Parfum de livres… parfum d’ailleurs
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 Guadalupe Nettel [Mexique]

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kenavo
Eve Lyne
Kashima
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Kashima
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MessageSujet: Guadalupe Nettel [Mexique]   Guadalupe Nettel [Mexique] EmptyLun 13 Avr 2009 - 19:46


Guadalupe Nettel [Mexique] A1294

Citation :
Guadalupe Nettel est née à Mexico en 1973. Elle est l’auteur de trois recueils de nouvelles : Juegos de artificios, Les jours fossiles, Pétalos (2008) et d’un roman : L’hôte, publié simultanément aux éditions Anagrama et aux éditions Actes Sud en 2006.

Dans ses fictions, l’insolite, voire l’inquiétant, donne accès aux profondeurs insoupçonnées des êtres et du monde. Les nouvelles des Jours fossiles sont écrites au plus près des corps, qui néanmoins s’esquivent. El huesped (L’hôte) est un roman initiatique dont la narratrice, adolescente hantée par un hôte intérieur appelé « la Chose », perd progressivement la vue et pénètre dans l’univers de l’obscurité parmi ses nouveaux semblables, les aveugles et les mendiants, dont la confrérie parcourt les lieux souterrains ou les cimetières de la ville de Mexico. Ces fables, à l’inventivité grinçante, retrouvent dans l’enfance ce lieu mystérieux où l’étrangeté à soi-même est encore perceptible, où l’imaginaire et le fantasme restent habitables. Guadalupe Nettel a bénéficié d’une bourse de création au Cnl en 2007.
www.centrenationaldulivre.fr

J'arrive au Salon samedi 14 mars, je me dirige un peu au hasard et je tombe sur les Editions de l'Atelier du Gué qui publie des auteurs mexicains. J'achète Amours d'Occasion d'Enrique Serna et Leçons pour un lièvre mort de Mario Bellatin, livres que j'avais repérés avant de venir.


Une femme à côté de moi me parle et me conseille : c'est Marie-Ange Brillaud, professeur de prépa à Montpellier et traductrice d'auteurs mexicains. Elle me dit que j'ai fait un très bon choix avec Amours d'occasion, que je vais me régaler. Elle me propose de m'accompagner à l'espace Mexique car il y a un livre qu'il faut absolument lire si j'aime les choses bizarres (comment sait-elle? lol) : Pétales ou autres histoires embarrassantes, de Guadalupe Nettel. En lisant la quatrième de couverture de ce livre publié chez Actes sud, je n'hésite pas une seconde, d'autant plus que le dessin de la couverture me fait penser à l'univers de Benjamin Lacombe...


Pétales, de Guadalupe Nettel, se compose de cinq autres "histoires embarrassantes".
Les six nouvelles se passent dans des pays différents, l'Italie, la France, le Mexique...

Dans Ptôse (mot qui désigne la position anormalement basse d'un organe), il est question d'un homme qui photographie des paupières pour un chirurgien avant les opérations. Il tombe amoureux d'une des patientes, par sa paupière plus basse :

"Je fus pris d'une sensation étrange, une sorte de délicieux sentiment d'infériorité, que je ne ressens habituellement que face aux femmes excessivement belles." (20)

Un peu plus bas, cette belle image de la femme sous la pluie est livrée au lecteur :
"Ses cheveux noirs et longs semblaient être un prolongement de la pluie."
Je pouvais n'être que sensible à cette phrase.


Transpersienne raconte une femme voyeuse observant l'homme d'en face qui reçoit une femme dans son salon mais se masturbe dans la cuisine.


Guadalupe Nettel [Mexique] 9782742782185.th


Le narrateur de Bonsaï est marié depuis des années à une femme qu'il aime. Il a pour habitude d'aller au jardin botanique les dimanches. Il y rencontre un vieil homme - est-il réel? Ou est-ce l'incarnation de sa folie? Lui qui n'aimait pas les plantes se met à les observer et à se rapprocher de sa vraie nature de cactus...

Guadalupe Nettel [Mexique] Cactus.th


Dans L'Autre côté du Quai, la jeune narratrice cherche la Véritable Solitude.


Les pétales de la cinquième nouvelle, qui donne son titre au recueil, sont celles que sème la Fleur quand elle se jette sur la route d'un pont : "des pétales sur la chaussée, que les voitures n'osèrent pas fouler" (101) Le personnage narrateur, amoureux d'elle, l'a devinée en reniflant la cuvette des toilettes. C'est ainsi qu'il découvre les femmes.

