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| Paolo Sorrentino | |
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+8Little devil animal traversay Babelle Queenie Marie Bellonzo Marko 12 participants | |
Auteur | Message |
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Little devil Main aguerrie
Messages : 536 Inscription le : 14/05/2008 Age : 28 Localisation : Dis-z'y-mieu !
| | | | traversay Flâneur mélancolique
Messages : 10160 Inscription le : 03/06/2009 Age : 66 Localisation : Sous l'aile d'un ange
| Sujet: Re: Paolo Sorrentino Mer 22 Mai 2013 - 23:32 | |
| La grande bellezza - Citation :
- Jep Gambardella – un bel homme au charme irrésistible malgré les premiers signes de la vieillesse – jouit des mondanités de la ville. Il est de toutes les soirées et de toutes les fêtes, son esprit fait merveille et sa compagnie recherchée. Journaliste à succès, séducteur impénitent, il a écrit dans sa jeunesse un roman qui lui a valu un prix littéraire et une réputation d’écrivain frustré : il cache son désarroi derrière une attitude cynique et désabusée qui l’amène à poser sur le monde un regard d’une amère lucidité.
A l'instar de Fellini dans le prodigieux Roma, Paolo Sorrentino propose à son tour une visite guidée de la capitale italienne dans les pas d'un mondain "proustien", misanthrope et cynique, incontournable personnage de toutes les fêtes, écrivain dont l'oeuvre se résume à un seul roman. Une déambulation dans une ville souvent déserte dont la majestueuse et écrasante beauté s'oppose à la décadente vanité d'une micro société qui s'enivre de faux semblants et de plaisirs éphémères pour oublier sa superficialité. La grande bellezza est un fourre tout, inégal pendant 140 minutes, dont la redondance agace mais qui tutoie parfois la grâce (les flamants sur la terrasse). Virtuose, Sorrentino impose une mise en scène qui flirte dangereusement avec la pose esthétisante qui est son péché mignon. Le film est à peu près dépourvu de ressources narratives, l'abattage du génial Toni Servillo lui sauvant la mise quand l'absurde se rapproche du grotesque. Malgré son emphase occasionnelle, La grande bellezza impose un ton et un style qui rendent bien compte de l'air du temps dans une Italie hagarde dont les décors raffinés (ceux du passé) peinent à dissimuler une tenace odeur putride et mortifère. | |
| | | Marko Faune frénéclectique
Messages : 17930 Inscription le : 23/08/2008 Age : 56 Localisation : Lille
| Sujet: Re: Paolo Sorrentino Mer 22 Mai 2013 - 23:42 | |
| Oh ça va me plaire ça!! | |
| | | traversay Flâneur mélancolique
Messages : 10160 Inscription le : 03/06/2009 Age : 66 Localisation : Sous l'aile d'un ange
| Sujet: Re: Paolo Sorrentino Mer 22 Mai 2013 - 23:48 | |
| Pas si sûr, Marko | |
| | | Marko Faune frénéclectique
Messages : 17930 Inscription le : 23/08/2008 Age : 56 Localisation : Lille
| Sujet: Re: Paolo Sorrentino Mer 22 Mai 2013 - 23:54 | |
| - traversay a écrit:
- Pas si sûr, Marko
Il Divo m'avait bien plu en tout cas... A suivre! P.S. Bellonzo me manque quand je relis notamment ce fil... | |
| | | kenavo Zen Littéraire
Messages : 63288 Inscription le : 08/11/2007
| Sujet: Re: Paolo Sorrentino Jeu 23 Mai 2013 - 8:09 | |
| - Marko a écrit:
- P.S. Bellonzo me manque quand je relis notamment ce fil...
