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| Olivier Rolin | |
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Auteur | Message |
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shanidar Abeille bibliophile
Messages : 10518 Inscription le : 31/03/2010
| Sujet: Re: Olivier Rolin Mar 17 Juin 2014 - 10:27 | |
| L'invention du monde
Ce n'est pas facile de se prendre pour une sorte de créateur omniscient fouillant dans tous les journaux du monde (500 en réalité) pour raconter l'histoire d'un jour précis : le 21 mars 1989. C'est à ce jeu dangereux que se prête Olivier Rolin, avec détachement, humour, chaleur, sensualité et irrévérence. Un tour du monde en 500 pages expertes qui font vivre mille vies, voir mille fleuves et ne jamais se baigner deux fois dans la même eau, qui ose parler de littérature, se prend un peu pour Dieu et laisse surtout la trace persistante d'un sourire oblique qui oscille entre ironie, jaunisse et euphorie.
Réjouissant !
Tout commence en Sibérie à Krasnoïarsk lors d'un banal concours de miss, car l'astucieux Rolin, pour ne pas perdre son lecteur (et même sa lectrice) passe la plupart de son temps à interpeller (et même tenter de séduire) des jeunes femmes du monde entier. En les prenant par la main pour leur faire visiter la terre, c'est le lecteur que Rolin embarque dans un fol et impertinent tour de la planète.
La fulgurance des temps et des histoires permet à l'auteur de déchirer l'espace par thématique (la course du soleil, les endroits où il pleut, là où l'on tue, les cinémas dans lesquels passe Working girl avec Harrisson Ford et Sigourney Weaver, un défilé de mode en Amérique du sud, des trafiquants, des accidents de train, d'avion, de voitures…). Tout ou presque est répertorié en une fresque démesurée sorte de tapisserie de Bayeux écrite avec des mots, un rythme, qui parfois s'accélère vertigineusement, entrainant dans une folle course le lecteur haletant, éperdu, quasiment asphyxié. Et puis, parfois la langue se déplie et prend son temps, passe de sauts en gambades en parcourant les grands mythes littéraires, la Bible (bien sûr), La Divine Comédie de Dante (l'un des passages à mon avis les plus réussi du livre), et en appel aux grands écrivains : Perec, Cendrars, Walt Whitman (et non Walt Disney, ta ta ta), Hemingway et Joyce, Valéry et Borgès, Verne et Ovide (en un dernier chapitre en forme de savoureux éloge des lettres) et tant d'autres à peine cités et pourtant bien présent dans ce livre qui se veut relatif, matériel, imaginaire, fictionnel, inventeur et inventé.
Bien sur l'auteur n'échappe pas au côté anecdotique de son projet mais l'accumulation des petites histoires (terrible, mortelle, drôle, épique, inattendue…) forment comme un chapelet pour lequel chaque grain serait à la fois indépendant et appartenant à l'ensemble, un chapelet d'évènements qui formerait le monde, celui d'un jour.
Sans jamais se départir d'un humour assez savoureux, Olivier Rolin propose au lecteur un livre sans mesure, qui parle autant de littérature que de faiblesse humaine, de désir que d'erreur, d'horreur et de rêve.
