Marc Lévy

Exini a écrit:

Crysta a écrit:

Je salue le courage de Expie qui lui a permis d'aller jusqu'au bout !  
Au vu du commentaire, ça en est presque héroïque !

C'est donc le lecteur de LEVY le héros. Voilà pourquoi il est tant lu !

 

Marie a écrit:

En relisant le fil de nos créations cartlandesques, je suis toujours émerveillée. Et pliée de rire. Quel talent! Mais il me semble qu'on n'avait pas été obligé de la lire??

Quel fil ? Des créations Cartlandesques ?

Marie a écrit:

En relisant le fil de nos créations cartlandesques, je suis toujours émerveillée. Et pliée de rire. Quel talent! Mais il me semble qu'on n'avait pas été obligé de la lire??

Oh oui...On s'est bien éclaté! C'était génial!

Kenavo va bien nous retrouver le fil, je ne me souviens plus de son titre?

coline a écrit:

Marie a écrit:

En relisant le fil de nos créations cartlandesques, je suis toujours émerveillée. Et pliée de rire. Quel talent! Mais il me semble qu'on n'avait pas été obligé de la lire??

Oh oui...On s'est bien éclaté! C'était génial!

Kenavo va bien nous retrouver le fil, je ne me souviens plus de son titre?

Oui, Kenavo l'a retrouvé, juste un tout petit peu au-dessus :

kenavo a écrit:

Bédoulène a écrit:

tu peux t'abstenir de lire BC en lisant l'un de nos "écrits" en son honneur (Kena te trouvera certainement le fil)   

mais oui, le voilà

Marie a écrit:

Mais il me semble qu'on n'avait pas été obligé de la lire??

ah mais non, on a inventé à gogo... c'était ça aussi le jeu... et je n'aurais pas participé si on aurait dû en lire un  
et oui, eXPie vient de remontrer le lien... suivez-le et réjouissez-vous... quel bon moment à se rappeler!!

Sekotyn a écrit:

eXPie a écrit:

Il me manque une référence culturelle importante, je crois : la lecture d'un Harlequin...  

Zut et re-zut.
Hier dans un gigantesque vide-grenier j'ai vu une caisse d'Harlequin ou équivalents (disons 80 livres) pour 5 €.
A coté il y avait un Variété (II je crois) de Paul Valéry. Pauvre vieux !

Pauvre Valéry oui

80 Harlequins... tu as bien fait de ne pas acheter... ça fait une dose quand même.

colimasson a écrit:

80 Harlequins... tu as bien fait de ne pas acheter... ça fait une dose quand même.

Que oui ! Comme ça, brutalement, c'est la dose léthale  
Peut-être devrais-je me mithridatiser avec un Harlequin par semaine ?

il y a beaucoup de solutions... mais je vais en rester à me poser la question de ce qui est le pire entre Cartland et Cussler sans chercher d'autre point de comparaison.  

Sekotyn a écrit:

colimasson a écrit:

80 Harlequins... tu as bien fait de ne pas acheter... ça fait une dose quand même.

Que oui ! Comme ça, brutalement, c'est la dose léthale  
Peut-être devrais-je me mithridatiser avec un Harlequin par semaine ?

Allez, c'est parti !

kenavo a écrit:

Marie a écrit:

Mais il me semble qu'on n'avait pas été obligé de la lire??

ah mais non, on a inventé à gogo... c'était ça aussi le jeu... et je n'aurais pas participé si on aurait dû en lire un  
et oui, eXPie vient de remontrer le lien... suivez-le et réjouissez-vous... quel bon moment à se rappeler!!

On n'avait utilisé qu'un titre de BC.
Nous avions inventé la couverture, la quatrième de couverture, un extrait, et même les critiques des Parfumés!
Je viens de relire Les amants de Lisbonne, je n'en reviens pas d'avoir écrit ça...  

Un Levy m'est tombé du ciel.
Comme un (mauvais) OVNI.
On me l'a donné.
Moi, bonne poire, je l'ai pris (suis polie).
Et hier, feuilleté.
Quand même, à mon âge, je n'en avais jamais ouvert un.

Et là.............AU SECOURS !!
AU SECOURS !!
AU SECOURS !!


    

Ca existe ? Ca se vend ?

Pincez-moi !


C'est CECI l'époque contemporaine ? Mais le genre humain est foutu !


Une "histoire" à dormir debout. Un genre de fantôme qui aguiche un mecton, con comme ses pieds. Des phrases d'un sabir inconnu. On voit ainsi un arrivage de blessés aux urgences.  (me dire si vous comprenez une seule "phrase" de cet assassin de la langue française)

Des "dialogues" à 4 mots.

