Clint Eastwood

GGGGGGGGRrrrrrrrrr
Va donc, porte-serviettes de la bourgeoisie ! Versaillais ! Communard ! Défroqué ! Coupeur de moustache ! Massicoteur ! Cruciverbiste ! Scrabbluliste ! Bouffon de drame socialiste ! Rhinocéros laineux ! Anti-moderniste rassis ! Réac progressiste ! Farfadet emmanueliste ! Ex-jeune giscardien ! Molletiste brouillé ! Hippopotame arthritique ! Aristocrate des champs ! Rideau mal accroché ! Impérialiste yankee ! Privilégié de la cause du peuple ! Socio-pessimiste ! Nanti ! Betterave confite ! Viticulteur bordelais famélique ruiné par le chardonnay californien !Raffarinolâtre ! Casse-pieds ! Bouffeur de caviar ! Quarante-huitard ! Guévariste de salon ! Zapatiste huileux ! Spartacus de chapelle ! Esclavagiste mondain ! Mangeur de guacamole ! Dévoreur d'ortolans ! Éditorialiste du Figaro ! Caporal Tapioca ! Pervers révolutionnaire ! Crapule réactionnaire ! Pilleur de tombe ! Homme qui rit dans les cimetières ! Sioux ! Conquistadore assoiffé d'or ! Colonialiste ! Sicilien ! Écologiste crypto-pétainiste ! Libéral libertaire ! Anarchiste de droite ! Ultra-sécuritaire ! Libertin ! Tenant de l'Ordre Moral ! Barbare ! Chauve honteux ! Chevelu mal tondu ! Moine paillard ! Défroqué ! Singe bloggeur ! Pendule à coucou enrouée ! Montre pas suisse ! Horloge atomique déréglée ! Bureaucrate du droit de grâce ! Tricoteur ! Avorton ! Avorté ! Raclure de bidet ! Toilettes turques ! Polichinelle démantibulé ! Pain au chocolat sans chocolat ! Durite pétée ! Fiacre à trois roues ! Cinquième roue du carrosse ! Grognard !

Oui je suis en colère devant l'ignoble Clint, quand je vois qu'il a osé posé la marque "inspiré du livre LA BRULURE DES CORDES de FX TOOL" au generique de son film million dollar baby. Outrageusement pompé, mal digéré, dénaturé et mal servi, le roman se retrouve une fois de plus ecrasé sous le poids si lourdo du film. Et pour un million de dollar, ca fait cher la p**e surtout si elle est si maladroite.

Pardonnez ma colère....

ou pas

mince ces divergences d'opinion me donnent envie de le voir ce million dollar baby

j'aime bien Eastwood, c'est ptet le seul à avoir réussi à me faire rêver avec des images d'espace (et sur une petite tv avec réception perfectible...), simple ou simpliste ou pas... faut voir...

je n'ai pas vu les deux derniers sur la guerre non plus.

(beaucoup aimé Bird avec F Whitaker !)

J'aime bien les films que fait C.Eastwood.

et en tant qu'acteur aussi.

son allure me fait pensé à celle de Henry Fonda.

à bientôt

Bedoulène : moi je dirai Gary Cooper ou un mélande de Fonda et de Cooper... Décidément, il divise en tous les cas

Flags of our fathers
Mémoires de nos pères

Mémoires de nos pères est l'adaptation d'un récit de James Bradley dont le père, vétéran de la bataille de l'île d'Iwo Jima, péniblement prise aux Japonais, fit partie des six soldats qui hissèrent le drapeau américain sur le mont Suribachi le 23 février 1945.
Cette action fut immortalisée par le photographe Joe Rosenthal.
Grâce à de fréquents flash-backs, Clint Eastwood entrelace l'histoire vécue par ces soldats lors de la prise de cette île avec celle de la tournée des trois survivants de la photographie de Rosenthal aux Etats-Unis, acclamés comme des héros au cours d'une campagne publicitaire destinée à inciter les Américains à acheter des bons de guerre.
Seulement, ceux ci savent la vérité sur cette fameuse photo ...et on va les transformer-de gré ou de force- en symboles de "héros" , car l'Amérique veut des héros..
Un film qui montre comment on écrit l'Histoire et comment les pouvoirs peuvent la transformer pour arriver à leurs fins.
Et réflexion très intéressante sur le thème de l'héroïsme...
Les scènes de guerre sont extraordinaires.
Je vais regarder la version japonaise !

