Clint Eastwood

je le découvre dans les western de Sergio Leone !

et j'aime beaucoup

Non Babelle elle ne reste pas pour les enfants.Elle reste parce qu'elle a commencé une vie et qu'elle veut la finir. C'est une femme bien.

En restant, elle met aussi son amour à l'abri du temps. Ce temps qui métamorphose l'amour le plus fou en tendresse la plus sage ou en haine, de celle qui pousse au crime. Sans cette séparation, Clint et Meryl ne se seraient pas ailmés aussi forts et aussi longtemps.Vous imaginez le nombre de fois qu'ils ont pensé l'un à l'autre, seuls dans leur coin. Après tout, n'est-ce pas cela l'amour...

Citation :

Elle reste parce qu'elle a commencé une vie et qu'elle veut la finir.

Ah oui, je suis d'accord avec JDP!
Ceci-dit, je n'ai pas beaucoup aimé ce film!

Moi, par contre, je l'ai beaucoup aimé. Le sursaut amoureux de ce couple au bord de l'hiver est bouleverssant de tendresse.

JDP a écrit:

Moi, par contre, je l'ai beaucoup aimé. Le sursaut amoureux de ce couple au bord de l'hiver est bouleverssant de tendresse.

Moi aussi ce film me fait craquer...:)

JDP a écrit:

Elle reste parce qu'elle a commencé une vie et qu'elle veut la finir. C'est une femme bien.

En restant, elle met aussi son amour à l'abri du temps. Ce temps qui métamorphose l'amour le plus fou en tendresse la plus sage ou en haine, de celle qui pousse au crime. Sans cette séparation, Clint et Meryl ne se seraient pas ailmés aussi forts et aussi longtemps.

Tout à fait sur la même longueur d'onde JDP.
J'ai beaucoup aimé ce film. Mais impossible de ne pas avoir la larme à l'oeil à la fin ... je redoute ce moment à chaque vision, et je fonds à chaque fois...
Rien n'est plus douloureux que la séparation éternelle.

Moi aussi je fonds et moi .... je suis un homme.

JDP a écrit:

Non Babelle elle ne reste pas pour les enfants.Elle reste parce qu'elle a commencé une vie et qu'elle veut la finir. C'est une femme bien.

En restant, elle met aussi son amour à l'abri du temps. Ce temps qui métamorphose l'amour le plus fou en tendresse la plus sage ou en haine, de celle qui pousse au crime. Sans cette séparation, Clint et Meryl ne se seraient pas ailmés aussi forts et aussi longtemps.Vous imaginez le nombre de fois qu'ils ont pensé l'un à l'autre, seuls dans leur coin. Après tout, n'est-ce pas cela l'amour...

Elle reste par lâcheté…il est vrai qu’il est plus facile de rêver à un bel amour que l’on imagine qu’à tenter de le vivre…il est aussi vrai que l’on peut se fabriquer un « amour » que l’on ne voit jamais, qui ne peut donc jamais décevoir…mais au bout du compte, les regrets l’emportent toujours sur les remords…la fin de ce film est pitoyable, digne d’un conservateur qui agit par « devoir », un mot qui cache souvent un manque de courage devant un chemin inconnu…j’aime beaucoup ce film mais pas sa fin . D’ailleurs les fins d’Eastwood sont toujours trop moralisatrices, excepté celle d’Impitoyable.

Il ne s'agit pas de lâcheté mais d'un choix. Choix de préserver un amour idéal.
En ce qui concerne l'amour qui se confronte à la réalité, elle avait déjà assez donné je pense.

sentinelle a écrit:

Il ne s'agit pas de lâcheté mais d'un choix. Choix de préserver un amour idéal.
En ce qui concerne l'amour qui se confronte à la réalité, elle avait déjà assez donné je pense.

Elle ne préserve rien puisqu’elle ne vit rien et se recroqueville sur sa petite vie bien tranquille et sécurisante, la pauvre petite chérie qui a tant souffert …on ne préserve pas l’amour idéal, on l’imagine mais on peut vivre un amour...qui ne sera pas idéal bien sûr, ce qui donnera des remords mais ne pas le vivre donnera des regrets et plus on idéalise cet amour, plus ces derniers vous rongent…croire que de ne pas vivre l’amour le préserve est une …utopie ….en fait, ne pas le vivre, le fait disparaître…le reste n’est imaginaire, une façon d’oublier que l’on a tout gâché... :?:

Amusante discussion...vaut-il mieux avoir des remords que des regrets? alors là...Je crois que c'est très personnel. Je vis beaucoup mieux avec des regrets que des remords!
Je ne suis pas du tout de ton avis, sousmarin, je ne la crois pas lâche du tout. Tu sais, il existe des gens qui savent qu'ils ne vivront pas bien du tout- et alors là, de toutes façons, tout sera détruit- avec la pensée permnente de la souffrance qu'ils ont pu causer.. Parce que tout est là.

