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Queenie a écrit:

odrey a écrit:

[...]

- le seigneur des porcheries de Tristan Egolf (à cause de vous, oui, vous planquez pas, c'est de votre faute)

[...]

Si tu ne l'aimes pas, tu pourras me donner un gage !

D'accord (comme dirait Homer Wells). On en reparle quand je l'aurai lu.

-Wilt 1 de Tom Sharpe (depuis le temps que j'en entends parler, faut que je m'y plonge quand même ! )
- Les mutants de l'espace de Billy Plympton (pour terminer en beauté la liste de ses longs métrages)
- En vrac : des cds de Pink Floyd, Tool et Joy Division...

colimasson a écrit:

-Wilt 1 de Tom Sharpe (depuis le temps que j'en entends parler, faut que je m'y plonge quand même ! )

Un grand moment de délire !

eXPie a écrit:

colimasson a écrit:

-Wilt 1 de Tom Sharpe (depuis le temps que j'en entends parler, faut que je m'y plonge quand même ! )

Un grand moment de délire !

Dommage qu'ils n'écrivent pas le titre entier du roman sur la couverture
Ce n'est qu'en ouvrant le livre qu'on réalise que Wilt 1 se nomme en réalité Wilt 1 Comment se sortir d'une poupée gonflable et de beaucoup d'autres ennuis encore

colimasson a écrit:

eXPie a écrit:

colimasson a écrit:

-Wilt 1 de Tom Sharpe (depuis le temps que j'en entends parler, faut que je m'y plonge quand même ! )

Un grand moment de délire !

Dommage qu'ils n'écrivent pas le titre entier du roman sur la couverture
Ce n'est qu'en ouvrant le livre qu'on réalise que Wilt 1 se nomme en réalité Wilt 1 Comment se sortir d'une poupée gonflable et de beaucoup d'autres ennuis encore

Ce qui est génial avec Wilt, c'est qu'il commence fort ; on se dit que ça va être comme dans les James Bond, après le moment de bravoure du début, ça se calme ; eh bien, pas du tout, ça part de plus en plus en sucette jusqu'au bout ! On se dit "ce n'est pas possible", mais si, ça continue...

eXPie a écrit:

colimasson a écrit:

eXPie a écrit:

colimasson a écrit:

-Wilt 1 de Tom Sharpe (depuis le temps que j'en entends parler, faut que je m'y plonge quand même ! )

Un grand moment de délire !

Dommage qu'ils n'écrivent pas le titre entier du roman sur la couverture
Ce n'est qu'en ouvrant le livre qu'on réalise que Wilt 1 se nomme en réalité Wilt 1 Comment se sortir d'une poupée gonflable et de beaucoup d'autres ennuis encore

Ce qui est génial avec Wilt, c'est qu'il commence fort ; on se dit que ça va être comme dans les James Bond, après le moment de bravoure du début, ça se calme ; eh bien, pas du tout, ça part de plus en plus en sucette jusqu'au bout ! On se dit "ce n'est pas possible", mais si, ça continue...

Hum... Je l'ai pratiquement terminé, et il m'a laissée un peu sur ma faim quand même. Je m'attendais à de la Conjuration des Imbéciles
Mais il est quand même très marrant avec la dose d'acidité qui convient. J'irais faire un petit tour sur son fil.

colimasson a écrit:

Hum... Je l'ai pratiquement terminé, et il m'a laissée un peu sur ma faim quand même. Je m'attendais à de la Conjuration des Imbéciles
Mais il est quand même très marrant avec la dose d'acidité qui convient. J'irais faire un petit tour sur son fil.

Je n'ai lu aucun Wilt, mais j'avais lu Le bâtard récalcitrant de Sharpe, et je me suis promis de ne plus perdre mon temps avec lui. J'ai trouvé son propos sans intérêt. De l'humour qui ne me faisait même qu'à moitié rire, et on est d'accord, on est loin de La conjuration des imbéciles.

Hank a écrit:

colimasson a écrit:

Hum... Je l'ai pratiquement terminé, et il m'a laissée un peu sur ma faim quand même. Je m'attendais à de la Conjuration des Imbéciles
Mais il est quand même très marrant avec la dose d'acidité qui convient. J'irais faire un petit tour sur son fil.

Je n'ai lu aucun Wilt, mais j'avais lu Le bâtard récalcitrant de Sharpe, et je me suis promis de ne plus perdre mon temps avec lui. J'ai trouvé son propos sans intérêt. De l'humour qui ne me faisait même qu'à moitié rire, et on est d'accord, on est loin de La conjuration des imbéciles.

Tu me rassures... J'ai entendu tellement de critiques élogieuses adressées à Sharpe et plus particulièrement à la série Wilt... J'ai crains un moment de ne plus être réceptive à l'humour noir (cet écrivain n'a-t-il pas reçu le grand prix de l'humour noir pour l'ensemble de son oeuvre ?)
Certains passages sont bons et à relever, mais trop peu par rapport aux détours un peu longs qu'emprunte le reste de l'histoire.

colimasson a écrit:

Hank a écrit:

colimasson a écrit:

Hum... Je l'ai pratiquement terminé, et il m'a laissée un peu sur ma faim quand même. Je m'attendais à de la Conjuration des Imbéciles
Mais il est quand même très marrant avec la dose d'acidité qui convient. J'irais faire un petit tour sur son fil.

Je n'ai lu aucun Wilt, mais j'avais lu Le bâtard récalcitrant de Sharpe, et je me suis promis de ne plus perdre mon temps avec lui. J'ai trouvé son propos sans intérêt. De l'humour qui ne me faisait même qu'à moitié rire, et on est d'accord, on est loin de La conjuration des imbéciles.

