Parfum de livres… parfum d’ailleurs
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 Karl-Heinz Ott [Allemagne]

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Marko
tom léo
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Marie
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Marie


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MessageSujet: Re: Karl-Heinz Ott [Allemagne]   Karl-Heinz Ott [Allemagne] - Page 2 EmptyLun 20 Juil 2009 - 3:05

Citation :
Mais, euh... à aucun moment je n'ai eu l'impression que les deux personnages pouvaient n'en former qu'un.
On a la fois une telle impression de fusion,de greffe, de possession même par un être qui finalement est antagoniste, car il dit tout et son contraire (ce Friedrich n'est que contradictions, et finalement une grande inconnue)alors que le narrateur est littéralement coincé dans son mode vital obsessionnel qui consiste à appliquer à la lettre ce que dit Spinoza,comme quoi aucun choix ne lui est donné, que je me suis demandé ( on n'a qu'une version de cette histoire..), à tort sans doute mais peu importe, si finalement, ce n'était pas une sorte de délire dans lequel ce narrateur luttait contre une partie de lui-même qui finissait par l'emporter.
Citation :
Ce qui s'est passé n'était peut être qu'un cauchemar dont je m'éveille pour retomber dans l'ancienne réalité.Quoi que cela ait pu être, au fond, ce n'était pas mon histoire, mais quelque chose qui avait sa propre nécessité et n'admettait aucune intervention extérieure. Cela s'est déroulé selon des lois propres qui m'ont été imposées.
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MessageSujet: Re: Karl-Heinz Ott [Allemagne]   Karl-Heinz Ott [Allemagne] - Page 2 EmptyLun 20 Juil 2009 - 12:55

bix229 a écrit:
Comme je le dis souvent à propos de la lecture d 'un livre, on n' a pas lu tout à fait le meme... ExPie..
Et c' est très bien ainsi.
C'est vrai que tout ce que tu as cité sur Schubert :
Citation :
Au fond, dit-il, chez Schubert, il n' y a pratiquement pas d' oeuvre qui
parvienne à une conclusion, chacune pourrait au contraire, continuer
indéfiniment comme elle a commencé, parfois, chez ce compositeur,
on sent la détresse de ne pas trouver de fin, si bien qu' on a l' impression
que c' est pur arbitraire et non nécéssité organique si l' oeuvre s' interrompt à un endroit quelconque.

Je ne l'avais pas perçu comme ayant vraiment un rapport direct avec l'histoire. Pour moi, il recrachait ce qu'il avait lu, le thème de l'inachèvement étant un poncif dans les analyses Schubertiennes.
Pour moi, donc, il recrachait les poncifs qu'il avait lus quelque part, tout comme pour la vie sexuelle des oiseaux.
Mais, effectivement, il y a peut-être bien un sous-entendu.
Comme lorsqu'il disait des citations latines, que le narrateur disait n'avoir aucun sens... alors qu'il y en a.

Dans tout ça, c'est l'auteur qui s'amuse à multiplier les pistes, oui...
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MessageSujet: Re: Karl-Heinz Ott [Allemagne]   Karl-Heinz Ott [Allemagne] - Page 2 EmptyLun 20 Juil 2009 - 13:05

Marie a écrit:
Citation :
Mais, euh... à aucun moment je n'ai eu l'impression que les deux personnages pouvaient n'en former qu'un.
On a la fois une telle impression de fusion,de greffe, de possession même par un être qui finalement est antagoniste, car il dit tout et son contraire (ce Friedrich n'est que contradictions, et finalement une grande inconnue)alors que le narrateur est littéralement coincé dans son mode vital obsessionnel qui consiste à appliquer à la lettre ce que dit Spinoza,comme quoi aucun choix ne lui est donné, que je me suis demandé ( on n'a qu'une version de cette histoire..), à tort sans doute mais peu importe, si finalement, ce n'était pas une sorte de délire dans lequel ce narrateur luttait contre une partie de lui-même qui finissait par l'emporter.
Citation :
Ce qui s'est passé n'était peut être qu'un cauchemar dont je m'éveille pour retomber dans l'ancienne réalité.Quoi que cela ait pu être, au fond, ce n'était pas mon histoire, mais quelque chose qui avait sa propre nécessité et n'admettait aucune intervention extérieure. Cela s'est déroulé selon des lois propres qui m'ont été imposées.