pas seulement à toi... malheureusement la vie d'un forum n'est pas pour tous, d'autant plus dommage s'il y a des silences de membres qu'on a apprécié... | |
| | | darkanny Zen littéraire
Messages : 7078 Inscription le : 02/09/2009 Localisation : Besançon
| Sujet: Re: Paolo Sorrentino Dim 2 Juin 2013 - 16:56 | |
| - traversay a écrit:
La grande bellezza - Citation :
- Jep Gambardella – un bel homme au charme irrésistible malgré les premiers signes de la vieillesse – jouit des mondanités de la ville. Il est de toutes les soirées et de toutes les fêtes, son esprit fait merveille et sa compagnie recherchée. Journaliste à succès, séducteur impénitent, il a écrit dans sa jeunesse un roman qui lui a valu un prix littéraire et une réputation d’écrivain frustré : il cache son désarroi derrière une attitude cynique et désabusée qui l’amène à poser sur le monde un regard d’une amère lucidité.
A l'instar de Fellini dans le prodigieux Roma, Paolo Sorrentino propose à son tour une visite guidée de la capitale italienne dans les pas d'un mondain "proustien", misanthrope et cynique, incontournable personnage de toutes les fêtes, écrivain dont l'oeuvre se résume à un seul roman. Une déambulation dans une ville souvent déserte dont la majestueuse et écrasante beauté s'oppose à la décadente vanité d'une micro société qui s'enivre de faux semblants et de plaisirs éphémères pour oublier sa superficialité. La grande bellezza est un fourre tout, inégal pendant 140 minutes, dont la redondance agace mais qui tutoie parfois la grâce (les flamants sur la terrasse). Virtuose, Sorrentino impose une mise en scène qui flirte dangereusement avec la pose esthétisante qui est son péché mignon. Le film est à peu près dépourvu de ressources narratives, l'abattage du génial Toni Servillo lui sauvant la mise quand l'absurde se rapproche du grotesque. Malgré son emphase occasionnelle, La grande bellezza impose un ton et un style qui rendent bien compte de l'air du temps dans une Italie hagarde dont les décors raffinés (ceux du passé) peinent à dissimuler une tenace odeur putride et mortifère.
Que dire de plus ou de mieux ? Pas grand-chose, j'aime surtout la dernière phrase de Traversay (en gras ) qui résume à elle toute seule tout le film et sa presque funèbre atmosphère. J'ai adoré ce film qui, malgré quelques défauts (par moments j'attendais une fin qui ne venait pas, non pas que je veuille en finir avec le film mais quelques épisodes prenaient suite et gâchaient un peu ces attentes d'une fin qui m'avait paru tomber à souhait) Mais ce n'est que du bla bla bla tout ça comme le dit si bien Toni Servillo (mamamia quel acteur !!!) dans ses nombreuses réflexions philosophiques sur nos vies dévastées (passage sublime). C'est du bon cinoche, une qualité visuelle et des moments de musique tout simplement magiques (et pas seulement lyriques ou classiques), quelques morceaux techno complètement électrisants qui donnent lieu à des à des choses totalement inattendues comme des danses très improvisées de personnes plus du tout djeuns. Extra ! Ce film fera partie de ma dvthèque, sans aucun doute. | |
| | | Marko Faune frénéclectique
Messages : 17930 Inscription le : 23/08/2008 Age : 56 Localisation : Lille
| Sujet: Re: Paolo Sorrentino Mer 12 Juin 2013 - 0:17 | |
| Même avis favorable malgré de grosses réserves qui auraient pu être rédhibitoires (mais finalement non). Je trouverai le temps d'en dire un tout petit peu plus. | |
| | | Marie Zen littéraire
Messages : 9564 Inscription le : 26/02/2007 Localisation : Moorea
| Sujet: Re: Paolo Sorrentino Mer 12 Juin 2013 - 3:24 | |
| - Citation :
- un mondain "proustien", misanthrope et cynique,
Mais d'une lucidité telle sur ce qu'il est qu'on lui pardonne tout.. J'en suis sortie avec une impression de trop, trop long, trop bavard, trop beaucoup de choses, et puis, finalement, je crois que je le reverrais volontiers, ce film! Et Toni Servillo, encore une fois, aurait amplement mérité un prix d'interprétation, il est génial! | |
