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| Alessandro Baricco [Italie] | |
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Auteur | Message |
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Harelde Zen littéraire
Messages : 6465 Inscription le : 28/04/2010 Age : 49 Localisation : Yvelines
| Sujet: Re: Alessandro Baricco [Italie] Lun 28 Fév 2011 - 10:13 | |
| J'aimerai Orientale que nous parles de City. Je l'ai dans ma PAL et ne l'ai pas encore ouvert.
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| | | kenavo Zen Littéraire
Messages : 63288 Inscription le : 08/11/2007
| Sujet: Re: Alessandro Baricco [Italie] Lun 28 Fév 2011 - 10:43 | |
| sur un fil de 9 pages, les chances sont grandes de trouver déjà quelques commentaires pour City, c'est ici et ici | |
| | | Harelde Zen littéraire
Messages : 6465 Inscription le : 28/04/2010 Age : 49 Localisation : Yvelines
| Sujet: Re: Alessandro Baricco [Italie] Lun 28 Fév 2011 - 10:51 | |
| - kenavo a écrit:
- sur un fil de 9 pages, les chances sont grandes de trouver déjà quelques commentaires
pour City, c'est ici et ici Oui Kenavo, je les avais vu. Et je les avais naturellement lu après avoir dénicher ce bouquin dans un vide grenier. Mais je voulais également l'avis d'Orientale. | |
| | | kenavo Zen Littéraire
Messages : 63288 Inscription le : 08/11/2007
| | | | Bédoulène Abeille bibliophile
Messages : 17270 Inscription le : 06/07/2007 Age : 79 Localisation : Provence
| Sujet: Re: Alessandro Baricco [Italie] Lun 28 Fév 2011 - 10:59 | |
| si je te dis Harelde que j'ai aimé tous les livres que j'ai lu de lui cela t'aide ? LIs les 20 premières pages elles suffisent à savoir si tu vas aimer l'écriture et le thème du livre - Spoiler:
de plus KENA aime cet auteur, sur que ça peut t'influencer - Spoiler:
alors tu le lis ? | |
| | | kenavo Zen Littéraire
Messages : 63288 Inscription le : 08/11/2007
| | | | Harelde Zen littéraire
Messages : 6465 Inscription le : 28/04/2010 Age : 49 Localisation : Yvelines
| | | | Orientale Agilité postale
Messages : 903 Inscription le : 13/09/2009 Age : 71 Localisation : Syldavie
| Sujet: Re: Alessandro Baricco [Italie] Lun 28 Fév 2011 - 12:46 | |
| - Harelde a écrit:
- J'aimerai Orientale que nous parles de City.
Je l'ai dans ma PAL et ne l'ai pas encore ouvert. Ce que j'ai retenu comme sensation apres avoir lu "City" il y a quelques annees. Une ville qui n'est nomme, mais on la sens partout. On sens son empreinte. Il y a un garcon tres doue, intelligent et prometteur, mais assez delaisse par ses parents toujours en voyage d'affaires. Il rencontre une bande de personnages marginaux et droles (la fille se prenommait Shatzy) et il semble que cela lui remplace la famille. Les personnages etaient tres "colorees", hauts en couleurs. Je me rappelle aussi que Baricco ecrit avec beaucoup de subtilite passant du rire aux emotions bouleversantes. Je crois que l'auteur voulais dire combien le chemin a la decouverte de soi-meme peut etre difficile. Le garcon, petit genie a tout, mais pour devenir soi-meme, il traverse plein d'episodes compliquees, mais aussi passionnants. | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Alessandro Baricco [Italie] Ven 21 Oct 2011 - 15:18 | |
| Châteaux de la colère - Citation :
- Quatrième de couverture
Vers le milieu du XIXe siècle, dans la petite ville imaginaire de Quinnipak, vit toute une communauté rassemblée autour de la très belle Jun Reihl, dont toute la ville admire les lèvres, et de son mari monsieur Reihl, directeur de la fabrique de verre.
À Quinnipak, chacun a son désir, sa « folie » secrète : Pekish, l'extravagant inventeur de l'« humanophone », un orchestre où chacun ne chante qu'une seule note, toujours la même; Pehnt, son jeune assistant, enfant trouvé toujours vêtu d'une veste immense et informe; la « veuve » Abegg, veuve d'un mari qu'elle n'a jamais épousé; Horeau, l'architecte français qui rêve de grandioses constructions transparentes, et Élisabeth, la locomotive à vapeur...