Oui... pour moi il essayait de nier la réalité. Et le double était un double maléfique, du style Dostoïevskien, un double qui a une réalité.
Mais, effectivement, il peut très bien n'être qu'une projection du narrateur, tout ce qu'il aurait voulu faire sans jamais oser. Se murger, dire ses quatre vérités à tout le monde, vivre salement, etc.
Ce qui expliquerait qu'il ait tellement peur de la mauvaise opinion que pourrait avoir l'Autre, si c'est en fait lui-même.
La fin est curieuse, aussi.
Spoiler:
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MessageSujet: Re: Karl-Heinz Ott [Allemagne]   Karl-Heinz Ott [Allemagne] - Page 2 EmptyLun 20 Juil 2009 - 16:03

C' est passionnant de creuser un livre à plusieurs... !

Non seulement on échange nos impressions, nos interprétations,
mais ce que dit l' un n' annule pas forcément ce qu' écrivent les autres.
On élargit simplement le champ des possibles.
C' est ça la part active du lecteur...La possibilité de créer quelque chose à son tour.
Et puis aussi on découvre à travers notre propre subjectivité, des choses
que l' écrivain lui-meme ignorait avoir mises.

Et cela, pas mal d' écrivains l' ont reconnu à leur propre surprise.

Chaque lecteur est un autre poète ; chaque poème, un autre poème.

Ouvrir le poème en quete de ceci et trouver cela - toujours autre chose

Ouvert ou fermé, le poème exige l' abolition du poète qui l' a écrit et la naissance du poète qui le lit.

Octavio PAZ

Ce qu' écrit le poète Octavio Paz, s' applique aussi à mon avis à toute autre chose qu' à la poèsie.
Et c' est ainsi que tout ce que nous appréhendons avec nos sens et notre subjectivité, nous le tranformons avec notre imagination et notre vécu personnel.
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MessageSujet: Karl-Heinz Ott - Ob wir wollen oder nicht   Karl-Heinz Ott [Allemagne] - Page 2 EmptyLun 10 Mai 2010 - 20:02

Ob wir wollen oder nicht

2008, en allemand (pas encore traduit en français)

Page de couverture de l`édition allemande:
Qu`est-ce qui se passe quand on a rien fait et est devenu justement par cela ? Quand on est mis en prison et se protège (et les autres) par le silence, même si on se croit innocent ?

Karl-Heinz Ott déploie dans un monologue intérieur époustouflant le panorama de l`âme d`une personne qui autrefois était parti pour bouleverser le monde (à la suite des »révolutionnaires » des années 70) et se retrouve dans tous les sens du terme dans le hors-jeu, dans un petit village sous un pont, coupe par celui-ci du monde.

Ses seuls amis et coupables de ce crime sont en fuite et lui, il a été incarcéré à leur place. Il s`agit de son ancienne amie intime Lisa et l`ancien prêtre qui des années auparavant avait été blanchi d`une accusation de pédophilie, mais avait quitte néanmoins son ministère et vivait a l`écart du village.
Les peurs et cauchemars du passe rattrapent tout un chacun.

Ott utilise un langage ou des fois le horrible et le grotesque côtoient le comique.

Quelques remarques :

J’ai adoré la lecture de ce livre, en allemand. Le texte de la couverture donne un bon aperçu, mais je veux ajouter quelques remarques.

C’est par le monologue (et jamais par un récit par un narrateur impartial) que nous apprenons peu à peu la vision des choses du narrateur des événements passés, et de sa culpabilité ou plutôt, l’innocence proclamée, son action justifiée. Mais pour nous lecteurs, il est pas si facile, peut-être même pas voulu, de former un jugement définitif sur un crime ?!

