Qui a lu ?

En livre intéressant sur Wittgenstein il y a : http://www.amazon.fr/Wittgenstein-litt%C3%A9rature-R%C3%A9flexions-signification-litt%C3%A9raire/dp/2711617041/ref=sr_1_3?ie=UTF8&qid=1373997079&sr=8-3&keywords=wittgenstein . C'est complet et cela exprime bien sa pensée.

Le but de Wittgenstein puis de Carnap et de la philo analytique est de montrer que la philosophie créé ses propres problèmes. En effet le langage est ce qui déforme la pensée pure et qui créé ainsi des problématiques par la seule limite de notre expression. Une idée pensée est pure et compréhensible elle n'est pas problématique, sitôt exprimée en mots elle devient compliquée et inutile. Il faut donc s'en référer au langage universel, le seul objectif, la logique mathématique. C'est le but de ce tractatus, montrer que les énoncés logiques épurent bien des problématiques, seule la mathématique permet de tout solutionner, en outre la philosophie est finie. Le but de Kant était de tuer la métaphysique, celui de Wittgenstein était de tuer la philosophie, il a échoué, heureusement puisqu'il se trompe d'un point de vue logique dés le début de son ouvrage.

Il est possible d'apprécier cet ouvrage sans avoir tout compris comme tout livre de philosophie, simplement ce livre étant une tentative de mise à mort je n'ai jamais pu l'aimer personnellement et je n'ai pu que constater qu'il y avait des erreurs dont une énorme que relèvera entre autre la philosophie pragmatiste. N'hésite pas si tu as des questions plus précises...

Un site super pour les sciences humaines : http://www.cairn.info/

Merci pour les liens !

eXistenZ a écrit:

Le but de Wittgenstein puis de Carnap et de la philo analytique est de montrer que la philosophie créé ses propres problèmes. En effet le langage est ce qui déforme la pensée pure et qui créé ainsi des problématiques par la seule limite de notre expression. Une idée pensée est pure et compréhensible elle n'est pas problématique, sitôt exprimée en mots elle devient compliquée et inutile. Il faut donc s'en référer au langage universel, le seul objectif, la logique mathématique.

Et j'ai eu du mal à comprendre ce langage dans son Tractatus... ça m'embête, j'ai vraiment l'impression d'avoir loupé quelque chose. J'aurais aimé pouvoir le suivre jusqu'au bout, pour pouvoir affirmer, par exemple :

Citation :

il se trompe d'un point de vue logique dés le début de son ouvrage.

Ca, je ne l'ai pas remarqué. A quel moment précisément ?

Dès le premier chapitre en fait. Lorsqu'il déclare que les faits constituent le monde dans on intégralité c'est une erreur logique de base.
La seule chose commune entre toutes les civilisations au monde et ce qui les rassemble dans une totale objectivité se révèle être les mathématiques, c'est par conséquent le seul moyen d'accéder à la vérité sans que le raisonnement ne soit corrompue par la subjectivité du langage et la sémantique qui le compose. La philosophie ne peut donc accéder à une quelconque conbnaissanceson but est donc annihilé.

Pour comprendre les mathématiques, il faut quand même bien passer par le langage... c'est la raison pour laquelle je suis tout aussi sceptique sur la prétendue objectivité du langage.

Il faut qu'on ouvre un fil à Wittgenstein...

J'aimerais savoir si quelqu'un a déjà lu une ou plusieurs œuvres de Zsigmond Moricz ? Je ne trouve pas beaucoup d'informations à part un peu sur L'Epouse Rebelle et son wikipedia est vraiment peu fourni.
Du coup, si quelqu'un pouvait m'en dire un peu plus sur ses écrits, ce serait super.  

Désolée, pas encore lu. Il figure juste sur ma LAL d'auteurs hongrois.  