Avec "Châteaux de la colère", Baricco nous offre un roman foisonnant et singulier, construit comme une fugue où chacun chante sa partition avec justesse et jubilation. J’aime bien les microcosmes peuplés de personnages fantasques et les récits aux allures de contes et je dois dire que les premiers chapitres ont été plus qu’enthousiasmants en début de lecture. Hélas, le roman s’essouffle dès le deuxième tiers et mon désintérêt n’a pris que plus d’ampleur au fil des pages. « Châteaux de la colère » se veut original, brillant et lyrique (et il l’est à certains moments) mais s’avère progressivement plus enquiquinant et laborieux qu’autre chose. Dommage car l’histoire avait du potentiel et l’on sent malgré tout qu’un auteur en devenir pointe à l’horizon, certains passages ne manquant décidément pas de panache. D’un autre côté, l’auteur semble s’être donné beaucoup de mal pour nous livrer un enseignement moral digne des meilleures paraboles. Le hic est que j’ai eu l’impression de ne pas avoir pu en saisir toute la portée tant la déconstruction du récit, l’artificialité du style et mon désintérêt grandissant n’ont pas aidé à l’appréhender. Un premier roman en demi-teintes donc, qui ne tient pas toutes ses promesses à force de sacrifier le contenu au profit du style. J’aime bien les chemins de traverse mais faut-il encore ne pas égarer le lecteur. Sans doute l’auteur a-t-il écrit beaucoup mieux depuis lors, je me souviens en tout cas de son roman Soie au style bien plus épuré et au contenu plus probant. Prix Médicis étranger 1995. |
| | | Steven Zen littéraire
Messages : 4499 Inscription le : 26/09/2007 Age : 52 Localisation : Saint-Sever (Landes)
| Sujet: Re: Alessandro Baricco [Italie] Mar 1 Nov 2011 - 20:24 | |
| Châteaux de la colère - Citation :
Alors, alors seulement, Jun Reihl leva la tête de l'écritoire et tourna son regard vers la porte fermée. Le visage de Jun Reihl. Quand les femmes de Quinnipak se regardaient dans un miroir, elles pensaient au visage de Jun Reihl. Quand les hommes de Quinnipak regardaient leurs femmes, ils pensaient au visage de Jun Reihl. Les cheveux, les pommettes, la peau très blanche, le pli des yeux de Jun Reihl. Mais plus qu'à toute autre chose - qu'elle soit en train de rire ou de hurler ou de se taire ou simplement qu'elle soit là, comme en attente-, à la bouche de Jun Reihl. La bouche de Jun Reihl ne te laissait pas en paix. Elle te transperçait les rêves tout simplement. Elle poissait tes pensées : "un jour, Dieu dessina la bouche de Jun Reihl. C'est alors qu'il lui vint cette idée tordue du péché". Ainsi racontait Ticktel, qui s'y entendait en théologie [...] Jamais on ne pourrait arriver à le dessiner disaient-ils tous. Le visage de Jun Reihl, évidemment. Il était dans les rêves de chacun. Au bout d'une vingtaine de pages de Châteaux de colère apparaît Jun Reihl. Ou plutôt m'explose au visage Jun Reihl. Je ne savais pas trop où Barrico voulait m'emmener, comme souvent au début de ses romans. Et elle apparaît. J'ai pris cette femme en pleine face, KO, pantelant. Une des plus belles femmes littéraires jamais rencontrée. Des mots puissants, évocateurs, d'une force ! Des mots qui de suite m'emporte avec eux dans le sillage de Jun Reihl et me feront rattacher, à tort sans doute, toutes les histoires que Baricco nous conte dans ce livre à ce personnage que j'ai voulu central. J'imaginais si précisément sa bouche, son sourire, son visage. C'est par elle que j'ai abordé ce roman, c'est par elle que j'ai vécu l'infidélité de son mari, sa fuite en avant vers des projets de plus en plus farfelus. Cette homme qui se fabrique des châteaux chimériques, pour elle dit-il ! Pour lui ! C'est ce que je ressens moi. Don Quichotte industriel toujours à la recherche de nouveau challenge. C'est ce couple et sa relation si particulière qui draine tous les personnages, nombreux (trop ?) de ce roman. Personnage poétiques, fascinants, burlesques ou quelconques. Ils construisent une histoire singulière, leur histoire, l'histoire de Quinnipak, l'histoire de Jun Reihl qui marque de son sceau la vie de tous ceux qui l'approchent. Châteaux de colère, colère du mari qui agite les bras tel des moulins à vent, qui brasse du vent et s'éloigne peu à peu de Jun ; châteaux de colère comme le destin de tous ces personnages qui luttent, créent leur vie avant de la vivre et, parfois, échouent. Je ne me suis pas égaré, sans doute tenu bien en main par Jun Reihl, j'ai pris les chemins de traverses proposés par l'auteur avec un plaisir immense, suivi leur folie. Et toujours je suis revenu... | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Alessandro Baricco [Italie] Mar 1 Nov 2011 - 20:35 | |
| Ton commentaire témoigne bien de ton enthousiasme en tout cas, dommage que je sois passée à côté malgré ses qualités |
| | | Queenie ...
