Le coin des sorties [BD]

Queenie a écrit:

Ça a l'air chouette !

Mais, toi, tu l'as lue ?

Non, juste feuilleté. Mais il me fait envie... Je te dirai si je passe à l'action  

Rah ouais je me sens bien tentée aussi.

Oublier Tian’anmen de Davide Reviati :

Citation :

Vingt ans après les manifestations de la place Tian’anmen, un journaliste italien débarque à Pékin afin de rédiger un article. Mais ce voyage à un autre but, presque inavoué : retrouver son amour de jeunesse, Fuchi, réfugiée avec ses parents en Italie au moment des événements. Et tenter de comprendre ce qu’il n’a pu comprendre en 1989 : que sont devenus les étudiants contestataires ? que reste-t-il de cette révolution ? quels secrets et combien de morts la Chine contemporaine cache-t-elle ?

Davide Reviati n’a pas pour ambition de retracer les évènements de Tian’anmen. Et c’est tant mieux. Car avec son style en noir et blanc, teinté, par endroit, d’éclats de couleurs vives, il se place du côté de l’intime et laisse éclater toute sa sensibilité d’auteur et d’illustrateur (que nous avions déjà appréciée pour son précédent travail, Etat de veille). Elle est visible dans la façon dont il dessine les étudiants chinois disparus ou décédés : une pleine page, sans texte, de leurs visages fantasmés, dont seul le bandeau – rouge – vient trahir les idéaux. Ou la façon dont il retrace ses amours contrariées avec Fuchi, jeune fille qu’il ne reverra jamais.

Article

Rigolo : Brooklyn Quesadillas d'Anthony Huchette :

Citation :

Joseph vient de s’installer à Brooklyn avec sa femme et son fils. Réalisateur d’un talk-show animalier curieux mais au succès modeste, il fait de petit boulots pour joindre les deux bouts. Et voici qu’un jour la routine déraille: Joseph est enlevé et entraîné sur Governor Island par d’ex-stars de séries télé américaines désormais oubliées. Mystérieusement préservées des ravages du temps, elles souhaitent désormais que cette jeunesse éternelle serve à quelque chose et veulent revenir sous les feux de la rampe. Denise du Cosby Show, Judy de Friends, Brenda de Beverly Hills… Toutes n’attendent qu’une choses : que Joseph, qui a passé toute son enfance à les regarder, réalise le film qui les fera rayonner à nouveau.

Site

Avis à tout les amoureux de Pif Gadget, je sais pas si vous vous souvenez du perso de Lobo Tommy mais une BD vient de sortir  Je viens de la commander, je l'attends avant de donner mon avis mais j'ai hâte de la recevoir !!



http://www.pascalgalodeediteurs.com/grand-west_121_bd_lobo-tommy-__979-10-91468-35-0.html

A un autre endroit de Marlene Krause:

Citation :

Yolande va de ville en ville, en auto-stop. Pas vraiment des vacances, mais la recherche permanente d’un ailleurs, sans trop savoir pourquoi. Elle rencontre un joli garçon, qui lui fait découvrir sa vie à lui, dans un immeuble abandonné, occupé par une joyeuse communauté éprise de liberté. Travaux au jardin et entretien de bicyclettes deviennent son quotidien, ainsi que des débats politiques récurrents sur les notions de travail, de liberté, de propriété…

Avec son dessin au crayon, jouant avec douceur sur le mouvement et la densité de gris, la jeune auteure allemande Marlene Krause propose un récit engagé et juste sur la vie dans les squats, et ouvre ainsi une réflexion politique sur les alternatives à la société capitaliste du « achetons-consommons-bâtissons-jetons-détruisons ». Ses personnages respirent l’authenticité, tant dans leur salutaire utopie que dans leur vision parfois biaisée du monde: brossés tout en souplesse et  bonhommie en noir et blanc, ces êtres refusent de se fondre dans le train-train normé et triste des villes modernes, dont certains décors sont dessinés ici à la règle et en couleurs chatoyantes dans de superbes doubles-pages de transition.

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Les épisodes lunaires de Martin Romero :

Citation :

Remarqué avec Les Fabuleuses Chroniques d’une souris taciturne, Martin Romero revient chez Atrabile avec un recueil d’histoires courtes parues dans divers fanzines et revues, comme autant de contes noirs, amers ou grinçants, comportant souvent une touche fantastique. Souvenirs épars d’un arbre au seuil d’être coupé, récit d’adultère et de plante magique, vengeance de la créature d’un marais asséché par des promoteurs, délires d’un fantôme tordu hantant une petite maison banale… Romero n’est pas tendre avec ses personnages, surtout ses humains, coupables de perfidie, de brutalité, d’infidélité.