Je ne sais pas ce qu'il me restera de cette lecture ludique et attachante dans quelques temps mais en tout cas j'ai pris beaucoup de plaisir à me balader au bras de Rolin à travers les déserts et les cités du monde, pour jeter un œil rigolard, optimiste et amoureux sur cet aléatoire 21 mars 1989…
(merci topocl d'avoir attiré mon attention sur ce livre étrange et qui comble en moi une certaine attirance pour l'exhaustivité)
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| | | shanidar Abeille bibliophile
Messages : 10518 Inscription le : 31/03/2010
| Sujet: Re: Olivier Rolin Mar 17 Juin 2014 - 10:30 | |
| un extrait pour les amoureux du Japon et des Japonaises : - Citation :
- J'ai toujours aimé les Japonaises, je ne sais pas pourquoi. Si, j'ai bien une petite idée. D'abord il y a le mystère bien sûr. C'est peut-être banal, mais il y a souvent du vrai dans le banal, c'est pour ça qu'il l'est. Celui qui n'aborde pas une serveuse de bar, mettons, comme le plus grand mystère qu'il lui ait été donné de rencontrer, celui-là n'aime pas les femmes. Or, par rapport à une serveuse canadienne, supposons, une serveuse japonaise incarne l'absolu du mystère. C'est comme ça. Cela tient à la civilisation. D'autres l'ont expliqué mieux que moi. Il y a aussi l'idée qu'on se fait (que je me fais, en tout cas) d'un mélange de pudeur et d'ardeur, de réserve et de lubricité. Doit être très curieux. Pousser des petits cris. Enfin bon. Ajoutons à cela non seulement la pâleur étrange de la peau, magnifique dans son contraste avec la chevelure, mais encore son grain si particulier, délicat, velouté, je ne dirais pas de pêche, non, mais de nubuk. La langue Dena'ina* avait peut-être un mot pour ça ? On approcherait très vaguement le phénomène (j'explique cela pour ceux qui n'auraient jamais touché, même furtivement de Japonaise) en disant que les Japonaises semblent entièrement tendues de peau de sein, là où elle est la plus subtile. Mais il n'y a pas que l'aspect tactile : il y a, lié à lui, certainement, le fait que cette peau extraordinaire, ionisée, change de couleur, ou plutôt de reflet, avec la lumière. Peau poudre de riz, peau aile de papillon. Ce qu'il y a de plus éloigné, assurément, du cuir et de la couenne. Peut-être un pur phénomène ondulatoire ? Une immatérielle étoffe changeante, tissée d'ondes ? Bon, quoi encore ? Ah, oui, autre banalité : elles (les Japonaises) évoquent une idée d'interdit. On n'y peut rien. En approche-t-on une, on imagine aussitôt qu'elle va se retirer, yeux baissés, dans un labyrinthe de papier, à pas menus claquant sur les carreaux de bois où va bientôt paraître un type chauve en armure, poussant des cris gutturaux, jouant avec un sabre qu'il vient d'essayer en décapitant quelques mouches en vol, et dont il s'est mis en tête d'éprouver, maintenant, la lame sur vous. Très excitant. Ceci encore qui est moins connu, et que me rappelle la considération précédente : la beauté des Japonaises est toujours sur le fil du rasoir ! A la limite du défaut. Strabisme, jambes torses, hanches basses : il s'en faut de peu. Et c'est justement ça qui est magnifiquement émouvant. Cette proximité avec l'imparfait, l'inaccompli. Cet écart, ce coup de reins (abolissant le hasard !) qui les jette in extremis, comme essoufflées, dans la grâce. Moins une ! Une grâce fragile, une grâce qui frôle la disgrâce pour en triompher. O miracle humain ! Si les yeux des Japonaises et ce qu'il y a derrière, l'âme, mettons, sont du côté du mystère, si leur peau photosensible semble émaner d'êtres qui auraient plus de commerce avec la lumière qu'avec des régions épaisses de la matière, leurs formes ont un côté naïvement progressiste, darwinien presque. Qu'on n'imagine pas un instant que je dis cela avec ironie : c'est le défaut infime, virtuel, qui manifeste non l'inexistante perfection, mais le travail de perfection qui est à proprement parler la beauté : pas une idée, pas un archétype, la beauté. (…).
*peuple autochtone de l'Alaska (leur langue est parlée par 70 à 75 personnes sur une population de 1400 Dena'ina). | |
| | | topocl Abeille bibliophile
Messages : 11706 Inscription le : 12/02/2011
| Sujet: Re: Olivier Rolin Mar 17 Juin 2014 - 11:00 | |
| Et bien, à vrai dire, ta réaction ne me surprend pas du tout Shanidar (et me réjouit). C'est un livre qui doit trouver son public, dont le rythme doit trouver une résonance dans le lecteur.
