a écrit:

Oui, les gens ont tendance à prendre comme une offense personnelle quand quelqu'un dit n'avoir pas aimé un livre qu'ils ont adoré, ou considérer la personne comme un sombre crétin...
C'est bizarre, quand je dis à un amateur d'épinards que je ne les aime pas, ce n'est pas du tout la même réaction.
Conclusion : les livres et les épinards, ce n'est pas pareil.

Oserais-tu le dire en lisant ça ?

eXPie a écrit:

Oui, les gens ont tendance à prendre comme une offense personnelle quand quelqu'un dit n'avoir pas aimé un livre qu'ils ont adoré, ou considérer la personne comme un sombre crétin...
C'est bizarre, quand je dis à un amateur d'épinards que je ne les aime pas, ce n'est pas du tout la même réaction.
Conclusion : les livres et les épinards, ce n'est pas pareil.

En même temps c'est compréhensible d'être plus vexé quand on s'entend dire "Tu lis de la merde" (ou version édulcorée) plutôt que "tu manges de la merde". C'est comme si les capacités intellectuelles et le jugement étaient remis en question.
Réaction fondée ou pas, et qu'on le veuille ou non, c'est souvent interprété comme ça. Sans compter la déception de celui qui voulait convaincre et faire partager son coup de cœur. C'est humain.
Face à un enthousiaste, j'évite les critiques trop sévères en général.

la Sagesse de tes propos Nezumi vaut certainement celle de Confucius !

C'est très gentil, Bédou.

Sauf que récemment j'ai dû blesser des adorateurs de Rick Moody.

Plutôt que de dire "tu lis de la merde", je préfère dire que je n'aime trop pas ce type de littérature, un peu comme je dirais "je ne lis pas de polars" ou "je ne lis pas de SF".
J'essaye d'éviter que "ce type de littérature", sonne comme de la littérature de coprophage...

Un jour, lors d'une alerte incendie je bouquinais gentiment un Kawabata, et une lectrice de Marc Lévy, zieutant ma couverture, m'a bien fait comprendre que ce genre de bouquins, c'est super chiant. En gros, j'étais vraiment bizarre de lire des trucs pareils.
Ce qui amène à une autre catégorie littéraire, à côté de la littérature de merde : la littérature chiante. Etymologiquement, ça se rapproche, mais en fait, c'est différent. Lire de la littérature chiante (Kawabata, donc), ça sonne plus snob.

Et de la littérature chiante et merdique ?