Messages : 22891 Inscription le : 02/02/2007 Age : 44 Localisation : Un peu plus loin.
| Sujet: city Sam 25 Fév 2012 - 10:41 | |
| - City Alors alors. Livre proposé par Bédoulène pour la chaîne de lecture. Sinon je pense que je ne serais probablement jamais retourné vers cet auteur. En fait, il m'énerve. Il en fait trop, et il me gonfle. Il me donne des passages extra : ceux avec Gould le génie (autiste ?), ses deux potes imaginaires (le géant et le muet), sa "gouvernante Shatzy (qui croit en l'enfance, la naïveté, le devoir d'être innocent), le général (père de Gould) et sa femme (dépressive ? Bipolaire ? Internée). En fait, tous ses personnages sont vraiment bons, mais il en fait un GloubiBoulga chiant. Un peu plus haut dans le fil, Alaska citait ceci de Baricco - Citation :
- "City est construit comme une ville, comme l'idée d'une ville. Les histoires sont des quartiers, les personnages sont des rues. Le reste, c'est le temps qui passe, l'envie de vagabonder, et le besoin de regarder."
Eh bien... c'est un peu vrai (et maintenant je comprends le titre), cette construction, seulement les quartiers ont du mal à se rejoindre, ou alors avec des fils grossiers ou trop complexes. Et puis, du coup, y'a des quartiers qui gonflent sérieusement (les passages sur la boxe. Les passages sur les profs.) : des digressions qui ressemblent plus à des nouvelles à part entières qu'à des bouts d'une même histoire. Mon intérêt régressait dangereusement dans ces moments, et j'avoue, j'ai sauté des pages. Après m'être énervée sur de longs passages, je regrettais que la "vraie" histoire pour moi passait de plus en plus à l'as. Ainsi Gould, on finit par ne plus rien savoir de lui. Choisit pour aller dans une super école, il disparait des pages puis il disparait de l'histoire. Nul. En fait l'histoire de Ville, de quartiers, c'est une excuse non ? Baricco avait plein d'histoires dans la tête, il voulait/devait écrire un roman et pas des nouvelles, du coup il les a bricolées ensemble comme ça, à la vas-y-comme-jte-pousse ? Et parfois c'était un peu trop tire-larmes pour moi (la fin, narré par la mère de Gould. Un peu déconnectée, qu'on nous montre pleine de fissures et de douleurs...). Mis à part ça, il a de vraies qualités ce livre (sinon je ne l'aurais pas terminé). Baricco écrit très bien, et quand les histoires me plaisaient et avaient un sens par rapport à l'ensemble, j'étais bien captivée. il arrive parfaitement à dessiner ses personnages, tous un peu timbrés, tous très seuls, tous un peu mous aussi. Qui regardent la vie passer, y participe un peu, un peu par hasard aussi (un air de Forrest Gump). Par contre faut qu'il arrête avec la sensiblerie, avec les digressions de 10000 pages qui servent à rien, et qu'il s'accroche un peu mieux à ses personnages et à leurs histoires. Là, il les abandonne complètement. C'est quoi ce délire ? On aime Gould, Shatzy et tout le reste... Et pouf, ils disparaissent. C'est lamentable. Baricco abandonne ses personnages ! Faut prévenir l'assistance sociale ! | |
| | | Bédoulène Abeille bibliophile
Messages : 17270 Inscription le : 06/07/2007 Age : 79 Localisation : Provence
| Sujet: Re: Alessandro Baricco [Italie] Sam 25 Fév 2012 - 16:26 | |
| je pense à la lecture de ton commentaire (où se glisse un peu d'humour) Queenie que tu ne m'en veux pas trop de la proposition.
Je suis satisfaite rien que pour ça "Mis à part ça, il a de vraies qualités ce livre (sinon je ne l'aurais pas terminé). Baricco écrit très bien, et quand les histoires me plaisaient et avaient un sens par rapport à l'ensemble, j'étais bien captivée. il arrive parfaitement à dessiner ses personnages, tous un peu timbrés, tous très seuls, tous un peu mous aussi."
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| | | Queenie ...
Messages : 22891 Inscription le : 02/02/2007 Age : 44 Localisation : Un peu plus loin.
| Sujet: Re: Alessandro Baricco [Italie] Sam 25 Fév 2012 - 16:35 | |
| Ça fait un mois que je commence des livres et ne les termine pas, donc, oui tu peux être satisfaite. Ça m'a relancé dans l'envie de me plonger pour de bon dans un livre. Et si Baricco écrit (ou a écrit) un recueil de nouvelles, je ne le bouderais peut-être pas.
(Et puis je t'en veux tellement pas que j'ai même emprunté Terra del fuego de Coloane) | |
| | | Bédoulène Abeille bibliophile
Messages : 17270 Inscription le : 06/07/2007 Age : 79 Localisation : Provence
| Sujet: Re: Alessandro Baricco [Italie] Dim 26 Fév 2012 - 14:15 | |
| Je ne sais pas s'il en a écrit ? Kena doit le savoir peut-être ?
sinon ce qui ressemblerait plus à des nouvelles, ce serait Châteaux de la colère" (Kena ?) | |
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