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| Kiyoshi Kurosawa | |
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+10silou eXPie MezzaVoce traversay Marie Marko coline Li Babelle Queenie 14 participants | |
Auteur | Message |
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eXPie Abeille bibliophile
Messages : 15620 Inscription le : 22/11/2007 Localisation : Paris
| Sujet: Re: Kiyoshi Kurosawa Dim 19 Jan 2014 - 19:58 | |
| - Marie a écrit:
- Mais.. tout est gâché, à mon avis, par le dernier épisode.Qui n'a plus rien d'angoissant et qui tient du mélo ,elle m'a semblé d'une longueur infinie, c'est dommage parce que finalement, pourquoi ces explications ? Je pense que cette série aurait été beaucoup plus forte si justement on n'en avait pas eu, et que reste l'emprise ( ou non) de cette mère sur quatre petites filles qui ne se sont jamais remises du drame lui-même , de leur amnésie et de leur culpabilité de survivante.
Peut-être que s'il l'avait sorti en film de cinéma, il se serait abstenu de cette fin, et serait plutôt resté dans le vague, et que ce serait donc dû au format "série" ? | |
| | | Chymère Sage de la littérature
Messages : 2001 Inscription le : 21/07/2013 Age : 41 Localisation : Dijon
| Sujet: Re: Kiyoshi Kurosawa Mer 2 Avr 2014 - 13:03 | |
| Vu Real le week-end dernier... Je rejoins assez Queenie, j'ai trouvé que c'était un film qui méritait le détour sans être THE chef-d'oeuvre non plus (il aurait gagné, à mon sens, à être un peu resserré, mais ce n'est qu'un avis personnel). Au fond, c'est un peu comme un conte, un conte psychologique et onirique : avec ce qu'il faut de lumière et de rêverie, et ce qu'il faut de noirceur, de macabre. Une bonne ambiance, j'ai préféré la seconde partie du film pour ma part. Au début, malgré quelques longueurs, on sentait comme un "truc" qui clochait, et après, tout s'éclaire. Belles images et beaux acteurs (trop peut-être ? C'est pour ça que le film donne une impression "d'autre dimension"...). Mais à voir, je pense. | |
| | | eXPie Abeille bibliophile
Messages : 15620 Inscription le : 22/11/2007 Localisation : Paris
| Sujet: Re: Kiyoshi Kurosawa Mer 1 Avr 2015 - 22:18 | |
| Kiyoshi Kurosawa tourne son nouveau film en France, et en français ! - Citation :
- Kurosawa, un visage français
Visite sur le tournage de «la Femme de la plaque argentique», premier film réalisé par le cinéaste loin du Japon, avec Tahar Rahim et Olivier Gourmet. [...]
Fruit d’une collaboration franco-japonaise, le film s’intitule la Femme de la plaque argentique - budget estimé : 3,5 millions d’euros. Il y sera question d’une histoire d’amour et de mort entre le jeune assistant et la fille d’un photographe veuf, obsédé par les daguerréotypes, ce procédé désuet de photographie sur surface d’argent pur qui nécessite d’interminables temps de pose et, plus qu’aucun autre, fait se former chimiquement à l’image des fantômes. Le décor où l’on se trouve lui tient lieu de studio photo. S’y entassent armatures métalliques aux faux airs d’instruments de torture, censées assurer l’immobilité du modèle, et fausses chambres photographiques d’époque dont une démesurée, façonnée à taille humaine. [...]
Pour tenir les premiers rôles, il a choisi Tahar Rahim (décidément le jeune visage français le plus inspirant pour les auteurs étrangers, après notamment ses films avec Lou Ye, Fatih Akin ou Asghar Farhadi), Olivier Gourmet et Constance Rousseau (découverte adolescente dans Tout est pardonné de Mia Hansen-Løve, en 2007). Hasard ou pas, drôle assurément : si Olivier Gourmet ne connaissait de Kurosawa qu’un film avant de le rencontrer, Tahar Rahim avait, lui, étudié à la fac l’œuvre du cinéaste japonais, tandis que Constance Rousseau, encore étudiante, lui a consacré son mémoire. [...]
Le français pratiqué par Kurosawa se circonscrit à deux mots - «coupez !» et «parfait !» - dont il use souvent ensemble. Il tourne en effet en peu de prises, parfois une seule, jamais plus de trois. [...]
Tahar Rahim : «Il y a au Japon un ensemble de codes qui régissent les rapports entre jeune et ancien, maître et apprenti, qui avaient été traduits tels quels dans le scénario, si bien que cela ne fonctionnait pas du tout appliqué à la réalité française. Il a fallu adapter tout cela, avec sa confiance. A présent, le plus difficile pour moi reste de garder une cohérence dans le glissement vers le fantastique, alors que le personnage, lui, ne se rend compte de rien.» «La lecture du projet m’avait laissé très perplexe… s’amuse de concert Olivier Gourmet. La coutume japonaise veut que les scénarios ne soient pas totalement écrits et que l’on découvre les choses au jour le jour. Et puis pour moi qui suis un acteur très terre à terre, c’est compliqué de m’ajuster à l’idée de me retrouver face à des fantômes comme c’est sans cesse le cas de mon personnage. Moi, je sais que si j’en croise un, je pars en courant…» [...] Totalité de l'article à lire sur : http://next.liberation.fr/cinema/2015/03/31/kurosawa-un-visage-francais_1232330 Ça "risque" d'être bizarre... | |
| | | Avadoro Zen littéraire
Messages : 3501 Inscription le : 03/01/2011 Age : 39 Localisation : Cergy
| Sujet: Re: Kiyoshi Kurosawa Mer 14 Oct 2015 - 22:06 | |
| Vers l'autre riveKiyoshi Kurosawa introduit une dimension fantastique et surnaturelle au sein d'un quotidien, lorsque une femme voit revenir le fantôme de son époux décédé trois ans auparavant. La frontière entre les vivants et les morts semble alors invisible tant la présence et l'expression corporelle du disparu s'intègrent à son environnement, comme si la mort ne représentait qu'une absence : Kurosawa saisit une étape intermédiaire, une forme de transition imprévisible qui va s'incarner par un voyage initiatique mené par le couple. La recherche d'un apaisement, d'une compréhension de soi et des autres est évoquée avec une sensibilité discrète. La rencontre, au cours du périple, d'êtres vivants ou morts est un moyen de saisir l'essentiel d'une relation et d'un lien affectif, dans toute sa fragilité. J'ai trouvé cependant que la mise en scène de Kurosawa manquait de personnalité à force d'esquisser la perspective d'une sérénité et d'une harmonie. Vers l'autre rive devient presque terne car la beauté calme des décors reste figée, sans aspérités. | |
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| Sujet: Re: Kiyoshi Kurosawa | |
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| | | | Kiyoshi Kurosawa | |
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