| | | Marko Faune frénéclectique
Messages : 17930 Inscription le : 23/08/2008 Age : 56 Localisation : Lille
| Sujet: Re: Paolo Sorrentino Mer 12 Juin 2013 - 8:45 | |
| La force du film est dans son ampleur, son foisonnement et son mélange constant (dans chaque scène) de vulgarité et de beauté. Il est à la fois sublime et ridicule, boursouflé et intime, drôle et rempli d'effroi, plein et vide, mélancolique surtout. Multi-référencé aussi sans que cela nuise à la cohésion d'ensemble. Le personnage de Jep est un mélange de Proust, de Charlus, de Gatsby ou même de Von Aschenbach (on croit voir différents spectres de Tadzio, hommes ou femmes, à plusieurs reprises). Un personnage magnifique, complètement désenchanté, qui cherche la grande beauté à travers la jeunesse, l'art ou la religion sans jamais y parvenir tout à fait. Comme Gatsby il tente de faire revivre un premier amour en revenant constamment vers le passé. Il est à la fois très entouré et infiniment seul. Je ne me suis jamais ennuyé tellement on attend avec curiosité chaque nouvelle scène et on est surpris à chaque fois. L'écriture des dialogues est savoureuse dans son mélange de réflexions superficielles et plus profondes. On a parfois le sentiment que le film est à l'image de ce que le personnage de Jep dénonce. Un grand bla bla bla plein de vide qui recouvre des failles et de vrais moments de justesse et de beauté. J'ai trouvé par contre très convenue et très faible la charge contre l'art contemporain qui est présenté de façon caricaturale et qui est sensé représenter le comble du ridicule et du vide dans cette société décadente. En contraste avec la pureté de l'art plus ancien qui illumine cette ville magnifique. Sauf que malgré tout, dans ce fatras d'installations ou de happenings plus ou moins grotesques, Jep peut à un moment donné trouver l'émotion en contemplant une série de photographies d'un artiste photographié chaque jour de sa vie par son père et par lui-même. Cette vision authentique du temps qui passe, à la fois touchante et effrayante, peut enfin le bouleverser. J'ai aimé le choix musical qui étrangement fait régulièrement écho à Tree of Life de Malick avec d'autres extraits des mêmes compositeurs (Tavener, Preisner, Gorecki notamment). Il y a une ou deux scènes qui sont de la même façon tournées à la manière de Malick (les enfants dans le jardin). Et ce n'est pas gratuit. Mais tout le reste de la bande son est réussi. Il y a vraiment un côté opératique dans son cinéma. A l'arrivée après l'agacement de voir des mouvements de caméra ostentatoires, des caricatures permanentes, de l'emphase narrative, j'ai fini par percevoir une forme de beauté derrière le clinquant et ce film se révèle très émouvant et plus profond qu'il n'y paraît. On lui reproche d'avoir la prétention d'imiter Fellini ou d'autres mais je suis sûr que dans quelques années on dira: "C'était du Paolo Sorrentino". Et oui, Toni Servillo est génial. | |
| | | darkanny Zen littéraire
Messages : 7078 Inscription le : 02/09/2009 Localisation : Besançon
| Sujet: Re: Paolo Sorrentino Mer 12 Juin 2013 - 9:19 | |
| - Marko a écrit:
J'ai trouvé par contre très convenue et très faible la charge contre l'art contemporain qui est présenté de façon caricaturale et qui est sensé représenter le comble du ridicule et du vide dans cette société décadente. En contraste avec la pureté de l'art plus ancien qui illumine cette ville magnifique. Sauf que malgré tout, dans ce fatras d'installations ou de happenings plus ou moins grotesques, Jep peut à un moment donné trouver l'émotion en contemplant une série de photographies d'un artiste photographié chaque jour de sa vie par son père et par lui-même. Cette vision authentique du temps qui passe, à la fois touchante et effrayante, peut enfin le bouleverser.
