Documentaires

Bibliobs conseille la lecture du
Dictionnaire divertissant et culturel des phobies

par Didier Rougeyron, édité chez Grancher.
"Vous pensez que personne autour de vous n’a peur de fêter Noël? Détrompez-vous. Votre famille compte peut-être son lot de :
Paternatalophobes : peur du Père Noël
Méthyphobes : peur de l’alcool
Capitellophobes : peur des cadeaux
Orexophobes : peur des aliments
Cherophobes : peur des manifestations de joie..."

Citation :

A ceux-là, il existe un présent tout trouvé: ce dictionnaire des phobies, qu’on parcourt agréablement. On y apprend que 20% de la population mondiale souffre de phobies diverses. On y découvre l’existence d’affections absurdes, de mictophobies, qui font angoisser à l’idée de faire pipi ; et de linonophobies, qui provoquent l’évanouissement à la vue d’une ficelle. Bien évidemment, il n’y a rien de rationnel dans la peur. Sauf, peut-être, dans celles des anacondas, des missiles ou des requins, qu’on comprend parfaitement. Ainsi que celle du Père Noël, à bien y réfléchir.

Que dire de plus...

Stéphane Hessel, j' en ai aussi parlé. Avec la plus grande admiration...

Que dire de plus ? Pas grand chose sinon que les hommes comme lui ne courent pas les rues.
Peut etre fallait-il une époque comme celle que nous vivons pour se faire entendre.
En tout cas, il aura essayé...

Et on s'en souvient.
Petit rappel:
En octobre dernier, Stephane Hessel publie à 93 ans Indignez-Vous!, un ouvrage d'une trentaine de pages qui devient rapidement un best-seller - il a déjà été tiré à 500 000 exemplaires. Il y dénonce les écarts de richesses grandissants, le manque d'humanité envers les sans-papiers et les Roms, la dictature des marchés financiers et les acquis sociaux de la résistance, comme les retraites ou la sécurité sociale, bradés par le gouvernement.

Il appelle également au boycott des produits israéliens, arguant de la guerre de Gaza de 2009. Stéphane Hessel est un Français né à Berlin et son père était juif. Il rejoint la résistance avant d'être déporté à Buchenwald durant la Seconde Guerre mondiale. En 1948, il participe à la rédaction de la Déclaration universelle des droits de l'homme, avant de devenir ambassadeur de France. Stéphane Hessel a récemment été candidat sur une liste Europe Ecologie aux élections régionales.

Les réactions à cet appel au boycott ne se font pas attendre, et l'ancien résistant doit faire face à une plainte pour "antisémitisme et incitation à la haine raciale" de la part de Sammy Ghozlan, directeur du Bureau national de vigilance contre l'antisémitisme (BNVA), auteur de plus de 80 plaintes pour les mêmes motifs.

La dernière attaque en date est celle de Pierre André Taguieff, directeur de recherches au CNRS, qui a posté sur Facebook que, "quand un serpent venimeux est doté de bonne conscience, comme le nommé Hessel, il est compréhensible qu'on ait envie de lui écraser la tête." Son compte Facebook a été fermé, mais il a eu le temps de publier un dernier commentaire: "Il aurait certainement pu finir sa vie d'une façon plus digne sans appeler à la haine contre Israël, joignant sa voix à celle des pires antijuifs."

Stéphane Hessel espère qu'Israëliens et Palestiniens pourront cohabiter en paix, mais il pense que les dirigeants de Jérusalem ne la désirent pas : "Les Israëliens n'ont pas d'intérêt réel pour la paix. Ils veulent garder les colonies, ils veulent garder l'occupation. C'est ça qui est contraire au droit international, aux conventions de Genève. Je suis un défenseur acharné du droit international qui est bafoué par Israël" (Voir la vidéo). Ses détracteurs, eux, essayent de mettre en doute son passé dans la résistance.
(Article l'Express)

Fatiguant l'amalgame, et encore plus l'esprit de clocher qui rend aveugle à la demande...

Moins polémique (quoique!), je viens de visionner un documentaire "Le génie Magdalénien" de Philippe Plailly. Reportage sur un site fabuleux à Angles sur l'Anglin: Le Roc-aux-sorciers.
Il s'agit non de peintures rupestre mais d'une frise sculptée sans doute parce que située dans un abri sous roche et non au fond d'une caverne. La même expressivité et grâce que sur les dessins se dégage des formes mises en valeur par ces artistes actifs entre 18000 et 10000 avant JC. Une mise en situation géographique et climatique est évoquée et permet des hypothèses sur le mode de vie de ces populations.
C'est fait avec une grande intelligence, servi par des images magnifiques et développé sous forme d'enquête. Pas une seconde d'ennuis. A voir!

Parution février 2011, Gawsewitch éditeur. Tout public. Thèmes : Médecine / Sciences et technologies médicales / Physiologie humaine. Genre : essai. Dewey, 612.62 : appareil génital féminin. Matières : sexualité féminine, orgasme féminin, clitoris -- Anatomie, plaisir.