Il y a toujours le questionnement du côté gadget de tels livres, mais le personnage de Rolin, son exigence habituelle, ses références littéraires, doivent permettre de dépasser cela. Et son humour, aussi (surtout?)
Un livre unique qui m'avait asphyxiée, mais ton tuba semble avoir été plus performant que le mien! | |
| | | shanidar Abeille bibliophile
Messages : 10518 Inscription le : 31/03/2010
| Sujet: Re: Olivier Rolin Mar 17 Juin 2014 - 13:07 | |
| j'ai pris tout mon temps pour le lire pour éviter tout risque d'asphyxie et Rolin use d'un rythme très soutenu qui évite de s'enliser trop longtemps au même endroit (ce qui après réflexion peut peut-être gêner certains lecteurs), j'ai aussi beaucoup apprécié la visite guidée dans des régions du monde qui me sont totalement inconnue (Amérique du sud, Sibérie...) qui donne un aperçu très distrayant de la diversité du monde qui nous entoure, tout en révélant certains archétypes incontournables (le sexe, l'argent, l'art, les mots pour dire ce monde...). | |
| | | Ariane SHOYUSKI Sage de la littérature
Messages : 2372 Inscription le : 17/04/2014
| Sujet: Re: Olivier Rolin Mar 17 Juin 2014 - 17:18 | |
| - Shanidar - Olivier Rolin a écrit:
- la beauté des Japonaises est toujours sur le fil du rasoir ! A la limite du défaut. Strabisme, jambes torses, hanches basses : il s'en faut de peu. Et c'est justement ça qui est magnifiquement émouvant. Cette proximité avec l'imparfait, l'inaccompli. Cet écart, ce coup de reins (abolissant le hasard !) qui les jette in extremis, comme essoufflées, dans la grâce. Moins une ! Une grâce fragile, une grâce qui frôle la disgrâce pour en triompher. O miracle humain !
Là, ça me gratte brusquement le dos. Je suis déjà tombée de ce fil du rasoir il y a longtemps. Je veux croire maintenant que j'y étais presque quand j'avais dix-huit - vingt-quatre ans. A présent, je ressemble plus à une autruche qu'à une japonaise comme vous voyez bien.
Dernière édition par Ariane SHOYUSKI le Mar 17 Juin 2014 - 22:39, édité 1 fois | |
| | | shanidar Abeille bibliophile
Messages : 10518 Inscription le : 31/03/2010
| Sujet: Re: Olivier Rolin Mar 17 Juin 2014 - 18:49 | |
| comme la plupart des femmes qu'elles soient japonaises ou normandes !! (même si je les trouve belles à tout âge les femmes...). Il faut lire Rolin au second degré et surtout retenir (je crois) sa définition de la beauté : quelque chose qui passe à un poil de la laideur ! Esthéticiennes : préparez-vous !! | |
| | | topocl Abeille bibliophile
Messages : 11706 Inscription le : 12/02/2011
| Sujet: Re: Olivier Rolin Dim 12 Oct 2014 - 16:35 | |
| Le météorologue Cela commence par une quarantaine de pages d'une délicieuse rolinerie, avec tout ce qu'il faut de grands espaces et de nuages, d'âme russe, d'élégant humour mélancolique, de références littéraires ou picturales, de se-mettre-à-la-place-de-l'autre-alors-qu' on-sait-bien-que-c'est-mission-impossible. Rolin, parti à la découverte des îles Solovki, y découvre l'histoire d'Alexeï Feodossievitch Vangengheim, météorologiste, qui, tout au long de ses presque quatre ans de captivité a écrit et dessiné pour sa fille Eleonora, « sa petite étoile », des dessins d'une fraîcheur naïve qu'on découvre à la fin du volume, et qui, évidemment donnent tout de suite à ce personnage une présence bien particulière. On note au passage que : - Citation :
- Peu importe, les écrivains ne sont pas seulement ce qu'ils ont écrit, mais ce que nous croyons qu'ils ont écrit.