J'aurais presque abondé dans ton sens sur cette image très convenue de l'attaque contre l'art contemporain si je n'avais pas été époustouflée par la scène avec la gamine (assez infecte par ailleurs) prodige de la peinture astraite, qui au début de sa performance (car c'est plus cela qu'il attaque) barbouille une toile en jetant des seaux de peinture sur l'immense toile et s'en barbouille elle même copieusement. On quitte la scène une instant (en se disant quelle connerie l'art abstrait c'est du snobisme bla bla bla....) Et le réalisateur y revient ensuite et là je suis bluffée par le résultat final qui est tout simplement grandiose. | |
| | | Marko Faune frénéclectique
Messages : 17930 Inscription le : 23/08/2008 Age : 56 Localisation : Lille
| Sujet: Re: Paolo Sorrentino Mer 12 Juin 2013 - 10:38 | |
| C'est vrai mais il montre surtout la vacuité de la réflexion qui sous-tend l'acte créatif comme celle de la pensée religieuse d'ailleurs. Avec malgre tout cette idée que le langage ne peut pas les circonscrire. Il s'en moque tout en suggérant une forme de mystère qui échappe au contrôle de la raison. Et c'est ce qui reste à l'arrivée. Cette étrangeté et cette beauté du monde et de ces humains dont aucun n'est vraiment condamné. Avec cette belle séquence avec son amie qu'il malmène pour mieux lui montrer qu'il la connait intimement et qu'il l'aime. C'est très proustien cet aspect du personnage. | |
| | | Marie Zen littéraire
Messages : 9564 Inscription le : 26/02/2007 Localisation : Moorea
| Sujet: Re: Paolo Sorrentino Mar 18 Juin 2013 - 5:18 | |
| Il se nomme Titta Di Giolama et depuis 8 ans, il mène une vie réglée comme du papier à musique dans un hôtel de la Suisse italienne. Il est insomniaque, presque muet, hautain et désagréable . Un mercredi par mois il se fait un shoot d'héroïne, et apporte régulièrement aux employés d'une banque suisse tels qu'on les imagine vue la quantité de billets, des valises de dollars qui lui sont livrées par une femme mystérieuse. C'est du moins ce qu'il nous raconte, en voix off. Chaque scène de cette vie qui nous apparait d'une vacuité totale est filmée avec précision et brio et surtout pas mal d'humour grâce à cette voix off désabusée, qui dissèque chaque détail mais n'explique jamais car " un secret partagé à deux n'est plus un secret". C'est la première partie , le huis clos , qui repose sur Toni Servillo , excellent comme d'habitude, mais aussi sur les personnages secondaires dont ce couple de joueurs, anciens propriétaires de cet hôtel . Tout va s'accélérer bien sûr et le film se transformer à la fois en polar et en réflexion existentielle . Et Titta ,un joueur, même s'il n'a jamais sous estimé les conséquences de l'amour ,va tenter un coup de poker , un acte de révolte . De vie, tout simplement. Très brillant , déjà très désenchanté, j'ai beaucoup aimé . La critique de Pierre Murat http://www.telerama.fr/cinema/films/les-consequences-de-l-amour,189225.php | |
| | | Marko Faune frénéclectique
Messages : 17930 Inscription le : 23/08/2008 Age : 56 Localisation : Lille
| Sujet: Re: Paolo Sorrentino Ven 6 Sep 2013 - 22:51 | |