J'ai vu aussi ce film Marie.

Je trouve que C. Eastwood a dénoncé la mentalité et les agissements du gouvernement de l'époque.
On comprend bien comment à leur retour ont été traités les Soldats, notamment ceux d'origine Indienne.

j'attends avec impatience de voir la version Japonaise.

à tantôt

Je l'ai vu, Bédoulène, (Lettres d’Iwo Jima)et finalement, j'ai apprécié de les voir l'un à la suite de l'autre. D'abord parce que c'est une excellente ( sans précédent?) idée de faire un film qui parle d'une bataille vu d'un côté et de l'autre. D'autre part parce que j'avais encore en tête les scènes sur l'île tournées du côté américain, et que les correspondances dans l'action sont très bien faites, ce que l'on ne peut constater, je pense, en les voyant à distance.
Si la version Amérique était basée sur une image, la japonaise repose sur des lettres, les lettres qu'écrivent ces pauvres soldats à leur famille.
C'est une vision encore plus sombre, et qui remet à sa vraie place l'image du japonais kamikaze, prêt à tout pour mourir pour son Empereur. Encore que certains se suicident à la grenade , on en a vu les résultats dans le premier épisode.
Deux beaux personnages dominent , contrairement à la version américaine où les survivants et pseudo-héros étaient manipulés . Celui du général Kuribayashi, américanophile , champion aux JO de Los Angeles ( la scène de son séjour aux Etats Unis est d'ailleurs excellente) , et surtout le petit boulanger Saigo qui veut survivre à tout prix pour revoir sa femme et son enfant.

Si je me souviens bien André Cayatte avait déjà fait cela dans "Vie Conjugale" avec Jacques Charlier, Marie-José Nat... Il y conte en DEUX films les malheurs d'un couple désuni. C'était TRES mauvais.

Quand on parle d'Eastwood, il faut toujours qu'on en revienne aux mêmes termes : primaire, simpliste, républicain, moralisateur, voir facho... Je voudrais tout de même signaler deux-trois petites choses :
- il est vrai que Clint à commencer sa carrière avec des rôles de types aux méthodes expéditives et peu soucieux de subtilités psychologiques. Et de citer comme toujours Dirty Harry, "l'exemple qui tue". Comme si une carrière de quarante ans devait se résumer à un rôle.
- que Clint a toujours été attiré par des personnages virils. C'est un fait mais je ne le vois pas jouer dans un film de Bergman :) Et j'avoue avoir pris plaisir à des films "primaires" comme "Doux, dur et dingue" ou "Le canardeur" (nettement plus d'ailleurs qu'avec des films intellos). Je ne me considère pourtant pas comme quelqu'un de primaire (ni de droite d'ailleurs).

Il ne faudait pas pour autant le comparer à John Wayne ou à Arnold Schwarzennegger. Eastwood a eu l'intelligence (contrairement à ces deux bourrins) d'évoluer, notamment en tant que réalisateur, vers plus de sensibilité (à sa manière, plutôt rugueuse, d'accord ). De plus, il ne cache pas que ses références vont à des réalisateurs comme Walsh, Siegel. Primaire ? Tout dépend par rapport à quoi. Par rapport à Rohmer ou Resnais, sans doute. Encore faut-il comparer ce qui est comparable.
Le cinéma d'Eastwood est classique, franc du collier, pudique, carré. Comme celui de ses modèles. Voilà tout.
J'aimerais aussi ajouter un mot au sujet du film "Impitoyable". Je n'ai jamais aimer les vieux westerns, ces histoires infantiles de cow-boys qui se provoquent en permanence pour savoir "lequel tire le plus vite" (une variante, sans doute, de celui-qui-a-la-plus-grosse). Avec "Impitoyable", Eastwood a fait ce qu'aucun autre réalisateur n'avait fait avant lui (même les plus grands) : démolir le mythe du western et faire dire à son personnage de tueur pathétique : "tuer quelqu'un, c'est quelque chose... On lui enlève tout ce qu'il a et tout ce qu'il pourrait avoir". C'est une phrase qu'aucun personnage de western n'a eu la lucidité et la décence de prononcer depuis que le genre existe. Et ce de la part d'un acteur/réalisateur "primaire".