Enfin, la dernière nouvelle, sous forme de journal intime, Bézoard, donne la parole à une femme qui a la manie de s'arracher les cheveux, la trichotillomanie. Elle rencontre Victor, obsessionnel lui aussi.
Cette dernière nouvelle m'a paru la plus poétique. Placée sous l'égide d'Ambroise Paré qui nous donne en exergue la définition de cette pierre miraculeuse qu'est le bézoard, elle nous fait entrer dans la folie de la narratrice et dans ses tentatives de dissimulation.

"Le bézoard était le remède contre tous les venins mais aussi la pierre du calme absolu." (115)
C'est vers ce calme que tendent les personnages, et leur névrose n'est qu'un échantillon de cette pierre mythique, "la recette du calme absolu".

Guadalupe Nettel [Mexique] Bezoar.th

(Je me souviens qu'on peut voir un bézoard au Musée Dupuytren. Le bézoard (du persan bazahr, « qui préserve du poison ») est un corps étranger que l'on trouve le plus souvent dans l'estomac des humains ou des animaux ruminants.)


Ces nouvelles sur la folie ordinaire et quotidienne sont un bon point de départ pour entrer dans la littérature mexicaine.


Dernière édition par kenavo le Ven 7 Oct 2011 - 8:44, édité 3 fois (Raison : ajout bio)
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Eve Lyne
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MessageSujet: Re: Guadalupe Nettel [Mexique]   Guadalupe Nettel [Mexique] EmptyLun 13 Avr 2009 - 20:21

Kashima a écrit:

Ces nouvelles sur la folie ordinaire et quotidienne sont un bon point de départ pour entrer dans la littérature mexicaine.

Merci Kashima. Justement nous nous étions posé la question lors du Salon du Livre dont le Mexique était à l'honneur. Maintenant nous savons que nous pouvons commencer par cet auteur. Very Happy
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kenavo
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MessageSujet: Re: Guadalupe Nettel [Mexique]   Guadalupe Nettel [Mexique] EmptyLun 13 Avr 2009 - 20:36

Merci Kashima pour ce fil

J'avais repéré ce livre tout de suite lors de sa sortie - à cause de la couverture..
oui.. je fais partie de ceux qui sont susceptibles à de telles tentations Very Happy

et puisqu'on a un fil pour l'artiste de cette couverture: ici
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MessageSujet: Re: Guadalupe Nettel [Mexique]   Guadalupe Nettel [Mexique] EmptyLun 13 Avr 2009 - 20:41

Bien vu pour le fil... Wink

Eve Lyne, j'étais confrontée au même problème au salon, et je pense que la traductrice de Serna m'a bien conseillée.
La couverture a été aussi pour beaucoup dans ma décision, je ne pouvais pas tout acheter.
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MessageSujet: Re: Guadalupe Nettel [Mexique]   Guadalupe Nettel [Mexique] EmptySam 16 Mai 2009 - 14:05

Merci pour cette belle présentation Kashima ! Je viens de lire Pétales et je suis tombée sous le charme de ces nouvelles insolites, peuplées de nos petites perversions et obsessions diverses. C'est pas mal vu du tout du côté 'psychologique' avec ce qu'il faut de poésie pour succomber au charme vénéneux de l'écriture de Guadalupe Nettel.
La couverture est évidemment magnifique et tape à l'oeil mais pas seulement, le contenu n'est pas mal du tout également Very Happy
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MessageSujet: Re: Guadalupe Nettel [Mexique]   Guadalupe Nettel [Mexique] EmptySam 16 Mai 2009 - 14:33

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Heureuse que ça te plaise. Laquelle as-tu préférée?
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MessageSujet: Re: Guadalupe Nettel [Mexique]   Guadalupe Nettel [Mexique] EmptyDim 17 Mai 2009 - 19:48

Difficile de départager entre la première et la dernière ! Mais elles sont toutes d'un bon niveau Basketball
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MessageSujet: Re: Guadalupe Nettel [Mexique]   Guadalupe Nettel [Mexique] EmptyLun 13 Juil 2009 - 17:26

L'Hôte. (El Huésped, 2006, traduit de l'espagnol par Marianne Millon). Actes Sud. 234 pages.
La photographie de couverture est de Manuel Avarez Bravo, El ensueno (Le Songe, détail, 1931).

