Décembre 2006.
Le voyage en Inde. Choquant, déroutant, envoûtant ? Tout cela oui, et plus encore.
Je me souviens :
d'avoir roulé toute la nuit au milieu d'un trafic dantesque
des petits cigares dits Bidees
d'avoir distribué les roupies sans compter
du thé au lait
des vaches indolentes, partout chez elles
des bières Kingfisher et Golden peacock
du pain frotté à l'ail (garlic naan), délice absolu
d'un palace au coeur du désert
du temple aux rats
du bleu des maisons de Jodhpur
des restaurants sur les toits des hôtels
de 2 heures passées sur un chameau
d'une soirée très arrosée dans le désert
d'être revenu nuitamment à moto
du village de la soeur de mon chauffeur
des palais des vents de Jaipur
de la montée à Amber Fort à dos d'éléphant
du goût du lassi
d'une séance de cinéma bollywoodien à Jaipur (le spectacle est aussi dans la salle)
du choc esthétique que chacun éprouve devant le Taj Mahal
de la ville fantôme de Fathepur Sikri
d'un allemand à la gare d'Agra
du train de nuit 4864 pour Benares
de Sarnath, haut lieu bouddhiste
des encombrements indescriptibles de Benares
des crémations vues de loin, et de nuit
d'une balade en barque sur le Gange au lever du jour
de Noël à Delhi, près de l'India Gate
d'avoir préféré l'Hindustani times au Times of india
des belles mosquées de Delhi
de la "tombe" de Gandhi
du somptueux site d'Himayun
des routards français qui me racontent les horreurs que je n'ai pas vues