Pour les hommes et leurs vies, c'est sans doute la même chose. Pourtant, pour décrire la belel trajectoire du météorologue, ce noble conquis à la cause soviétique, exécutant inventif et consciencieux à la tête du Service Hydro-météorologique de l'URSS, Olivier Rolin se retire derrière les faits qu'ils nous livre avec une objectivité et une méticulosité qui surprennent (ou déçoivent?) Après son arrestation, le 8 janvier 1934, pour sabotage contre-révolutionnaire, Olvier Rolin reprend sa voix et son regard, sa distance mi-ironique mi-ravagée, pour raconter, à travers ses lettres, la captivité de Vangengheim, expérience humaine impressionnante par son caractère à la fois unique et partagé. Le choix des répétitions donne un caractère inéluctable à ce destin incroyablement cruel, porté au jour le jour par un homme qui s'est raccroché à sa foi dans le Parti et sa confiance en la recherche de la vérité. Plus tard, bravant les silences des archives soviétiques, les membres de l'association Memorial découvrent, par des recherches opiniâtres, les circonstances de son exécution. L'essentiel est su, en tout cas pour lui, alors que le mystère scrupuleusement organisé résiste pour des milliers de ses compagnons d'infortune. La conclusion expose toute l'amertume que peut ressentir à ce récit un ex-révolutionnaire. - Citation :
- ce qui est massacré avec eux c'est une espérance que nous (nos parents, ceux qui nous ont précédés) avons partagée,, une utopie dont nous avons cru, un moment au moins, qu'elle était « en passe de devenir réalité ».
Raconter l'histoire du météorologue, citer uns à uns quelques-uns des millions d'hommes qui ont eu à subir à ses côtés la terreur stalinienne, citer leurs bourreaux, faire connaître cette histoire du XXe siècle, c'est peut-être une façon, pour Rolin, de croire pouvoir encore ne pas renoncer à la révolution, qui « dans les rêves de millions d'hommes, fut « la plus grande espérance profane » | |
| | | topocl Abeille bibliophile
Messages : 11706 Inscription le : 12/02/2011
| Sujet: Re: Olivier Rolin Dim 12 Oct 2014 - 16:40 | |
| .... au fil des pages .... Aleksei Savrasov. The Rye Field. 1881 Auto portrait du photographe serguei prokounine-Gorsky. Et ICI certaines de ses photos. | |
| | | kenavo Zen Littéraire
Messages : 63288 Inscription le : 08/11/2007
| Sujet: Re: Olivier Rolin Lun 13 Oct 2014 - 6:35 | |
| - topocl a écrit:
- Rolin, parti à la découverte des îles Solovki, y découvre l'histoire d'Alexeï Feodossievitch Vangengheim, météorologiste, qui, tout au long de ses presque quatre ans de captivité a écrit et dessiné pour sa fille Eleonora, « sa petite étoile », des dessins d'une fraîcheur naïve qu'on découvre à la fin du volume, et qui, évidemment donnent tout de suite à ce personnage une présence bien particulière.
ah mais oui, on pouvait voir cette découverte dans le reportage d'il y a quelques semaines sur ARTE ton commentaire donne envie, je note... et cette image d'Aleksei Savrasov est impressionnante... | |
| | | Exini Zen littéraire
Messages : 3065 Inscription le : 08/10/2011 Age : 51 Localisation : Toulouse
| Sujet: Re: Olivier Rolin Lun 13 Oct 2014 - 8:01 | |
| Avec ce commentaire, de ma LAL, il passera vite dans ma PAL ! (On va sûrement bientôt me demander des idées pour Noël... à retenir)
On m'avait parlé de ces magnifiques images dans la critique que j'ai lu et qui m'avait convaincu, ainsi que de ton commentaire, mais également d'un homme qui, malgré le goulag, continuait à croire au communisme. Comme ça, ça peut paraître dérisoire, disons d'un rêveur (les dessins), adepte du marxisme (ou du léninisme ou d'un autre courant en -isme ?), même derrière les barbelés du goulag.
Je me ferai ma propre opinion. Les dessins sont sidérants de beauté. C'est quel éditeur ?