Méphistophélès a écrit:

J'aimerais savoir si quelqu'un a déjà lu une ou plusieurs œuvres de Zsigmond Moricz ? Je ne trouve pas beaucoup d'informations à part un peu sur L'Epouse Rebelle et son wikipedia est vraiment peu fourni.
Du coup, si quelqu'un pouvait m'en dire un peu plus sur ses écrits, ce serait super.  

 J' ai lu un roman historique de Moricz dans le temps :  Fange et or, et je n' en ai plus souvenir.
Je pense que Moricz a été lu et considéré en Hongrie à une époque, avant le communisme. Que vaut-il
réélement, difficile à dire, vu qu' il est très peu traduit et accessible...

Arabella a écrit:

Désolée, pas encore lu. Il figure juste sur ma LAL d'auteurs hongrois.  

Ce n'est pas grave, merci quand même. ^^

bix229 a écrit:

J' ai lu un roman historique de Moricz dans le temps : Fange et or, et je n' en ai plus souvenir.
Je pense que Moricz a été lu et considéré en Hongrie à une époque, avant le communisme. Que vaut-il
réélement, difficile à dire, vu qu' il est très peu traduit et accessible...

Oui, effectivement. Il y a très peu d'échos en français et ce malgré le fait qu'une de ses œuvres ait été (re ?)traduite il y a quelques années. :/

J'attendrai encore un peu pour le lire (je n'en ai de toute façon pas l'occasion pour le moment) mais j'aurais aimé savoir si une de ses œuvres entrait au moins dans la thématique de la crise de la société "fin de siècle", or pour le moment je n'ai pas trouvé d'informations infirmant ou confirmant cela. Ça m'aurait intéressé puisqu'en ce moment je me renseigne sur les auteurs Hongrois ayant écrit sur cette thématique comme Lajos Zilahy, Miklos Banffy, Sandor Marai.

Je pense que tu peux déjà commencer par les trois que tu viens de citer, et qui ont tous un fil sur Parfum. Et qui sont des plus recommandables.

Tu pourrais peut etre lire aussi Joseph Roth, qui a traité ce thème dans son oeuvre, meme s' il était
autrichien.

Oui, je compte les lire Arabella, j'ai d'ailleurs déjà commencé Sandor Marai. ^^

J'ai déjà lu Roth qui est un auteur effectivement intéressant et auquel je reviendrai à l'occasion. Pour le moment, je me concentre sur les auteurs hongrois.  

Méphistophélès a écrit:

Pour le moment, je me concentre sur les auteurs hongrois.  

Cela me fait très plaisir, j'aime beaucoup la littérature hongroise.

Méphistophélès a écrit:

...j'aurais aimé savoir si une de ses œuvres entrait au moins dans la thématique de la crise de la société "fin de siècle"...

Juste pour savoir...Et ça concerne quelle crise ? Quel siècle ?

Exini a écrit:

Méphistophélès a écrit:

...j'aurais aimé savoir si une de ses œuvres entrait au moins dans la thématique de la crise de la société "fin de siècle"...

Juste pour savoir...Et ça concerne quelle crise ? Quel siècle ?

Je pense qu'il s'agit de la crise des valeurs de la fin du XIXème siècle, l'industrialisation a bouleversé les données, montée de la bourgeoisie au détriment de l'aristocratie, faillite des pouvoirs en place (en particulier en Europe centrale), concentration sur le nationalisme (attentats...), importance des mouvements socialistes (suffragettes, Jaurès...), épanouissement des Salons (qui exposaient une peinture résolument différente), Fleurs du Mal et autres publications libérées de certaines contraintes thématiques... Tout ce qui sentait les -ismes et la décadence...

Je l'avais aussi compris ainsi. L'expression "fin de siècle" est apparue en France à cette époque et a été ensuite utilisée telle quelle un peu partout, justement en référence à ce moment. En se rappelant qu'on arrête le dix-neuvième siècle en 1914.

Pour Méphistophélès : la fin d'un monde un particulièrement bien abordée dans la trilogie de Transylvanie de Banffy.