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on arrive déjà au vol.VI :
 

Mari Yamazaki, Thermae Romae
 
 
son fil

Et je n'en suis restée qu'au volume IV (la faute à la bibliothèque)  

Pour ceux qui ne connaitraient pas Helen Keller, une BD vient de lui etre consacrée, son auteur, Joseph Lambert, "donne à imaginer ce que peut ressentir une petite fille sourde, muette et
aveugle au tournant du 20e siècle, ce qu' elle perçoit d' une réalité hostile qu' elle doit affronter.
H. keller deviendra romancière, féministe, une femme célèbre et hors du commun. Preque une légende dans son pays, les Etats Unis.

H. Keller a publié ses propres mémoires (en français, chez Payot). Arthur Penn a rélisé un film
sur  la vie d' H.K., Miracle en Alabama.

Joseph Lambert a mis en évidence la complexité de la relation entre H.K. et Annie Sullivan qui
lui servit de gouvernante, une relation d' abord difficile,  puis fusionnelle.
L' interprétation graphique  virtuose  qu' il donne du no man' s land sensoriel et affectif où sont plongées ses héroines  dépasse la simple illustration, et renouvelle le regard qu' on peut porter
sur une telle histoire."

Joseph Lambert : Annie Sullivan & Helen Keller. - Ed. ça et là/Cambourakis

Tu as des extraits de planches ?

Sinon, une autre sortie intéressante avec Les Incrustacés de Rita Mercedes :

Citation :

Ils sont deux touristes peu ordinaires en vacances dans une station balnéaire élégamment surannée. Deux doux dingues qu’on pourrait croire enfuis d’un asile, ou de lointains cousins – en moins bavards – des Deux du balcon de Francis Masse. Il y a le narrateur, froussard invétéré et par conséquent misanthrope, qui se creuse un trou dans la plage pour être tranquille. Et il y a M., clown gouailleur avide de rencontres et d’aventures. Et quand il met la main sur un petit chalutier, les voilà partis pour une épopée aux frontières du rêve…

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Pierre Gabus / Romuald Reutimann, L'Extravagante Croisière de Lady Rozenbilt

Citation :

Le luxueux hydravion de Lady Rozenbilt décolle avec à son bord des personnages qui n'auraient jamais dû se croiser : héritier arrogant, plouc parvenu, romancière célèbre en mal d'émotions fortes, dangereux psychopathe, monstre marin... tous réunis pour le plaisir de Lady Rozenbilt. Alfred, apprenti pilote, se retrouve malgré lui au centre d'une aventure qui n'épargnera personne. Sens du récit, humour noir et intrigue délicatement ciselée sont la marque de Pierre Gabus, conteur hors-pair.

commentaire qui me donne bien envie de découvrir cette BD... je note

Alberto Cedrón et Julio Cortázar : un dernier atelier en exil

Citation :

C'est un ouvrage insolite signé Alberto  Cedrón et Julio Cortázar. Un texte inédit, un roman graphique qui traite des dictatures argentines, réalisé voilà 35 ans à Paris, et que les éditions CMDE publient pour la première fois. Une découverte que Mathias de Breyne, le traducteur, a faite en Argentine, ayant pris contact avec les veuves des deux auteurs. Dans un texte qu'il a confié à ActuaLitté, il raconte la naissance de cette oeuvre conjointe, son approche historique, mais également sa rencontre avec l'artiste, chez lui, dans sa maison-atelier de Buenos Aires, le dernier atelier de la liste lorsqu'il est rentré d'exil 30 ans plus tard.
source et suite

Julio Cortazar / Alberto Cedron, La racine de l'Ombù

Citation :

Une voiture tombe en panne dans la campagne argentine. Son conducteur, étranger, trouve refuge dans une maison bordant la route, le foyer accueillant d'Alberto. La nuit est prétexte à toutes les confidences, et Alberto raconte son histoire, celle de sa famille, celle de son pays aux prises avec un mal terrible : la dictature. Nourri par les planches d'Alberto Cedròn, dessinées comme autant de tableaux, le scénario de Julio Cortazàr plonge le lecteur dans une allégorie de l'Argentine des années 30 aux années 80. Oeuvre conjointe des deux exilés argentins en Europe, La Racine de l'Ombù est une divagation sur l'histoire, une hallucination nocturne qui doit nous donner la force de nous battre contre l'oubli.

Y-FRONT Mouse de Takayo Akiyama

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Recueil de formats courts (quatre à huit planches) parodiant le star-system avec acuité, Y-FRONT Mouse titillera les amateurs d’épisodique irrévérencieux. On pense aux Ultimex, Pascal Brutal et à tous ces anti-héros odieux qui incarnent plus ou moins gentiment le monde moderne. Pour former son monde à elle, la Japonaise Takayo Akiyama – installée à Londres – emprunte un style graphique libre et rebondi qui rappelle davantage l’underground occidental que l’école nippone. Une ambiance de pub dépravé avec, en prime, ce petit twist psychédélique, cet accouchement d’animaux acidulés qu’on associe sans mal aux racines de l’auteure.

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