Qui a lu ?

shéhérazade a écrit:

Qui a lu Clochemerle de Chevallier ? Est-ce bien ?

J'ai le souvenir d'avoir beaucoup souris à l'époque préhistorique où j'ai lu Clochemerle.
[size=9](kena, merci pour l'émoticon)

Maline a écrit:

(kena, merci pour l'émoticon)

je sens qu'on va devoir l'ajouter à notre base de données... plus d'un membre peut l'utiliser

shéhérazade a écrit:

Qui a lu Clochemerle de Chevallier ? Est-ce bien ?

Bizarrement je l'ai eu en main hier, me demandant si j'allais le relire, je faisais du tri dans ma bibliothèque.

Clochemerle est une lecture que l'on peut qualifier de "jouissive".

Attention tout de même avant d'attaquer la lecture de ce roman. Si l'approche de l'écriture ne pose aucun problème pour une personne d'un certain âge (je ne dis pas lequel...) , il faut savoir que ce roman date de 1934. Tout en étant décontracté, il est tout de même touffu et utilise peut-être certains termes ou situation jugés aujourd'hui désuets. Sans approche de l'époque, il se peut que certaines choses échappent à la compréhension du lecteur qui n'en tirera pas tout le bénéfice.

Les situations sont cocasses ou burlesques, Gabriel Chevalier appuie sur les défauts de ses contemporains de même que l'esprit de clocher. Les personnages sont campés de manière quelquefois outrancière, ce qui fait le bonheur du lecteur. Il est bon de se pencher sur ces écrits déjà anciens. Vivement recommandé pour une dose de bonne humeur.

Peut-on dire qu'il est bien ou pas ? Je ne pense pas que ce soit l'approche que l'on puisse faire d'une lecture car "bien ou pas" relève d'une conclusion purement personnelle.

Si tu le lis, reviens en parler, l'approche et l'avis d'une personne jeune sont certainement très intéressants et ouvrent des perspectives d'approche différentes.

Si je me souviens bien, il fut suivi de Clochemerle Babylone puis Clochemerle les Bains.

Oui, Chevallier avait saisi les travers de ce qu' on a apelé l' esprit de clocher". Le texte a-til vieilli ?

Merci à tous. Ca renforce mon envie de me pencher sur ce livre !

Hello!
Marianne Wiggings qui fut mariée à Salman Rushdie est aussi écrivain(e)
J'ai regardé par ci par là (pas de fil ici) et trouvé deux bouquins traduits et édités en français "L'île de nos rêves interdits " et "John Dollar".
Je me demandais si quelque parfumé aurait lu un de ces livres et en avait un avis.

peut-être une relecture x années après ! pour la question que tu poses Bix .

j'oublie toujours ce fil

Igor a écrit:

Hello!
Marianne Wiggings qui fut mariée à Salman Rushdie est aussi écrivain(e)
J'ai regardé par ci par là (pas de fil ici) et trouvé deux bouquins traduits et édités en français "L'île de nos rêves interdits " et "John Dollar".
Je me demandais si quelque parfumé aurait lu un de ces livres et en avait un avis.

j'ai donc retiré ton message du fil "je recherche" et fusionné avec celui-ci, je pense qu'il a plutôt sa place ici

Igor a écrit:

Hello!
Marianne Wiggings qui fut mariée à Salman Rushdie est aussi écrivain(e)
J'ai regardé par ci par là (pas de fil ici) et trouvé deux bouquins traduits et édités en français "L'île de nos rêves interdits " et "John Dollar".
Je me demandais si quelque parfumé aurait lu un de ces livres et en avait un avis.

En tout cas, ça va être dur de se faire une opinion, elle n'est pas la médiathèque, ni sur les sites marchands aussi bien en neuf qu'en occasion

Chez l'amazone, je vois 1 ex de "l'ile de nos rêves interdits" en broché et quelques occases et pour "John Dollar" des occases mais assez chères.
Pas mieux chez PM.
Inconnue aussi à ma médiathèque.

Petite rencontre (en anglais)

Il est tout à fait possible que ça date quand même un peu...je ne sais si une nouvelle lecture m'amuserait autant !

