Le piano bar

Ayé j'ai retrouvé (après une petite manip Google)

C'est le motet Laudate Dominum de Michel Corrette (1765).

Surprenant, non ? Il paraît que ce genre de réarrangement était courant à l'époque.

Nezumi a écrit:

Ayé j'ai retrouvé (après une petite manip Google)

C'est le motet Laudate Dominum de Michel Corrette (1765).

Surprenant, non ? Il paraît que ce genre de réarrangement était courant à l'époque.

Effectivement j'avais déjà entendu ça... Aujourd'hui c'est Laurence Equilbey qui revisite beaucoup les classiques pour sa formation chorale "Accentus"

Rachmaninov et son concerto pour piano n° 2
j'ai une préférence pour le mouvement "adagio".
Rachmaninov - piano concerto No.2 in C minor op. 18: II (Adagio sostenuto)
[sombre et romantique à la fois]

on le trouve dans le site deezer - cet là que j' ai découvert ce concerto par le hasard d'une recherche.

mais aussi: youtube:
https://www.youtube.com/watch?v=7AfCU7_ROBM

Nanou

Spécialement pour Nanou, quelques extraits d'Eugène Onéguine

Lettre
Air d'Onéguine
Final

Et de La dame de pique

Acte 1

Lisa

Arabella a écrit:

Lettre

Ah oui, tiens, les machines à écrire existaient déjà dans les années 1870.

Citation :

Dans les années 1870, Mark Twain est l'un des premiers écrivains à soumettre à son éditeur ses œuvres écrites avec une machine à écrire (La Vie sur le Mississippi et Les Aventures de Tom Sawyer).

(http://fr.wikipedia.org/wiki/Machine_à_écrire)
Musicalement, je préfère vraiment Eugène Oniéguine... Anecdotiquement parlant, il me semble que, pour la Dame de Pique, Tchaïkovski était censé faire un Carmen russe... (j'ai le Tchaïkovski de Nina Berberova... pas encore lu).

Et, spécialement pour les fans de Secret Story (et pour Nezumi), un extrait de Vanessa, de Barber (c'est bien le nom du compositeurs, ça ne veut pas dire que Secret Story, c'est ennuyeux).

eXPie a écrit:

Arabella a écrit:

Lettre

Ah oui, tiens, les machines à écrire existaient déjà dans les années 1870.

Citation :

Dans les années 1870, Mark Twain est l'un des premiers écrivains à soumettre à son éditeur ses œuvres écrites avec une machine à écrire (La Vie sur le Mississippi et Les Aventures de Tom Sawyer).

(http://fr.wikipedia.org/wiki/Machine_à_écrire)
Musicalement, je préfère vraiment Eugène Oniéguine... Anecdotiquement parlant, il me semble que, pour la Dame de Pique, Tchaïkovski était censé faire un Carmen russe... (j'ai le Tchaïkovski de Nina Berberova... pas encore lu).

A première écoute, Eugène Oniéguine, m'est plus facile d'acces que le lyrisme composé pour la dame de pique, la partie instrumentale accompagnant "la dame de pique" est cependant sublime.

C'est amusant que tu parles justement des "aventures de Tom Sawyer". Ce titre m'a été offert il n'y a pas lontemps, publié pour la première fois dans sa version non épurée. j'ai été agréablement suprise et j'ai découvert toute la qualité littéraire de cet auteur.

Nanou

eXPie a écrit:

Ah oui, tiens, les machines à écrire existaient déjà dans les années 1870.

Alors si tu veux rélever tous les anachronismes entre la date de composition d'un opéra et la mise en scène, tu peux y passer des heures eXPie. Mais nous attendrons Marko pour parler de mises en scène d'opéra.
En parlant de machine à écrire, je me souviens d'une mise en scène de Noces de Figaro de Mozart, dans laquelle elle intervenait pendant la scène dans laqulle la comtesse dicte la lettre pour le comte à Suzanne. Et c'était une machine à écrire qui faisait un bruit épouvantable. On n'entendait que ça pendant tout l'air. Dans ce cas j'aurais vraiment voulu tordre le cou au metteur en scène.

eXPie a écrit:

Musicalement, je préfère vraiment Eugène Oniéguine... Anecdotiquement parlant, il me semble que, pour la Dame de Pique, Tchaïkovski était censé faire un Carmen russe... (j'ai le Tchaïkovski de Nina Berberova... pas encore lu).

eXPie a écrit:

A première écoute, Eugène Oniéguine, m'est plus facile d'acces que le lyrisme composé pour la dame de pique, la partie instrumentale accompagnant "la dame de pique" est cependant sublime.

