Françoise Rey

code1026 a écrit:

Nuits d'encre.

Nuit Blanche, 12 pages lui aussi, fait penser au comics book "la poudre aux rêves", aussi connu sous le nom de "kiss comix". C'est une histoire de sexe pur, on the road, une partie de jambe en l'air à l'air, forcément libre. Efficace.

Efficace?...

Je suis ce fil avec le plus grand intérêt...

LaurenceV a écrit:

Ce n'est pas vulgaire, c'est une belle histoire basée sur la sexualité et l'admiration réciproque.

Marquée à jamais par une éducation hyper stricte, c'est l'éternel combat dans mon esprit: le sexe, très cru, comme l'écrit Françoise Rey, est-ce vulgaire? Est-ce que ça ne l'est pas?...
Dieu que je l'ai entendu cette expression: ça ne se dit pas, ça ne se fait pas, c'est vulgaire!)
J'ai l'impression encore de m'encanailler (et d'en culpabiliser ) à lire de tels ouvrages...
Aidez-moi!...

En tout cas, dans La Jouissance et l'extase je ne trouve pas cela vulgaire. Si le vocabulaire de Miller est grossier, ordurier, la façon dont Françoise Rey raconte leur histoire ne me semble pas vulgaire, grossière.
Ecrire le sexe comme l'écrit l'auteure ne me semble pas très cru. Il y a selon moi une façon d'utiliser les mots qui même si c'est assez cru ou grossier ne me le fait pas ressentir comme tel.

Je suis d'une famille très libre, très ouverte, qui n'a jamais caché quoi que ce soit sur la sexualité. Je suis aussi pour l'expression la plus libre de nos sentiments, de nos désirs et autres. Donc je n'ai pas de culpabilité à lire des ouvrages érotiques, j'en prend plaisir et je le dis normalement à tout le monde. Tous les livres érotiques ne sont pas des excitants. Ils sont parfois une histoire parmi d'autres. C'est une liberté d'esprit.

J'essaie aussi d'ouvrir mes amies à cette littérature, ce qui n'est pas toujours facile, il est vrai. Pourquoi culpabiliser de choses qui sont naturelles et bien écrites ? Il faut prendre du plaisir et se laisser vivre...

Pourquoi beaucoup culpabilisent sur la sexualité ?

Parce que c’est, d’après nos « chères » religions, sale, indécent, bas, ne servant qu’à procréer…parce que ça nous rapproche plus de l’animal que nous sommes que ne le voudrait ses intégristes de leur soi-disant pureté… notre culture étant marquée par l’une de ses religions, nos valeurs aussi et entraînent la culpabilité…

J'etais persuadee que Francoise Rey ne manquerait pas de fil sur ce forum.
J'ai lu "Brulure de neige" et "Camions de tendresse".
Vous avez beaucoup dit sur d'autres livres de F.R. Ceux que je cite sont aussi bons (c'est mon presentiment) que "La jouissance et l'extase". Je fais abstactions des scenes erotiques (decrites avec une grande maitrise de l'imagination et de la langue), je parle du sujet, des portraits psychologiques et de ce qu'on en retient comme idees. C'est un ecrivain de talent qui sait capter le lecteur! Pas du tout vulgaire, F.R., plutot envoutante. Les aventures dans ces deux livres, sur un fond erotique sont charmantes.

Mais j'ai ete decue par les "Souvenirs lamentables"...Vraiment lamentable est ininteressant. Oui, elle essaie de raconter l'inrancontable sur elle-meme, son jardin secret. Elle a voulu faire voir que l'alchimie de l'amour peut marcher avec n'importe qui.
Pas reussi, d'apres moi.

Le fil de Françoise Rey va pouvoir remonter encore une fois grâce à Steven...

O joie!

Un sujet sur François Rey!

Élevée par ma grand-mère trèèèèèèès old school, j'ai longtemps eu des remords de m'intéresser à ce genre de littérature. Il faut dire qu'en plus, il est dur de trouver des œuvres érotiques de qualité. François Rey, c'est la perle dans la cendre, j'aime ce qu'elle fait.

Je n'ai lu d'elle que que La peur du noir, et le des camions de tendresse, mais c'était dans un ravissement tendu. J'avoue être fleur bleue, et aimer la littérature du sexe, avec des sentiments... , le tout enrobé de style et de talent d'écriture. Je suis servie.

Donc, oui pas de raison de se priver quand c'est bon. Maintenant, je ne me gêne plus, le lis ce genre de production devant mes parents. Ça les fait rire.

Ce que vous dites de la femme de papier me donne par ailleurs une furieuse envie de le découvrir.

Tsoin-tsoin!