Un panorama du cinéma coréen

Old Boy. ça te plaira, je pense.

C'est pas poétique (enfin pas lent et tout le tralala zenattitude).
C'est pas mal contre l'humanité.
Barré. Violent.
Malsain et Glauque (ça c'est pour mon petit plaisir à moi).
Et bien réalisé.

Puis y'a aussi de l'amour.
Une histoire de vengeance, à faire détester tout le monde.

Et puis je crois que je me suis peu trompée lorsque je t'ai "conseillé" un film.

Queenie a écrit:

:
Puis y'a aussi de l'amour.
Une histoire de vengeance, à faire détester tout le monde.

MordiQ a écrit:

J'ai pas compris ce que tu voulais dire.

Ben, le mec est enfermé sans savoir pourquoi et par qui pendant 15 ans de sa vie. Forcement quand il sort il veut trouver qui et pourquoi. Et finit par se méfier de tout le monde, et détester (presque) tout le monde.

Sans oublier dans ce panorama le film d'animation, comme
Mari Iyagi, un petit bijou poétique et onirique qui ressemble un peu aux films de Hayao Miyazaki.



(coupez le son car ils ont mis une musique insupportable sur l'extrait)

Mordicus a écrit:

(Effectivement la musique est à chier. Mais les nuages sont terriblement chouettes)

Ca raconte quoi comme truc ?

Citation :

A Séoul, de nos jours, Nam-woo, un jeune employé de bureau, retrouve Joon-ho, son ami d'enfance. Ce dernier lui annonce son départ pour trois ans à la suite d'une mutation professionnelle.
Sur le quai de la gare, Joon-ho lui remet un objet qu'il a retrouvé en faisant ses valises ; c'est alors que Nam-woo se souvient de leur enfance, loin de Séoul. Dans le village de pêcheurs qui les a vus grandir, les journées s'écoulaient entre les jeux d'écoliers, les baignades dans l'océan et les promenades à vélo, scellant à jamais leur amitié. C'est également l'époque de leur rencontre avec la mystérieuse Mari...

Le point de départ c'est ça, mais au fil du film, l'histoire devient de plus en plus décousue, comme dans un rêve, avec des séquences d'une étrangeté et d'une poésie époustouflantes. Si on aime les films avec une narration claire, on risque d'être déconcerté. Quant à moi j'ai adoré.

Lee Sung Gang, le cinéaste, a sorti depuis un nouveau film, Yeu woo bi (Le renard à cinq queues). Vivement qu'il arrive en France.

Nezumi a écrit:

Le point de départ c'est ça, mais au fil du film, l'histoire devient de plus en plus décousue, comme dans un rêve, avec des séquences d'une étrangeté et d'une poésie époustouflantes. Si on aime les films avec une narration claire, on risque d'être déconcerté. Quant à moi j'ai adoré.

C'est lumineux, dépaysant et les séquences oniriques sont effectivement planantes et très réussies esthétiquement. Les coréens ont un goût pour le raffinement très prononcé parfois jusqu'au maniérisme mais c'est un plaisir des yeux. Leur écriture est un peu à leur image.

Marko a écrit:

Trop jolie, l'affiche originale!