Jacques-Henri Lartigue [photographe]

j'adore les cadeaux



Jacques-Henri Lartigue, peintre et photographe, 1915-1939

Citation :

Présentation de l'éditeur
À l'âge de six ans, Jacques Henri Lartigue (1894-1986) reçoit un appareil photo. Il ne cessera dès lors d'essayer de retenir les merveilleux moments de sa longue existence, tenant parallèlement son journal intime, fidèle enregistrement des sensations envolées. Amoureux fou de la vie et désespéré par la fuite du temps, il choisit la peinture comme un troisième médium dans le tourbillon des années folles qu'il vit intensément. Après quelques leçons à l'Académie Julian, Jacques Henri Lartigue va peindre avec la même boulimie qu'il met à photographier ou à écrire, fixant pour toujours ses émotions fugitives. Cet ouvrage propose un regard croisé sur sa production picturale et photographique de l'entre-deux-guerres, d'une similitude souvent troublante, immortalisant femmes, fleurs et lieux aimés, traduction inlassable d'une tentative toujours recommencée de retenir le bonheur.

en recherchant un nouveau avatar, j'ai trouvé d'abord



mais en avatar celle-ci fonctionne mieux

Richard Avedon, 1966

kenavo a écrit:

"Je ne suis pas photographe écrivain peintre, je suis empailleur des choses que la vie m'offre en passant". JH Lartigue.

J'aime à reprendre cette citation.
Merveilleux photographe qui aimait à photographier les choses simples de la vie. Il nous a laissé un bel héritage.

je me disais bien que ça me disait quelque chose...

En attendant :

petit retour sur l'exposition Lartigue l'émerveillé (qui s'est tenue ou se finit tout bientôt sur la rive d'en face de ma petite ville), Jeu de Paume "hors les murs", pas très bien foutu, mais agréable, intéressant, stimulant, rafraichissant par ce qu'on voit.



il a commencé terriblement jeune à prendre ses photos et à tenir son journal (7-8 ans ?) ! L'expo était surprenante à voir pour cet aspect d'album de loisirs bourgeois (tennis, automobile, champ de courses, aviation, ...) coupé par une belle appréciation de la pitrerie, de l'incongru, et une quantité ahurissante de photos prises au vol.

c'est aussi l'entourage, la famille, conservée sur photo avec toute sa chaleur.

puis un certain dandisme et des succès à travers les aléas de l'histoire et les désenchantements.

mais il reste une impression réconfortante d'authenticité, d'esprit, tout est comme choisi précieusement mais jamais trop mis en scène.

un goût de la technique : des autochromes pas si rares et toujours très jeune, les avions, les automobiles, sans dépasser l'idée de voir en grand avec l'esprit.

on se dit forcément (documentaire de 55min dans l'expo...) que dans tout ça il y a une part de... entre l'habitude et le risque de se perdre ? pourtant la constance avec son cahier/journal et ses photos.

ou une manière se reconnaitre soi-même, finalement.

je ne sais pas ce que j'ai le plus apprécié. peut-être le mélange, le fait que les photos n'aient pas eu à être autre chose que ce qu'elles sont, un moment choisi, gardé. c'est juste dans l'image, immédiat, en partie éloigné.

de nombreuses très belles photos.

Merci pour ces impressions... j'espère en avoir un jour la chance de voir une expo avec ses photos

Waouh, merci le Panda pour ce bel hommage.

En surfant sur la toile, j'avais croisé cette photo, justement!

Spoiler:

tu devrais facilement pouvoir en trouver d'autres de personnages "en vol" ou en train de faire des pitreries !

c'était une de ses motivations parait-il et apparemment que de prendre par la photo ces instants particuliers.

Esperluette a écrit:

Spoiler:

en effet, elle est toute 'toi'


j'adore celle-ci


qu'on a utilisé pour le Quarto de Marcel Proust