Citation :

En janvier 2010, deux chercheurs du King's College de Londres affirmaient dans une étude que le fameux point G, lieu supposé de la jouissance des femmes identifié en 1950 par le docteur E. Gräfenberg, n'existait pas. Pour O. Buisson, gynécologue, les résultats biaisés de cette étude sont symptomatiques du climat machiste dans lequel évolue la recherche sur le plaisir féminin aujourd'hui.

Alors là il va falloir m'expliquer! Je croyais que les réactionnaires machos étaient ceux qui nous y avaient fait croire, au point G!
Les psys ont pris sur leur temps pour expliquer aux filles et aux femmes qu'il ne fallait pas LE chercher à tout prix ce point G, qu'il était dans la tête, que c'était un truc tout perso et qu'il ne fallait surtout pas se focaliser...
Or, Odile Buisson revient dessus et nous le focalise (localise) grave!
Quelqu'un pourrait m'expliquer ce qui se passe?
Merci

Daniel de Roulet, né à Genève en 44, fut élève architecte, informaticien, spécialiste des réseaux de communications puis écrivain.
Un jour (pas très loin de chez nous) il est appelé à traverser les sous-sols d’une infrastructure nucléaire pour réaliser la signalisation des codes de conduites à tenir auprès des employés en cas d’accident.
Il a publié :
Le Silence des abeilles
Kamikaze Mozart
L’Homme qui tombe
Un dimanche à la montagne
Plus qu’un écho à l’Hiroshima mon amour d’Alain Resnais (1959) au cours duquel l’amant japonais, Eiji Okada, lance cette phrase à Emmanuelle Riva : « tu n’as rien vu à Hiroshima… », le fascicule de 30 pages édité chez Buchet Chastel il y a à peine deux mois est un jet de laves et de cendres ré-inaugurant le fossé qui s’est creusé entre la population japonaise et la bienséance discrète et douloureuse de tout auteur européen qui aurait la prétention d’écrire ou de "fictionnaliser" le spectre atomique et ses conséquences sur l’île japonaise, tellement atteinte, à jamais traumatisée par Nagasaki et Hiroshima.
Il y a une séquelle de culture qui ne se partage pas, surtout pas avec les Occidentaux.
Sachant cela, Daniel écrit une lettre à sa chère Kayoko, rencontrée il y a un an jour pour jour avant le tsunami qui éventra le cœur des réacteurs et dont les vents du week-end pourraient acheminer la radioactivité sur Tokyo.
Il vit comme nous et en direct cet effroyable enchevêtrement d’évènements (tremblement de terre, tsunami, rivages balayés, première alerte liée au circuit de refroidissement, relâchement de la vapeur, multiplication du niveau de radiation, injections pour refroidissement à l’eau de mer par les jets d’hélicoptères…).
Si chez nous, depuis, nos regards se sont paresseusement tournés (et avec quelle vitesse et quelle facilité !) sur une chambre du Sofitel de Manhattan, sur les allégations d’un ancien ministre philosophe etc) il sera bon de prendre une demie-heure de notre temps pour lire cette lettre à la Kayoko de Tokyo.
Notre temps, s’ii est compté, ne l’est pas par ce que l’on croit.
Notre univers a déjà la couleur des nuages venus de loin certes, qui passent au-dessus de nos humeurs et préoccupations du moment, de nos politicardises et de nos dessous de table.
Au-dessus de nos immeubles. De nos jardins de bobo de ville ou de campagne.
Déjà, en région parisienne et ailleurs, des écoles ont été bâties sur d’anciens sites d'extraction de radium.

On n' a rien vu à Hiroshima, ni à Nagazaki, à Three Miles Island, à Tchenobyl. Encore moins dans les sous marins nucléaires soviétiques...
A Fukushima, on craint de nouveaux tremblements de terre qui aggraveraient encoreune situation qui n' est absolument pas maitrisée, et qui laisse planer une terreur diffuse telle que l' imagination ne peut ni la concevoir ni la rejeter.
Elle est là. Partout et nulle part. Invisible et omni présente. Sans odeur ni couleur, mais porteuse de mort
lente et de désespoir.

Pendant ce temps, nos propres centrales vieillisent. Elles ont été "controlées" par ceux-là meme qui nous disent que l' énergie nucléaire en France (militaire et civile : on oublie souvent l' aspect militaire) est
sure, de plus en plus sure, qu' elle est notre avenir et qu' elle sera poursuivie.
Voilà à peu près le seul enseignement de Fukushia que les responsables poitiques de ce pays et du lobby nucléaire ont tiré.
La mort par le nucléaire est notre avenir...

Fin du dialogue démocratique sur un sujet qui n' a jamais été abordé en France...
Mais ça va peut etre venir. A cause de Fukushima...