Ce discours, de par son style, me semble refléter la vie intérieure du narrateur : les phrases s’emboîtent, se tordent, on revient en arrière, on inclue… Des mots comme « bien que, en plus que, évidemment, toutefois, enfin, afin que, justement… etc » apparaissent très souvent. Ces constructions sont un peu compliquées, mais je préfère dire : tordues, tortueuses peut-être, tout comme le protagoniste qui s’approche d’un corbeau décrit par ces termes : « …qui ne sait même pas ce qu’il veut ou ne veut pas se décider face à tant de destinations possibles ».

Derrière ce style se cache une écriture d’une autre sorte d’ingéniosité qui m’a beaucoup plue !

Un sujet très intéressant est la réflexion du narrateur d’une cinquantaine d’années sur les « années sauvages » des années 70/80 : la rébellion avait été proclamé comme art de vivre et on voulait devenir tout autre. Et qu’est-ce qui en est devenu ? Une trentaine d’années après on se retrouve dans un hors-jeu inimaginé. Un bilan ? « Des faits qu’on a créés au nom de toutes les libérations possibles, des libérations qui ont isolé plus d’un. »)
C’était le deuxième livre de cet auteur pour moi et j’en suis assez impressionné ! J’aimerais garder un œil sur cet écrivain dont j’ai déjà (enfin) le premier roman aussi sur ma Pal.

A quand la traduction ???
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MessageSujet: Re: Karl-Heinz Ott [Allemagne]   Karl-Heinz Ott [Allemagne] - Page 2 EmptyLun 10 Mai 2010 - 20:48

Oui, il est tortueux Ott !
C' est le souvenir que je garde du seul livre que j' ai lu de lui.
Il a une façon très personnelle de nous immerger en eau trouble pour voir ... !
Pour partager les dilemnes de ses personnages. Si on ne se noie pas, on n' en sort pas indemne pour autant !
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MessageSujet: Re: Karl-Heinz Ott [Allemagne]   Karl-Heinz Ott [Allemagne] - Page 2 EmptyLun 10 Mai 2010 - 21:57

tom léo a écrit:
A quand la traduction ???
Son premier livre vient à peine d'être traduit. Si tout se passe bien, celui-ci devrait sortir dans un an, à peu près...
J'espère bien, en tout cas !
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MessageSujet: Que s'ouvre l'horizon   Karl-Heinz Ott [Allemagne] - Page 2 EmptyDim 7 Avr 2013 - 15:02

Que s'ouvre l'horizon

Originale : Ins Offene (Deutsch, 1998)
Traduction : Françoise Kenk, 2010

CONTENU :
Le diagnostic des médecins est formel : la mère va mourir. dans quelques semaines tout au plus. Son fils unique se doit de revenir au pays natal afin de l'accompagner dans ses derniers instants. L'homme n'y était pas retourné depuis plusieurs décennies. Il avait fui l'univers clos et asséché d'un village souabe dont le catholicisme à la poigne de fer et la morale étroite avaient depuis longtemps condamné sa mère célibataire, tout comme lui, l'enfant naturel. Au chevet de celle-ci, le voilà confronté à sa mémoire, de même qu'à une femme qui fut à la fois le pivot de sa vie et son ennemie dévorante. Se libère-t-on jamais de ses origines, de son ascendance ? Est-il possible d'embrasser d'autres horizons ? Dans un roman tendu et poétique, Karl-Heinz Ott aborde ces questions avec une sincérité et une finesse qui forcent l'admiration. On comprend que le livre ait été couronné en Allemagne par le prestigieux prix Hölderlin. (Présentation de l'éditeur)

REMARQUES :
Entre-temps j'ai déjà lu deux livres de lui que j'ai présenté aussi en haut de ce fil. Et voici que je viens – en interrompant le fil chronologique de la publication – de lire le premier livre de l'auteur qui fut traduit voici 3 ans en français (pas vu avant).