En fait, je crois que je n'ai pas beaucoup aimé ce film à cause de Clint Eastwood, je n'aime pas beaucoup Clint Eastwood! Alors, évidemment, un film de Clint Eastwood joué par Clint Eastwood ...c'est trop , comment dire, eastwoodien pour moi

Vus seulement:
Sur la route de Madison: joli film mais trop sentimental pour moi. Attendre des années l'amour perdu, je trouve que c'est gâcher sa vie bêtement, mais bon. Mais la fin c'est vrai qu'elle m'a émue.

Mystic River: j'ai aimé mais n'en ai pas gardé un souvenir impérissable.

Quant à Million Dollar Baby, je l'ai mias ne l'ai pas regardé car la boxe, j'aime pas et j'ai peur du côté moralisateur.

sousmarin a écrit:

Elle ne préserve rien puisqu’elle ne vit rien et se recroqueville sur sa petite vie bien tranquille et sécurisante, la pauvre petite chérie qui a tant souffert …on ne préserve pas l’amour idéal, on l’imagine mais on peut vivre un amour...qui ne sera pas idéal bien sûr, ce qui donnera des remords mais ne pas le vivre donnera des regrets et plus on idéalise cet amour, plus ces derniers vous rongent…croire que de ne pas vivre l’amour le préserve est une …utopie ….en fait, ne pas le vivre, le fait disparaître…le reste n’est imaginaire, une façon d’oublier que l’on a tout gâché... :?:

J'entends bien ton propos sousm' mais il ne cadre pas du tout avec ce que j'en ai vu du film.
Il ne s'agit pas de se recroqueviller mais d'assumer un choix de vie qu'elle a fait depuis longtemps.
Comment vivre un nouvel amour lorsque celui-ci sera entaché par la culpabilité et la souffrance des personnes qui lui sont les plus chers au monde ?
Tu trouves que ce serait faire preuve de courage que de les quitter pour aller batifoler avec un photographe de passage avec lequel elle a vécu une liaison passionnelle et hors du temps pendant 4 jours ? Mais cette relation était justement si intense car forcément limitée dans le temps et coupée de la réalité.
Et elle le sait, elle n'est pas dupe. Je pense qu'elle a fait le meilleur compromis qui soit : celui de préserver un amour idéal qui se nourrit d'imaginaire et vivre un amour qui marque son emprunte dans le temps et dans l'espace, fait de tendresse et de sagesse pour son mari et sa famille.
Elle se nourrit des deux !
Et si je pleure à la fin du film, c'est que cet imaginaire là est perdu à tout jamais lorsque la réalité reprend ses droits avec la mort du photographe.
Le fameux principe de réalité auquel personne n'échappe. C'est la mort de l'imaginaire, la fin de tous les possibles.

Marie a écrit:

En fait, je crois que je n'ai pas beaucoup aimé ce film à cause de Clint Eastwood, je n'aime pas beaucoup Clint Eastwood! Alors, évidemment, un film de Clint Eastwood joué par Clint Eastwood ...c'est trop , comment dire, eastwoodien pour moi

Clint et moi, c'est une grande histoire d'amour !
Je plaisante mais il y a un peu de vrai : toute petite, j'étais tombée amoureuse de lui après avoir vu Le bon, la brute et le truand.
Son regard d'acier, son air taciturne de dur à cuir, le héros solitaire qui n'a besoin de personne, la petite fille était sous le charme
Depuis j'ai vu quasi tous ses films. Ceux de la série de l'inspecteur Harry Callahan sont ceux qui m'ont le plus déplus, et de loin !

J'ai compris également en grandissant qu'il était quand même fort à droite dans le style méchamment conservateur. Mais… on ne s'en remet jamais totalement de son premier amour, pas vrai ?

Citation :

Mais… on ne s'en remet jamais totalement de son premier amour, pas vrai ?

Ah, ça c'est vrai, Sentinelle!!
J'avais adoré aussi Le bon la brute et le truand! Et l'harmonica!
Non, je te comprends ...
Mais ce n'est même pas son côté conservateur qui m'embête, je m'en moque. Quoique dans le film sur la boxeuse ( titre? quoi, Alzheimer???)avec Hillary Swank , il y a tellement de dégoulinades de bons sentiments que c'en est épuisant, le noir, l'euthanasie, je me suis faite toute seule en boxant contre des sacs et je finis tétraplégique, enfin bon...
Non, je trouve qu'il joue mal!
Ceci dit, j'ai passé d'excellentes vacances à proximité de Carmel, ville dont il était maire, et il est remonté dans mon estime. A cause de ces vacances, parce que Carmel, heu....
C'était un hôtel à côté de la maison de Henry Miller, un truc très drôle aux Etats Unis. Déjà, pour réserver, ce n'était pas gagné... La gérante hurlait au teléphone- et anglais, évidemment- : vous savez qu'il n'y a pas de télé dans les chambres???Stupéfaite qu'on dise que la télé, heu...
Et c'était une propriété détenue autrefois par un Norvégien, qui avait reconstitué sur cette côte californienne une atmosphère nordique, avec bois, cheminées restaurant avec musique classique en fond, c'était très bien!! Bon une légère over dose d'éléphants de mer, mais ça, c'est un problème conjugal, j'élude.
Mais au fait, je parlais de quoi? Ah, de Clint Eastwood, pardon ! Ex maire de Carmel, quand même!