Dernière édition par Exini le Lun 13 Oct 2014 - 17:19, édité 1 fois | |
| | | topocl Abeille bibliophile
Messages : 11706 Inscription le : 12/02/2011
| Sujet: Re: Olivier Rolin Lun 13 Oct 2014 - 9:26 | |
| Kenavo, il explique que l'idée du livre lui est venue en tournant le reportage que tu nous avais conseillé. Le reportage avait un côté "poétique"et gardait un certain flou. Ici on a plus de réponses aux questions, on est plus dans l'information. Exini, c'est au Seuil. Lle personnage est très curieux. Ce que j'en savais avant c'était cette histoire de dessins, qu'il envoyait à sa fille à titre à la fois distractif et éducatif, et la mère disait que le père était en voyage pour le travail. C'est cet immense amour qui m'avait impressionnée, et le côté artiste , aussi. L'immense amour est bien là, il tient pendant près de 4 ans grâce à ces deux femmes qui lui donnent un but (et sa femme tiendra pendant 30 ans , fautes d'informations, à espérer son retour) Mais Rolin en fait un portrait d'une personnalité très complexe (c'est avant tout un scientifique) , avec , en parallèle un côté rigide, voir étriqué. Cette fidélité au Parti (dont Rolin se demande si ce n'est pas pour se fournir un étayage supplémentaire, ou même, qui sait, pour tromper la censure qui lisait ses lettres, tant c'est sidérant...) génère une absence de révolte qui interroge. J'ai beaucoup apprécié d'avoir lu avant La grande terreur en URSS de Tomas Kizny ici, dont Rolin parle dan sle livre, d'ailleurs, d'en avoir vu les photos; les deux livres se valorisent l'un l'autre (celui-ci c'est pour un père Noël un peu plus riche!) | |
| | | Aeriale Léoparde domestiquée
Messages : 18120 Inscription le : 01/02/2007
| Sujet: Re: Olivier Rolin Ven 12 Juin 2015 - 12:19 | |
| -Le Météorologue-Voilà une belle surprise à laquelle je ne n'attendais pas, acheté plus par opportunité chez Gibert Joseph que par réelle envie (je n'avais plus rien à lire de la liste Inter ) et que j'ai quasi dévoré par la suite. Ce qui m'a plu, c'est le sujet, cette Russie des camps et des travaux forcés auxquels ce fameux météorologue échappera, mais surtout le psychisme d'une partie de ces prisonniers staliniens dont certains y croyaient encore. Démagogie? Réel aveuglement ou manoeuvre détournée pour épargner leur famille menacée? Le doute subsiste, il n'empêche que ce roman -docu m'a bien embarquée, même si j'en ai survolé certains détails, qui à mon avis surchargent parfois le récit. Et surtout ce roman m'a touchée pour d'autres raisons, plus personnelles... - Spoiler:
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| | | shanidar Abeille bibliophile
Messages : 10518 Inscription le : 31/03/2010
| Sujet: Re: Olivier Rolin Ven 12 Juin 2015 - 15:05 | |
| Des lettres et des dessins de ton grand-père Aeriale ?? Si c'est le cas c'est un touchant et drôle d'héritage ! | |
| | | kenavo Zen Littéraire
Messages : 63288 Inscription le : 08/11/2007
| Sujet: Re: Olivier Rolin Ven 12 Juin 2015 - 16:06 | |
| - Aeriale a écrit:
- Spoiler:
oh... mais c'est extraordinaire, j'adore! | |
| | | pia Zen littéraire
Messages : 6473 Inscription le : 04/08/2013 Age : 56 Localisation : Entre Paris et Utrecht
| Sujet: Re: Olivier Rolin Ven 12 Juin 2015 - 19:47 | |
| Il a joué son rôle de grand-père de cette manière et n’a jamais abandonné sa famille. Que c’est joli comme histoire! et les dessins sont charmants! | |
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| Sujet: Re: Olivier Rolin | |
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| | | | Olivier Rolin | |
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