| This must be the placeJe me suis laissé emporter par l'atmosphère très particulière de ce film qui m'a beaucoup intrigué et amusé dans la première partie. Sean Penn en mix de Robert Smith, Droopy et Buster Keaton, est irrésistible en clown triste qui porte un regard presque enfantin sur le monde (un peu le négatif du personnage de La Grande Bellezza qui avait tout vu et tout vécu alors que Cheyenne semble être complètement déconnecté de toute réalité sociale ou historique). Cette candeur est souvent très touchante et les personnages qu'il croise retirent à chaque fois quelque chose de son passage autant qu'il s'en nourrit pour émerger d'une sorte de torpeur dépressive. Puis le film prend un tournant moins convainquant. On entre dans un road movie quelque part entre Paris Texas (apparition de Harry Dean Stanton) et Broken Flowers (autre Droopy en puissance) à la recherche d'un nazi qui aurait humilié son père ancien détenu d'Auschwitz. Et là j'ai eu du mal à comprendre la démonstration tant cette quête m'a paru un peu plaquée et hors sujet. On a le sentiment que Paolo Sorrentino confronte des personnages très disparates et contrastés dans une perspective humaniste pour suggérer le grotesque et le sublime en chaque être humain. Mais que veut-il nous dire à propos de cet ancien tortionnaire devenu un vieillard pathétique? Et comment interpréter le plan final entre Cheyenne et cette femme qui attend depuis des années à sa fenêtre le retour d'un fils disparu? Des liens familiaux virtuels se sont-ils restaurés au fil de ces rencontres entre tous ces êtres solitaires afin de réparer des blessures et des manques? Je n'y ai pas suffisamment réfléchi et je serais curieux d'avoir l'avis de ceux qui l'ont vu. Une fois de plus un film à la mise en scène ostentatoire qui pourrait insupporter mais qui me plait avec ces angles de caméra toujours complexes, ces choix musicaux aux petits oignons (ici les Talking Heads comme Iggy Pop ou Arvo Pärt...), ces lieux et paysages insolites ou spectaculaires, ces personnages improbables et presque burlesques ou surréalistes. Un joyeux mélange de lourdeur et de grâce. Son cinéma est vraiment unique. De ces cinéastes dont on reconnait immédiatement l'univers comme Wes Anderson. | |
| | | eXPie Abeille bibliophile
Messages : 15620 Inscription le : 22/11/2007 Localisation : Paris
| Sujet: Re: Paolo Sorrentino Sam 7 Sep 2013 - 16:56 | |
| - Marko a écrit:
- Puis le film prend un tournant moins convainquant. On entre dans un road movie quelque part entre Paris Texas (apparition de Harry Dean Stanton) et Broken Flowers (autre Droopy en puissance) à la recherche d'un nazi qui aurait humilié son père ancien détenu d'Auschwitz. Et là j'ai eu du mal à comprendre la démonstration tant cette quête m'a paru un peu plaquée et hors sujet. On a le sentiment que Paolo Sorrentino confronte des personnages très disparates et contrastés dans une perspective humaniste pour suggérer le grotesque et le sublime en chaque être humain. Mais que veut-il nous dire à propos de cet ancien tortionnaire devenu un vieillard pathétique? Et comment interpréter le plan final entre Cheyenne et cette femme qui attend depuis des années à sa fenêtre le retour d'un fils disparu? Des liens familiaux virtuels se sont-ils restaurés au fil de ces rencontres entre tous ces êtres solitaires afin de réparer des blessures et des manques? Je n'y ai pas suffisamment réfléchi et je serais curieux d'avoir l'avis de ceux qui l'ont vu.
Je me suis dit que le scénariste avait dû penser qu'il n'avait qu'une moitié de film, qu'il s'est demandé quoi mettre. Une histoire de nazi, ça fait tout de suite sérieux, et il faut se dépêcher, parce que les années passent, bientôt, dans les films, on va devoir traquer les fils de nazis, et plus les vieux nazis. Ce film a une certaine originalité formelle, mais tout m'a paru vraiment artificiel... Sean Penn en fait des tonnes, quand même, tendance yeux de chien battu... | |
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