Ivan Bounine [Russie]

L' AFFAIRE DU CORNETTE ELAGUINE

Une histoire de passion amoureuse et de mort.

Contée avec une sobriété qui confine à la sécheresse... Enfin à mon gré !

La vie d’Arseniev

Je me suis mortellement ennuyée…
Je déteste la nostalgico-exaltation de l’ « âme russe », le panégérique boursouflé de la terre natale…
Ceci n’est pas une critique du livre. C’est MON autocritique.
Je ne suis définitivement pas faite pour les romans russes.

topocl a écrit:

La vie d’Arseniev

Ceci n’est pas une critique du livre. C’est MON autocritique.
Je ne suis définitivement pas faite pour les romans russes.

Il y a rien à faire probablement. Il me semble des fois que les romans russes s'échappent aux volontés diverses et produisent (ou pas) leur effet en nous.

Juste drôle pour moi, car avant d'avoir lu cette/ton opinion, je viens de resortir "La vie d'Arseniev" pour éventuellement en lire quelque chose à des amis...

tom léo a écrit:

[Juste drôle pour moi, car avant d'avoir lu cette/ton opinion, je viens de resortir "La vie d'Arseniev" pour éventuellement en lire quelque chose à des amis...

je pense sincèrement qu'on peut se régaler avec ce livre, mais vraiment pas fait pour moi (ou moi pas faite pour lui)

topocl a écrit:

tom léo a écrit:

[Juste drôle pour moi, car avant d'avoir lu cette/ton opinion, je viens de resortir "La vie d'Arseniev" pour éventuellement en lire quelque chose à des amis...

je pense sincèrement qu'on peut se régaler avec ce livre, mais vraiment pas fait pour moi (ou moi pas faite pour lui)

Je suis certain que tu trouveras des écrivains russes qui te convaincront. La littérature russe n' est pas un bloc homogène et indifférencié. Tu t' en rendras compte. Je peux meme t' en proposer, mais pas tout de suite...

Evidemment "les écrivains russes" c'est un peu réductaeur. j'ai quand même fait pas mal d'essais. j'ai beaucoup de mal (en littérature et dans ma vie personnelle) avec "l'âme russe", ce côté exalté...
J'ai lu le Bounine, parce qu'une amie me l'a prêté . Mon problème actuel n'est pas vraiment d'ouvrir mon champs de lecture, mais plutot d'arriver à gérer au plus juste ma LAL. (Il serait peut être plus courageux d'essayer ed découvrir des choses nouvelles pour moi, mais sachant qu'on ne peut ni tout connaitre ni tout aimer, je privilégie certains secteurs, ou thèmes...). Donc pas de suggestions pour le moemnt. mais si je m'y mets un jour, je ferai appel à toi Bix!

Le village


Livre non fini, malgré ma grande admiration de l'auteur, faut-il ici rappeler son talent ?
En gros, nous sommes au début du 20è, en Russie, au moment bouillonnant où se prépare la Révolution.
Nous suivons l'itinéraire de 2 frères, différents dans leur tempérament. Le premier est cupide, avare, obsédé par sa ferme et le gain. Sa femme est stérile, il en bave.
Le second, anar, passionné par la lecture et les idées, mais rendu totalement abruti par le labeur et les bitures. Une vraie épave.

Ce qui a choqué les contemporains est la description de ces paysans. Présentés comme des brutes épaisses imbibées d'alcool, rien ne rappelle les traditionnelles louanges littéraires sur la noblesse du travail de la terre ou sur le rôle méritoire de cette caste.

Il y a de beaux passages, émouvants pourtant. Mais le livre est d'un abord rude avec des pages entières de dialogues, qu'il faut relire car on s'enfonce dans un jargon laborieux, campagnard, truffé de jurons.

J'ai arrêté à la moitié du récit.

Si quelque âme courageuse veut me dire la fin...

Le village

Tina a en quelque sorte résumé le livre, la vie parallèle de deux frère, l'un définitivement campagnard, l'autre ayant vécu en ville et ayant acquis un vernis de culture, l'un tendu vers le but de s'enrichir, l'autre comme privé de volonté.

Je ne sais pas si je peux vraiment raconter une fin pour Tina, parce que la fin du récit s'enlise dans une sorte de répétition, enfin si on veut du concret, cela se termine par le mariage de La Jeune (ancienne servante et occasionnelle maîtresse de Tikhon, le frère riche) avec un prétendant choisi par ce dernier.
Le livre vaut par le portrait de la campagne russe, en effet, pas idéalisée du tout. Une violence permanente, une incurie qui rend impossible une amélioration des choses. Mais après avoir suivi les deux frères tour à tour, tout cela tourne en rond, avec des répétitions et redites, pas de véritable progression romanesque. C'est le premier roman de l'auteur, qui ne maîtrisait peut être pas son art comme il le ferrait plus tard.

Pas sans intérêt, mais si on doit lire qu'un seul livre de l'auteur, il vaut mieux que ce ne soit pas celui-ci.

Bon, a priori, j'ai rien raté.
Je suis plongée dans Les lettres de Russie, du marquis de Custine.

A ne manquer sous aucun prétexte pour les amateurs d'histoire et les amoureux de l'âme Slave. Comme il a pressenti, dès les années 1830, le futur tourmenté de ce grand pays !

Je n'ai pas vu de fil sur Custine, qui est un personnage atypique et mérite un fil à lui tout seul d'ailleurs.

Quelle plume en plus !

Coup de soleil

Un recueil de nouvelles un peu disparate, où le très bon côtoie le moyen. La longueur des nouvelles varie aussi énormément, ce qui ne contribue pas à donner une couleur bien spécifique à l'ensemble.Quelques très belles pages quand même. Tout cela me confirme dans l'idée que Bounine est un écrivain intéressant, mais peut être un peu inégal.