John Reed, 1887 - 1920
Cet homme-là avait la bougeotte et c'est pourquoi on le trouva souvent
là où le monde était en train de bouger.
Atteint du typhus, il mourut à 33 ans.
Dans sa jeunesse, aux Etats-Unis, il participa à des grèves, connut la prison.
Correspondant de presse pendant la Première Guerre Mondiale, il fut horrifié, et s'opposa au courant qui allait pousser les Etats Unis à entrer
dans la guerre.
Pour lui, cette guerre ne servait les interets d'aucun peuple.
Témoin oculaire hors pair, il était en Russie au moment de la Révolution
d' Octobre, mais Staline bannit le livre qu' il avait écrit : Dix jours qui ébranlèrent le monde, parce que le véritable héros du livre était Trotzky.
Son passage dans les Balkans en 1916, lui permit d' observer que cette région était un foyer permanent d'instabilité en Europe.
Mais le livre que j' ai le plus aimé c' est Le Mexique insurgé.
Pendant 4 mois, John Reed, suivit aux cotés de Pancho Villa, une armée
de va nus pieds. Je regrette seulement qu'il n'ait pas rejoint les rangs
de Emiliano Zapata, qui aviat une autre envergure et aussi une autre sincérité !
Il y a dans ce livre une sorte de grace, de spontanéité, de liberté de ton ... de lyrisme, de poésie visuelle aussi, et qu' on ne trouve pas dans ses autres livres.
Avec La Catalogne libre de Orwell, c'est le plus beau témoignage que
j' ai lu sur un évenement en train de se passer.
Bibliographie :
- Dix jours qui ébranlèrent le monde.- Le Mexique insurgé.- La Guerre dans les Balkans.