Finissons avec humour par une déclaration de Clint sur l'éternel débat de la violence au cinéma :
"J'ai un faible pour "Blanche-Neige" mais c'est décidément trop violent pour moi".

pour les inconditionnels, le prochain film réalisé par Eastwood ressort le 13 fèvrier 08.

BREEZY


L'histoire d'une jeune et jolie jeune fille qui tombe amoureuse d'un vieux gars....

Queenie a écrit:

L'histoire d'une jeune et jolie jeune fille qui tombe amoureuse d'un vieux gars....

Y a-t-il des films où de jeunes et jolis garçons tombent amoureux d'une vieille dame?...

Nouveau film de Eastwood? Je ne comprends pas. Il a réalisé Breezy en 1973 avec William Holden.(Voir photo)
Je sais qu'à l'époque, trop jeune pour l'interpréter, il a laissé le rôle à Holden. Il est possible qu'il en fasse une nouvelle version avec lui cette fois.

JDP a écrit:

Nouveau film de Eastwood? Je ne comprends pas. Il a réalisé Breezy en 1973 avec William Holden.(Voir photo)
Je sais qu'à l'époque, trop jeune pour l'interprété,il a laissé le rôle à Holden. Il est possible qu'il en fasse une nouvelle version avec lui cette fois.

haaan t'es trop fort, j'ai lu trop vite c'est une reprise dans les salles du film de 1973... j'ai trop la honte

je modifie tout de suite

Tant que tu y es, Qeenie, place un "R" là où j'aurai dû en mettre un! Merci

edit de la queenette parle trop (vite) (zavez remarqué ça fait penser à Gwineth Parltrow quand on le prononce vite !!)

corrigé mon bon JDP - suffisait de cliquer sur Edité pour tes propres messages tu peux le faire.

Marie a écrit:

Flags of our fathers
Mémoires de nos pères

Mémoires de nos pères est l'adaptation d'un récit de James Bradley dont le père, vétéran de la bataille de l'île d'Iwo Jima, péniblement prise aux Japonais, fit partie des six soldats qui hissèrent le drapeau américain sur le mont Suribachi le 23 février 1945.
Cette action fut immortalisée par le photographe Joe Rosenthal.
Grâce à de fréquents flash-backs, Clint Eastwood entrelace l'histoire vécue par ces soldats lors de la prise de cette île avec celle de la tournée des trois survivants de la photographie de Rosenthal aux Etats-Unis, acclamés comme des héros au cours d'une campagne publicitaire destinée à inciter les Américains à acheter des bons de guerre.
Seulement, ceux ci savent la vérité sur cette fameuse photo ...et on va les transformer-de gré ou de force- en symboles de "héros" , car l'Amérique veut des héros..
Un film qui montre comment on écrit l'Histoire et comment les pouvoirs peuvent la transformer pour arriver à leurs fins.
Et réflexion très intéressante sur le thème de l'héroïsme...
Les scènes de guerre sont extraordinaires.
Je vais regarder la version japonaise !

vu. enfin. d'accord pour la réfléexion intéressante, un peu aussi pour les scènes de guerre (par moments) mais globalement je n'ai pas accroché. plutôt déçu même si j'étais méfiant. je bloque sur l'image grise un poil métallique et les wagons d'images de synthèse... je veux bien que ce soit produit par Speilberg mais c'est pas une raison... Et à part quelques scènes bof bof (léger regain d'intérêt passé 1h10 environ, scène où ils rencontrent les mères de leurs camarades). j'aurais préféré un documentaire avec des interviews sur le sujet, pourquoi pas. (un peu décousu le film).