Guadalupe Nettel [Mexique] Nettel10

Voici la photographie originale :
Guadalupe Nettel [Mexique] Alvare10

Citation :
"J'ai toujours aimé les histoires de dédoublement, celles où un alien surgit du ventre d'un personnage, ou celles où il lui pousse un frère siamois dans le dos. Quand j'étais petite, j'adorais ce dessin animé dans lequel un coyote descend la fermeture Eclair de son pelage de grand méchant loup pour se transformer en petit agneau prétendument naïf. Je savais qu'en moi aussi vivait une chose à la forme déterminée qui jouait quand je jouais, mangeait quand je mangeais, était enfant quand je l'étais. J'étais sûre que La Chose allait se manifester un jour [...]. Tout changement inexplicable de mes états d'âme, tout emportement, pouvait être un signe. A l'époque, je ne savais que très peu de chose sur cet hôte intérieur. Je savais que sa respiration était semblable à un poulpe, qui déployait, la nuit, ses tentacules poisseux dans ma chambre ; je savais que rien ne la blessait tant que la lumière et que si elle parvenait un jour à prendre le dessus elle me condamnerait à l'obscurité la plus absolue ; en résumé, je savais que c'était ma pire ennemie. [...]" (page 17).
Le livre commence plutôt bien. On pense à des oeuvres de SF (on peut citer la nouvelle Le Parasite, d'Arthur C. Clarke).

Citation :
"Mais à peine entrai-je dans l'adolescence qu'elle s'appropria les meilleures facettes de mon caractère, me dépouillant même de mes dons les plus cachés. C'est pour cette raison que je suis aujourd'hui une personne sans qualités et que les gens ont du mal à me supporter." (page 17).
Voyons... Dépouiller des dons les plus cachés... Que veut-elle dire par là ? On ne le saura malheureusement pas. Ou alors je n'ai pas compris. Ils devaient être vraiment bien cachés.

Ça continue pas mal :
Citation :
"Le premier territoire envahi fur celui des rêves ; peu à peu, entre dix et douze ans, ils perdirent couleur et consistance. Je me mis à rêver dans des tons pastel, puis fusain, telles les esquisses sales d'un dessinateur manquant de métier." (page 18).
"A compter du mois de juin, et non sans raison, je crois, je commençai à avoir peur de moi-même. Peur de La Chose que je sentais grandir en moi comme une chrysalide ; peur des changements qui se produisaient dans mon corps ; et peur, surtout, des actes que je pouvais commettre à mon insu." (page 25).
Ana, la narratrice, a 10 ans. Son frère adoré, Diego, en a 9. La Chose, dès le début du livre, s'en prend au frère. Comment exactement ? Ce n'est pas clair. Un peu comme une possession, un sortilège. Ce qui n'a rien à voir avec une "simple" personnalité qui cherche à prendre le dessus. On est là dans le domaine du fantastique.

Citation :
"[...] une fois qu'elle m'aurait enfermée dans le cachot où je la tenais jusqu'alors, mon existence serait réduite à celle d'une amibe. Quand cela se produirait, je deviendrais son côté obscur, sa honte, son parent pauvre. Les rôles s'inverseraient sous la consigne tonitruante du « rira bien qui rira le dernier », et Dieu sait si La Chose a un rire terrifiant, désarticulé comme celui d'un roi devenu fou. Pendant les nuits de mon enfance, crispée sous les draps, j'appris à le détecter, et je l'entends encore aujourd'hui, bien qu'il ne puisse plus me toucher en aucune façon. L'autre fin, la mort orthodoxe, ne serait rien d'autre qu'une libération." (page 28).

Oui, il est bien écrit "bien qu'il ne puisse plus me toucher en aucune façon." Eh bien, je n'ai pas compris pourquoi. Là encore, au vu de la fin, ce n'est pas clair.
Ce qui est clair, par contre, c'est que l'auteure s'est bien rendu compte qu'elle ne pourrait pas tenir tout un roman sur la guerre entre Ana et La Chose. Dès la page 70, sous couvert de nous parler de cette lutte, des préparatifs, l'histoire dévie.
La Chose semble craindre la lumière ? Il faut donc qu'Ana en sache plus sur les aveugles (on avait bien dit que l'histoire n'était pas claire). Et exit La Chose, pour longtemps. Oh, elle est toujours là, en fond, Guadalupe Nettel nous le rappelle de temps à autres. Mais concrètement, que fait-elle, cette Chose, passé le début du roman ? Rien.
Le livre pourrait aussi bien parler d'autre chose (et c'est peut-être de cela qu'il parle) : l'acceptation de son "vrai moi"(si cela a une signification), même si, pour cela, il faut quitter la société telle qu'elle existe (il faut avoir lu le livre pour comprendre, ou bien avoir parcouru la quatrième de couverture, bien bavarde, comme d'habitude).

Le livre commence par "Un grand merci à mon amie Svetlana Doubin pour sa fine relecture".
Soit. Alors, je m'interroge. Page 87, Ana sort de l'institut où elle travaille. On lit : "Lorsque enfin j'arrivais devant ma voiture [...] Je sortis la clé de mon sac".
Stupeur du lecteur. Jusque là, elle y allait à pied, vu que c'est près de chez elle. Page 184, on lit d'ailleurs : "J'arguai que je n'avais pas le permis [...]".

