Le coin des sorties [BD]

Trouvé dans LA grande surface du coin. A moitié lue sur le parking.
Ca continue bien.

de la balle, surtout les aventures de la très féministe lenore goldberg

Ah oui, Robert Crumb c'est du bon ! Ca fait envie...

Bon, en général j'aime beaucoup ce que fait Taniguchi, mais là je crois que je vais passer mon tour...

Citation :

C'est l'histoire d'une quête d'absolu. D'absolu dans le combat. Bunshichi Tanba a peut-être entamé sa quête pour savoir qui était le plus fort, mais quand le récit de Taniguchi et Yumemakura commence, on est déjà loin de ça. Tanba s'est formé dans les principes du karaté, mais a découvert - à ses dépens - que les lutteurs professionnels (le catch) n'étaient pas tous des comédiens, que parmi eux se trouvaient de vraies bêtes de combat cheminant comme lui sur la voie du combat à mains nues. Il a donc développé une technique hybride, avec des percussions au poing ou au pied, et des immobilisations. Tanba a perdu un seul combat dans sa vie, contre un jeune catcheur inconnu : Kajiwara. A la suite de quoi il a passé trois ans à comprendre les raisons de sa défaite et à se perfectionner pour se dépasser. Mais Kajiwara n'est pas resté le même non plus, il est maintenant une star du catch professionnel. Quand il revient au Japon après une carrière internationale, cela fait six ans que Tanba l'attend. Pas pour prendre sa revanche, non, un mot aussi vulgaire n'appartient pas au vocabulaire des affamés d'absolu.

nezumi a écrit:

Bon, en général j'aime beaucoup ce que fait Taniguchi, mais là je crois que je vais passer mon tour..

de même

D'un autre coté, sa série sur la montagne était chouette.
J'essaierai d'y jeter un oeil.

C'est vrai que le thème ne m'emballe pas a priori. Mais si c'est Taniguchi... Ca peut changer pas mal de choses.

Oui, j'avais trouvé aussi Le sommet des dieux bien chouette, mais c'est parce que j'aime la montagne. Tandis que le catch...
Vous me direz s'il arrive à rendre ça intéressant.

Jean- Pierre Filiou : historien, spécialiste du monde arabe et David B. : dessinateur, mettent en scène dans ce premier tome les relations conflictuelles ou amicales entre l'Amérique et (en gros) les Arabesde 1783 à 1953 (des pirates barbaresques à la mise en place du Shah d'Iran). Un gros coup de coeur pour moi, riche, intelligent, pas trop de textes et de belles illustrations pour découvrir des moments iimportants de l'histoire du monde.

et le dernier Joann Sfar



je n'ai lu que les premières pages qui portent sur la traite négrière. On peut ne pas aimer le dessin (un peu potache) de Sfar (ce qui est mon cas) mais il n'en reste pas moins un auteur qui s'attaque à des sujets brûlants : ici la manière dont l'esprit des Lumières a justifié la traite des noirs. Edifiant et toujours avec ce regard légèrement décalé, voir naïf auquel Sfar nous a habitué.

et puis une sorte d'ovni de la BD : Marc Antoine Mathieu. Je n'ai à nouveau parcouru que les premières pages car à mon avis pour digérer un truc pareil (aussi esthétiquement intriguant et jubilatoire) il faut du temps et beaucoup de disponibilité :



et juste une case pour le plaisir des yeux :

et pour finir : ce qui ressemble à une daube, sorte de resucée mal digérée avec les frénétiques et effrayants clichés du genre... je n'ai d'ailleurs pas compris pourquoi ce Dracula commençait par l'évocation sans surprise (même démoralisante) d'Erzébet Bathory en lesbienne nageant dans une baignoire remplie par UNE seule femelle découpée, mais je n'ai vraiment pas eu envie d'aller plus loin...

shanidar a écrit:

et le dernier Joann Sfar



je n'ai lu que les premières pages qui portent sur la traite négrière. On peut ne pas aimer le dessin (un peu potache) de Sfar (ce qui est mon cas) mais il n'en reste pas moins un auteur qui s'attaque à des sujets brûlants : ici la manière dont l'esprit des Lumières a justifié la traite des noirs. Edifiant et toujours avec ce regard légèrement décalé, voir naïf auquel Sfar nous a habitué.

Oui, j'en avais parlé sur le fil de Joann Sfar !
Le dessin me plaît bien, et je pense que le thème, s'il est traité par Sfar, ne peut qu'être un succès !

shanidar a écrit:

et pour finir : ce qui ressemble à une daube, sorte de resucée mal digérée avec les frénétiques et effrayants clichés du genre... je n'ai d'ailleurs pas compris pourquoi ce Dracula commençait par l'évocation sans surprise (même démoralisante) d'Erzébet Bathory en lesbienne nageant dans une baignoire remplie par UNE seule femelle découpée, mais je n'ai vraiment pas eu envie d'aller plus loin...

j'avoue que je ne suis pas fan de Sfar en dehors du Bestiaire amoureux, et que Le chat du rabbin m'est tombé des mains mais celle-ci me semble plus intéressante (ou plus proche de mes propres questionnements ?), je vais aller voir ce que tu en dis.

Je ne l'ai pas lu dans son intégralité mais j'en ai feuilleté quelques passages. Je pense que si, en effet, Le chat du rabbin ne te plaît pas, c'est un peu mal parti...