Au début du roman le narrateur reçoit la nouvelle d'un danger de vie imminent chez sa mère. Donc, il se met en route ers son pays natal et l'hôpital, et tout ce qui suit est une dialogue avec le passé et le présent, sous le regard de l'éphémère, de la mort imminente. Non, on trouvera pas juste des souvenirs en rose d'un passé maquillé, et aussi pas juste une compassion très imposante avec la mère mourante, mais d'abord même un aveu de haine, de désir de mort. Ainsi les souvenirs sont marqués par les anciennes rivalités et désir de mort ET, de l'autre coté, pour ainsi dire le repentir anticipé si ils vont se séparer dans ces termes là, et si le fils ratera la dernière chance d'une réconciliation possible avec sa mère et – peut-être encore plus ? - tout le passé qui allait avec ?! Dans ce sens-là on se trouve dans ce livre plus ou moins directement face à la mort, de la mère, et de la sienne, et des questions ultimes.

Dans mon édition allemande le livre était sous-divisé en des paragraphes d'une demie jusqu'à deux pages, séparés par une ligne vide. Il y a une certaine forme de chronologie dans la narration : de la reception de la nouvelle de l'état de la mère jusqu'à..., mais elle est si bien entourée par une langue parfaitemenet paîtrisée, des retours en arrière, que ces transitions et sauts dans le temps ne sont pas facilement percteptible.

La langue est – au moins pour moi – merveilleux et impressionnant, autant plus qu'il s'agit alors du premier roman d'Ott, même s'il avait déjà auparavant ammassé des expériences en tant que dramaturge et ayant dépassé les 40 ans. On trouve souvent des énumérations, des séries de mots, éventuellement pour certains trop ? Il y a presque pas de dialogue directe, mais des fois un rapport en citant dans le conjonctif et langue indirecte.

Plus impressionant encore je trouve ces bonnes observations sur le conflit intérieur face à la mort (le « mouriri ») d'une personne proche : on vacille entre des possibilités ratées, des souvenirs de conflits, mais aussi le pressentiment qu'on va jamais réussir à fixer l'autre tel qu'il est à travers notre regard en fin de compte assez limité. Sur ce sujet l'auteur livre quelques très belles réflexions à la fin du livre.

Ce narrateur était alors enfant naturel. Le père avait déjà demandé lors d'une première grossesse de la mère « de se débaraser de l'enfant », mais pour le deuxième enfant, elle refusera, et alors c'est la rupture avec cet amant déjà marié avec enfant. Mais avoir un enfant hors mariage dans la très catholique Souabie est chose dure : constamment on reste marque par le sentiment d'avoir commis un mal irréparable. Voilà une expérience fondamentale face à une réligion doloriste et parlant tout le temps du peché. Ce contexte, l'auteur va en parler à plusieurs reprises : certes il y a la superstition dans l'air, et ce moralisme inacceptable. Ensemble avec les expériences de sa mère, le refus à l'intérieur de la propre grande famille maternelle, le contexte de village, on peut comprendre que le passé, la « patrie », le « chez soi » soient souvent vécus comme quelque chose de limitant, d'étroit, de petit, de coupant la faim pour la vie. Pourtant – et une analyse trop rapide ne tient pas compte de cet imbroglio humain – ce même contexte peut créer une forme étrange d'attachement. Ainsi on trouvera d'un coup des remarques presque nostalgique sur la perte d'identité du village qui est devenu avec les années un pur dortoir pour les gens de la ville et qui a perdu ses magasins etc... Ainsi il y a un melange étrange entre étroitesse et largeur, chez soi et sentiment de perte, revolte et consentement.

On discene bien un hômmage à « L'étranger » d'Albert Camus. Les idées mentionnés sur le « chez soi » sont splendide, comme aussi la reconnaissance sur la fragmentation de tous nos souvenirs. Après un début accusatoire la fin sonne plus en recherche de paix...

Impressionant, cet Ott ! Découvrez-le !

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MessageSujet: Re: Karl-Heinz Ott [Allemagne]   Karl-Heinz Ott [Allemagne] - Page 2 EmptyDim 7 Avr 2013 - 15:58

Merci Tom Leo ! Très impressionnant en effet... J' avais déjà été véritablement embarqué par son premier livre, Enfin le silence, vraiment pas aimable pourtant, mais prétant à reflexion et à interprétation...

On en avait discuté à plusieurs et cette discussion à plusieurs fut passionnante !
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