Qu'est-ce à dire ?
Que le livre, qui paraît simple (mais pas clair) est en fait une brillante alternance de personnalités, sans que le lecteur (enfin, moi) ne s'en aperçoive ?
Mais non... La Chose n'aurait pas pu s'acheter une voiture sans que notre héroïne ne le sache, quand même ?
Et, encore une fois, au vu de la fin, que je ne peux pas rapporter ici, pourquoi l'auteur écrit, au début, "bien qu'il ne puisse plus me toucher en aucune façon" ?
Je n'ai pas compris. J'espère tout de même qu'il y avait vraiment quelque chose à comprendre, et qu'il ne sagit pas juste d'une histoire, certes bien racontée, mais bancale.
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MessageSujet: Re: Guadalupe Nettel [Mexique]   Guadalupe Nettel [Mexique] EmptyLun 13 Juil 2009 - 18:31

eXPie a écrit:
L'Hôte. (El Huésped, 2006, traduit de l'espagnol par Marianne Millon). Actes Sud. 234 pages.
La photographie de couverture est de Manuel Avarez Bravo, El ensueno (Le Songe, détail, 1931).

Ah si j'avais pas lu jusqu'au bout, j'aurais noté ce bouquin dans ma LAL, mais là!!

Citation :
[...]Mais concrètement, que fait-elle, cette Chose, passé le début du roman ? Rien.

Et toujours les piquantes remarques d'eXPie ! (Tu devrais écrire un bouquin sur tous ces bouts "ratés")
Citation :
[...]Page 87, Ana sort de l'institut où elle travaille. On lit : "Lorsque enfin j'arrivais devant ma voiture [...] Je sortis la clé de mon sac".
Stupeur du lecteur. Jusque là, elle y allait à pied, vu que c'est près de chez elle. Page 184, on lit d'ailleurs : "J'arguai que je n'avais pas le permis [...]".

Qu'est-ce à dire ?
Que le livre, qui paraît simple (mais pas clair) est en fait une brillante alternance de personnalités, sans que le lecteur (enfin, moi) ne s'en aperçoive ?
Mais non... La Chose n'aurait pas pu s'acheter une voiture sans que notre héroïne ne le sache, quand même ?
[...]

Pliée de rire, je suis.
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MessageSujet: Re: Guadalupe Nettel [Mexique]   Guadalupe Nettel [Mexique] EmptyLun 13 Juil 2009 - 18:38

rire

Ca me rappelle une descente en rappel dans L'élégance du Hérisson!

On devrait faire un Best Off des ratés vu par Expie-Oeil de lynx laugh
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MessageSujet: Re: Guadalupe Nettel [Mexique]   Guadalupe Nettel [Mexique] EmptyLun 13 Juil 2009 - 18:53

Ou comment couper totalement envie de lire un livre sans avoir l'air d'en dire du mal. Tout un art, ça.
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MessageSujet: Re: Guadalupe Nettel [Mexique]   Guadalupe Nettel [Mexique] EmptyLun 13 Juil 2009 - 18:55

aériale a écrit:
On devrait faire un Best Off des ratés vu par Expie-Oeil de lynx laugh
Eh bien en fait, là je me pose vraiment la question : est-ce un raté ou pas ? Puisque dans le livre l'héroïne fait parfois des choses sans s'en rendre compte (la faute à La Chose), j'ai encore un doute, pour la voiture.
J'ai peut-être loupé quelque chose, parce que j'ai du mal à croire que personne ne s'en serait rendu compte...

Sinon, il n'est pas mauvais, ce livre, l'histoire me paraît juste un peu bancal, mais je peux avoir tout faux.

L'auteur a du potentiel, ça se sent. Et puis, elle est née en 1973, elle est encore très, très jeune sourire
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MessageSujet: Re: Guadalupe Nettel [Mexique]   Guadalupe Nettel [Mexique] EmptyLun 13 Juil 2009 - 19:24

Arabella a écrit:
Ou comment couper totalement envie de lire un livre sans avoir l'air d'en dire du mal. Tout un art, ça.
Ce n'est pas de ma faute, c'est La Chose qui l'a écrit à ma place dentsblanches
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MessageSujet: Re: Guadalupe Nettel [Mexique]   Guadalupe Nettel [Mexique] EmptyLun 13 Juil 2009 - 19:26

Je t'assure que Pétales vaut nettement mieux que ce hôte Laughing
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MessageSujet: Re: Guadalupe Nettel [Mexique]   Guadalupe Nettel [Mexique] EmptyLun 13 Juil 2009 - 19:28

sentinelle a écrit:
Je t'assure que Pétales vaut nettement mieux que ce hôte Laughing
Je veux bien te croire !
Elle l'a écrit après, elle a dû progresser.
Je le lirai.
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