Personnellement j'aime les deux, mais Tchaïkovski adapte en quelque sorte sa musique à son sujet, La dame de pique est un récit à la frontière du fantastique, et demande un autre traitement que Eugène Onéguine.
Le compositeur a en tous les cas bien choisi ses livrets, ce qui n'est pas forcement le cas pour ses autres opéras, et sa musique accompagne à mon avis très bien ces récits. Pouchkine lui a réussit, même s'il est plus fidèle au récit originel dans Eugène Onéguine, alors qu'il modifie d'avantage d'éléments dans La dame de pique, en particulier en ce qui concerne le personnage de Lisa.

Le château de Barbe Bleue de Bartok par Gergiev... Il est sorti! Je vais vite aller écouter ce qu'il en a fait...

Marko a écrit:

Le château de Barbe Bleue de Bartok par Gergiev... Il est sorti! Je vais vite aller écouter ce qu'il en a fait...

Tu en as combien de Château de Barbe Bleue ?

Arabella a écrit:

Tu en as combien de Château de Barbe Bleue ?

Je pense les avoir tous et il y a quelques catastrophes!

Marko a écrit:

Je pense les avoir tous

Je me disais aussi que ce devait être le cas

Et que fais tu avec les catastrophes ? Tu les gardes ou tu t'en débarasses ?

Arabella a écrit:

Marko a écrit:

Je pense les avoir tous

Je me disais aussi que ce devait être le cas

Et que fais tu avec les catastrophes ? Tu les gardes ou tu t'en débarasses ?

Ce sont de telles raretés que je ne pourrais pas m'en débarasser. Et puis ça amuse ceux que j'en fais profiter!

Arabella a écrit:

Marko a écrit:

Le château de Barbe Bleue de Bartok par Gergiev... Il est sorti! Je vais vite aller écouter ce qu'il en a fait...

Tu en as combien de Château de Barbe Bleue ?

Bartok par Gergiev. Une version de plus. Qu'apporte-t-elle? Peut-être rien d'essentiel mais c'est une lecture fidèle avec de très beaux passages comme ce "Lac de larmes" de la 6e porte qui a rarement été aussi envoûtant avec des sonorités "parfaites". La mezzo-soprano Elena Zhidkova a une voix idéale qui ressemble un peu à celle de Tatiana Troyanos dans ma version de référence par Boulez. Willard White est excellent sur scène mais je trouve ici sa voix un peu trop "chevrottante". Peter Fried parmi les Barbe Bleue récents est infiniment meilleur.

Le rythme est parfois trop rapide (dans l'ouverture de la 5e porte par exemple) ou un peu trop suspendu (Le lac de larmes même s'il sonne magnifiiquement). Mais tout ça est très subjectif. C'est une entrée formidable dans cette oeuvre.

Je continue à recommander 2 versions pour ceux qui tenteraient l'expérience: Boulez (1ere version) et Eotvos (lui-même excellent compositeur et chef d'orchestre hongrois) avec l'idéal Peter Fried et une géniale Cornelia Kallisch (sur scène en version de concert ils étaient rayonnants!).




En y ajoutant une version de "référence" par Istvan Kertesz avec Elisabeth Schwarzkopf:



Et comme on est au piano bar je n'oublie pas de joindre des extraits du disque de Gergiev:

Bartok: Château de Barbe Bleue

Ecoutez la plage 7: 6e porte, Le lac de larmes!

Marko a écrit:

Et comme on est au piano bar je n'oublie pas de joindre des extraits du disque de Gergiev:

Bartok: Château de Barbe Bleue

Ecoutez la plage 7: 6e porte, Le lac de larmes!

J'voudrrrrais bieeeeeeeennnnnnnnn...Mais j'peux poiiiiiinnnnnnnnt....
(Marko, on ne peut pas cliquer sur ton lien! )