Tu me rassures... J'ai entendu tellement de critiques élogieuses adressées à Sharpe et plus particulièrement à la série Wilt... J'ai crains un moment de ne plus être réceptive à l'humour noir (cet écrivain n'a-t-il pas reçu le grand prix de l'humour noir pour l'ensemble de son oeuvre ?)
Certains passages sont bons et à relever, mais trop peu par rapport aux détours un peu longs qu'emprunte le reste de l'histoire.

Pour moi, il reste excessivement très drôle, mais plus dans l'absurdité totale des situations, ça frôle le Benny Hill potache, un humour de cour de récré, plutôt que du noir très noir. Donc, oui, je comprends du coup que vous puissiez être déçus. En plus l'humour, quand ça fonctionne pas, c'est horrible.

Toole a un personnage cruel, ce qui fait toute sa particularité, et m'empêche décidément de le comparer avec d'autres.

Queenie a écrit:

Toole a un personnage cruel, ce qui fait toute sa particularité, et m'empêche décidément de le comparer avec d'autres.

Je perçois Ignatius plus comme un personnage fortement égocentré et inadapté que comme un être cruel.

Mais dans ce roman, je trouve qu'il y a un autre élément qui lui donne énormément de charme et qu'on ne retrouve pas - pour ce que j'en connais - dans l'écriture de Sharpe, c'est l'atmosphère. Atmosphère chaleureuse d'une époque, et d'un lieu, la Nouvelle Orléans.

Hank a écrit:

Queenie a écrit:

Toole a un personnage cruel, ce qui fait toute sa particularité, et m'empêche décidément de le comparer avec d'autres.

Je perçois Ignatius plus comme un personnage fortement égocentré et inadapté que comme un être cruel.

Mais dans ce roman, je trouve qu'il y a un autre élément qui lui donne énormément de charme et qu'on ne retrouve pas - pour ce que j'en connais - dans l'écriture de Sharpe, c'est l'atmosphère. Atmosphère chaleureuse d'une époque, et d'un lieu, la Nouvelle Orléans.

Egocentré, quelque part, c'est faire preuve de cruauté envers l'autre. Non ?




Ça c'est clair que l'atmosphère chez Sharpe n'est jamais chaleureuse. Des banlieues bourgeoises, des résidences de colonialistes... etc...
Mais, c'est marrant, de La conjuration des imbéciles, je ne me souvenais pas que ça se passait à la Nouvelle Orléans... pourtant j'aime aussi souvent l'atmosphère qui se dégage des œuvres tournant autour de ce coin... Finalement, je vais peut-être devoir le relire !

Queenie a écrit:

Egocentré, quelque part, c'est faire preuve de cruauté envers l'autre. Non ?

Je me suis fait la même remarque avant de poster ma réponse. D'une certaine manière oui. Mais en fouillant dans mes souvenirs, je ne me rappelle pas d'actes véritablement cruels de la part d'Ignatius (je les ai peut-être oubliés). Dans sa démesure, et même s'il se vautre à chaque fois, il cherche plutôt à se comporter comme quelqu'un de chevaleresque, tout enraciné qu'il est dans une époque totalement révolue. Personnellement, c'est surtout les situations issues de ce décalage entre son idéal et la réalité qui m'ont amené à rire. Je le trouve beaucoup plus victime de lui même et des autres dans l'histoire.

Hank a écrit:

Queenie a écrit:

Egocentré, quelque part, c'est faire preuve de cruauté envers l'autre. Non ?

Je me suis fait la même remarque avant de poster ma réponse. D'une certaine manière oui. Mais en fouillant dans mes souvenirs, je ne me rappelle pas d'actes véritablement cruels de la part d'Ignatius (je les ai peut-être oubliés). Dans sa démesure, et même s'il se vautre à chaque fois, il cherche plutôt à se comporter comme quelqu'un de chevaleresque, tout enraciné qu'il est dans une époque totalement révolue. Personnellement, c'est surtout les situations issues de ce décalage entre son idéal et la réalité qui m'ont amené à rire. Je le trouve beaucoup plus victime de lui même et des autres dans l'histoire.

Il pense, aussi, très souvent à son bonheur propre avant tout. Et n'essaye pas de comprendre l'autre, il décide d'emblée de ce qui est meilleur pour lui. C'est là où il semble cruel. Cela dit, c'est vrai, aussi, qu'il est certainement beaucoup plus victime de lui-même et des autres que l'inverse.

Queenie a écrit:

Il pense, aussi, très souvent à son bonheur propre avant tout. Et n'essaye pas de comprendre l'autre, il décide d'emblée de ce qui est meilleur pour lui. C'est là où il semble cruel. Cela dit, c'est vrai, aussi, qu'il est certainement beaucoup plus victime de lui-même et des autres que l'inverse.

C'est un comportement plus humain que cruel (mais si je commence à jouer sur les mots et les synonymes, c'est vrai qu'on n'est pas couchés), Ignatius l'applique simplement dans sa démesure.

Hank a écrit:

Queenie a écrit:

Il pense, aussi, très souvent à son bonheur propre avant tout. Et n'essaye pas de comprendre l'autre, il décide d'emblée de ce qui est meilleur pour lui. C'est là où il semble cruel. Cela dit, c'est vrai, aussi, qu'il est certainement beaucoup plus victime de lui-même et des autres que l'inverse.

C'est un comportement plus humain que cruel (mais si je commence à jouer sur les mots et les synonymes, c'est vrai qu'on n'est pas couchés), Ignatius l'applique simplement dans sa démesure.

Sûrement ce qui nous le rend attachant. Il est juste un reflet aux traits grossis de ce que nous sommes, ou aimerions être parfois.