"Gasland" de Josh Fox

"Le documentaire de Josh Fox, Gasland, diffusé cette année aux Etats-Unis, a révélé au grand public les dégâts de la fracturation hydraulique, la technique de forage développée par la société Halliburton pour extraire les gaz de schiste avec des images choc comme l’embrasement de l’eau sortant d’un robinet d’une maison située sur une zone d’exploitation. Le film, produit par HBO, a reçu un prix spécial du jury au dernier festival du film indépendant Sundance et il a été nominé dans la catégorie du meilleur documentaire pour la dernière cérémonie des Oscars.

En 2006, Josh Fox et sa famille reçoivent une lettre d’une compagnie de forage minier. Elle leur propose une véritable manne financière : près de 100.000 dollars contre le droit d’installer des puits sur 10 hectares de leur propriété. "Vous remarquerez à peine notre présence", promet-elle. Au lieu d’accepter, Josh Fox parcourt le pays et enquête."



Après avoir vu ce documentaire, je ne peux dire qu'une chose : pas de ça chez nous !!!!!

Concernant le documentaire Notre poison quotidien de Marie-Monique Robin :

Citation :

Trois découvertes difficiles à avaler :

1- La DJA : C’est, a priori, un calcul très précis et scientifique qui permet de garantir une dose d’innocuité. En fait, selon Marie-Monique Robin, c’est un calcul bricolé sur un coin de nappe par quatre experts de la Food and Drug Administration (FDA), l’autorité sanitaire américaine.

2-Des cancers d’origine professionnelle : En 2007, un rapport cosigné par les Académies des sciences, de médecine et le Centre international des recherches sur le cancer affirme que « le lien putatif entre pesticides et cancer ne repose sur aucune donnée solide » et raye ces substances de la liste des causes de cancers « attribuables aux expositions professionnelles ». Pourtant, souligne Marie-Monique Robin, la Mutuelle des agriculteurs reconnaît désormais certains cancers comme maladies professionnelles.

3- Donald Rumsfeld, VRP de l’aspartame : Vous connaissez le faucon, ex-ministre de la Défense de George W. Bush ? Donald Rumsfeld fut aussi pédégé de la firme pharmaceutique Searle, l’inventeur de l’aspartame. En 1980, une commission de la FDA conclut qu’il ne faut pas autoriser l’aspartame, car la substance pourrait être cancérigène. En 1981, Rumsfeld rejoint l’équipe de Reagan, fraîchement élu président, et participe à la nomination du nouveau président de la FDA. Surprise : quelques temps plus tard, l’agence américaine déclare que l’aspartame est sans danger.

Extrait de Terra Eco n°23

Encore de quoi relancer (entre autres sujets à polémiques) le débat sur le Coca Light !

j'ai lu son bouquin du même nom qui est très bien fait, très bien documenté. Ça fout les jetons. Après ça, t'as juste envie d'aller vivre dans le larzac pour y cultiver des légumes (bio). Perso je n’achète plus de coca-light ou zéro. Vive le diabète.

odrey a écrit:

j'ai lu son bouquin du même nom qui est très bien fait, très bien documenté. Ça fout les jetons. Après ça, t'as juste envie d'aller vivre dans le larzac pour y cultiver des légumes (bio). Perso je n’achète plus de coca-light ou zéro. Vive le diabète.

Oui, mais même comme ça, je ne suis pas sûre que l'on soit à l'abri...

Et sinon, toujours dans le même Terra Eco, des images du film Plastic Planet.

Le réalisateur a demandé à plusieurs familles de sortir tous les objets en plastique de leur maison.
Et le résultat a été immortalisé…

Aux Etats-Unis :



En Corée du Sud :



En Inde :



Désolée pour la mauvaise qualité des images, je les ai scannées depuis mon magazine...
Ces images me semblent bien gentilles quand même... Rien que chez moi, je suis sûre qu'il y a plus d'objets en plastique que sur ces trois photos cumulées...

Ce n' est pas tout,Coli !
Il te faut aussi jeter par la fenetre les meubles en bois qui contiennent du formaldehyde cancérigène
(doit etre interdit, mais les commerçants font la gueule)...
Après tu repeins tes murs à la chaux, parce que la peinture contient des ethers de glycol.
Après tu jetes tes déodorisants des toilettes.
Quant aux cosmétiques, meme pas la peine d' en parler...

Et à la fin tu vivras en paix dans une cellule de moine très saine !

Zen ou catho, c' est à toi de voir !

Ah, ah, ça fait longtemps que je n'espère plus vivre d'une manière saine et hygiénique, je te rassure !

Ces photos étaient plutôt publiées dans le cadre d'un dossier sur le pétrole... Arriverons-nous un jour à nous en passer ? C'était à peu près la question...

DVD va paraître le 6 mars


Jean Rouch, Edgar Morin, Chronique d'un été

Citation :

Synopsis
Paris 1960. Alors que la guerre fait rage en Algérie et que le Congo lutte pour son indépendance, Edgar Marin, sociologue, et Jean Rouch vont enquêter sur la vie quotidienne de jeunes parisiens pour tenter de comprendre leur conception du bonheur...