Du néant.



Cet homme est un génie ! Il vend le VIDE, le RIEN. Le trou cosmique noir, c'est Levy !!

J'ai décidé de jeter cette merdouille. Puis ne l'ai pas fait. Je le garde en témoignage sociologique de notre époque. Une société qui "édite" ça et qui "lit" (y a quelque chose à lire ?) ça, n'est pas malade.

Elle est morte.


L'expérience a duré 1/4 d'heure, le temps que je commence les 10 premières pages, puis regarde en diagonale le reste de la daube.

Je commence la semaine traumatisée.

tina a écrit:

J'ai décidé de jeter cette merdouille. Puis ne l'ai pas fait. Je le garde en témoignage sociologique de notre époque. Une société qui "édite" ça et qui "lit" (y a quelque chose à lire ?) ça, n'est pas malade.

Elle est morte.

Je suppose que chaque période a son ou ses mauvais écrivains qui se vendent beaucoup. Après, chaque époque doit avoir son style de mauvais livres.
Simplement, on ne lit plus les merdouilles des autres époques. C'est du consommable, du jetable.

Mais je compatis !  

Ma réaction:
Et les lecteurs de Levy, on en fait quoi? On les met à la poubelle avec?

topocl a écrit:

Ma réaction:
Et les lecteurs de Levy, on en fait quoi? On les met à la poubelle avec?

Bah non, bien sûr (et tu le sais bien). Si on devait mettre à la poubelle tous ceux qui n'ont pas les mêmes goûts que nous, la Terre serait bien dépeuplée...

Et si vous mettez TOUS les lecteurs de Marc Levy à la poubelle, comme j'en ai lu un, grâce à quelqu'un que je ne nommerai pas ici, je serais aussi poubellisé, ce qui m'ennuierait un peu, parce que j'ai encore quelques livres dans ma PAL...

Marc Levy, ça n'est pas de la "haute littérature" (notez que je mets des guillemets), mais comme il ne prétend pas en écrire, il n'y a pas tromperie sur la marchandise.
On peut toutefois trouver ça mauvais, voire même très mauvais, et ne pas comprendre pourquoi ça se vend tellement. Et c'est vrai que, de celui que j'ai lu, il me reste une grande impression de vacuité.
Les dialogues sont très mauvais, etc. Mais si ça plaît à certains...
"A chacun selon ses goûts,
Certains insectes aiment les orties", pour citer le proverbe japonais mis en exergue par Tanizaki dans Le Goût des orties.

Je ne jette personne, je parle d'un "écrivain" surmédiatisé, et ça me dépasse.

Ne me demandez pas de dire du bien sur un truc pareil (c'est au-delà de me forces).
Je suis ahurie de ce succès.
Ahurie.

Dans le même genre, je vois ceci sur L'express :

Masterpiece, talent scrittori: la première téléréalité pour écrivains
La téléréalité et la littérature peuvent-elles faire bon ménage? Réponse avec Masterpiece -la première émission consacrée aux écrivains- qui promet un tirage à 100 000 exemplaires au vainqueur.

http://www.lexpress.fr/culture/livre/masterpiece-talent-scrittori-la-premiere-telerealite-pour-ecrivains_1300510.html


Levy fait des émules...

tina a écrit:

Dans le même genre, je vois ceci sur L'express :

Masterpiece, talent scrittori: la première téléréalité pour écrivains
La téléréalité et la littérature peuvent-elles faire bon ménage? Réponse avec Masterpiece -la première émission consacrée aux écrivains- qui promet un tirage à 100 000 exemplaires au vainqueur.

http://www.lexpress.fr/culture/livre/masterpiece-talent-scrittori-la-premiere-telerealite-pour-ecrivains_1300510.html


Levy fait des émules...

 
Ça doit être marrant !
Ceci dit, tout n'est pas sombre là-dedans :

Citation :

Les promoteurs de Masterpiece espèrent que le programme "fera parler du métier peu connu d'écrivain" et qu'il stimulera la lecture dans un pays où seulement 46% des Italiens ont déclaré avoir lu au moins un livre sur toute l'année 2012. Le vainqueur de Masterpiece verra son roman publié en mai 2014 par la maison d'édition Bompiani.

Il peut toujours en sortir du bien. Au moins, ça va faire parler de bouquins, ça va faire réagir. Tout ce qui fait sortir de la léthargie est une bonne chose.