Il y a des livres qui ne résistent pas à un second passage

Qui a lu ou qui connait de réputation Proust était un neuroscientifique de J.Lehrer?


Je m'adresse plus particulièrement à Marco et à Topocl mais peut-être que d'autres parfumés peuvent m'aider.

Je n'ai pas lu ce livre, Madame B, et n'en connaissais pas l'existence. Je suis allée faire une recherche pour voir de quoi il parlait

Citation :

Ce livre s'intéresse à des artistes qui ont découvert, avant les neurosciences, des vérités sur l'esprit humain – réelles, tangibles –, que la science commence à peine à redécouvrir. Alors que la connaissance scientifique et objective de l'univers progresse grâce aux expériences menées par les spécialistes, le neuroscientifique Jonah Lehrer a constaté une chose très surprenante – du moins pour les esprits trop rationnels qui ne croient qu'à la mesure et à la quantification : certains écrivains ou artistes, supposés n'inventer que de belles histoires (récits, tableaux, symphonies, etc.) ont fait des découvertes majeures sur notre cerveau. C'est après la lecture de Marcel Proust et sa gigantesque oeuvre construite sur la mémoire que le scientifique a acquis cette conviction : il a été possible, par des voies autres que celles de la science, d'anticiper des découvertes contemporaines.
Jonah Lehrer s'est alors atteléà la tâche de découvrir plusieurs autres " précurseurs " inattendus, et de cette recherche personnelle est né cet ouvrage. C'est ainsi que l'on retrouve trois chapitres consacrés à trois Français célèbres (sur les huit personnages que compte le livre) : Proust, bien sûr, et sa méthode de la mémoire ; mais aussi un grand cuisinier comme Auguste Escoffier, et « l'essence du goût » ; ou encore ce maître de la peinture que fut Paul Cézanne, et son « processus de la vision ». Les amateurs de littérature et de poésie retrouveront aussi Virginia Woolf ou Walt Whitman ; les amateurs de musique Igor Stravinsky...
Il n'est pas inutile de préciser, comme le fait remarquer Jonah Lehrer, que l'extrême précision de leurs découvertes coïncide avec l'intérêt profond que ces artistes eurent pour la science de leur époque, que ce soit en biologie, psychologie, chimie, etc. « Un jour, pensons-nous, la science élucidera tout », rappelle l'auteur. Or, l'imagination des artistes « a prédit les faits à venir ». Une proposition étonnante que tout lecteur de l'ouvrage peut vérifier par lui-même. Preuve que, pour décrire le cerveau, il y a « nécessité de faire appel aux deux cultures, art et science ». Autrement dit, « d'allier les méthodes réductionnistes de la science à une investigation artistique de notre expérience ».

En somme si je comprends bien il est allé débusquer chez différents artistes des faits qui, plus tard, ont pu être expliqués par des découvertes neuroscientifiques. Je trouve cela un peu hasardeux (mais je redis bien que je n'ai pas lu le livre) de dire qu'ils étaient des scientifiques avant l'heure, qu'ils ont fait des « découvertes sur le cerveau ». Ce qu'on peut dire ce qu'il était de fins observateurs. Il aurait pu aussi parler de Rimbaud et de ses voyelles, cette association entre le voyelles et les couleurs que la neurologie appelle des synesthésies (association entre différents sens qu'un petit pourcentage de la population est à même de ressentir ).
Tout ce que je peux dire sur Proust, c'est que, si on assiste à une conférence sur la mémoire, il est en effet récurrent que le conférencier veuille montrer qu'il est « cultivé » et ressorte la madeleine de Proust!
Tiens moi au courant si tu le lis

Merci pour ta réponse rapide topocl. Elle semble confirmer ce que je pressentais. J'ai peur en effet que l'ouvrage soit un peu "racoleur". Je vais peut-être plutôt aller chercher du côté de chez Tadié (pour les rapports entre Proust et Freud).

J'avais entendu parler de ce livre et il avait retenu mon attention... j'aime bien les analyses croisées -ici littérature et neurosciences... mais le croisement peut être risqué, justement parce qu'il cherche à être audacieux (trop ?)
Si tu essaies quand même de le lire, j'y porterais grand intérêt !