Glanages dans La Quinzaine Littéraire

Au sommaire du n° 1 105

- Antonio Lobo Antunes : Quels sont ces chevaux qui jettent leur ombre sur la mer ?. - Bourgois

- Marcello Fois : C' est à toi. - Seuil

- Jonathan Coe : Expo 58. - Gallimard

- Ian McEwan. - Opération Sweet tooth. - Gallimard

- Jochen Jung : Une lame si douce. - Métailié

- Antonio Tabucchi : Voyages et autres voyages. - Gallimard

- Julio Cortazar et Carol Dunlop : Les autonautes de la cosmoraoute ou un voyage intemporel
Paris-Marseille. - Gallimard

bix229 a écrit:: Au sommaire du n° 1 105

- Marcello Fois : C' est à toi. - Seuil

Un bon Fois ?

silou a écrit:

bix229 a écrit:: Au sommaire du n° 1 105

- Marcello Fois : C' est à toi. - Seuil

Un bon Fois ?

Franchement, sur ce que j' ai lu, c' est un bon auteur de polars, mais je préfère Camilleri.

Sinon, c' est le 2e volet d' une trilogie. La QL qualifie le livre de "réflexion sur le temps"... Plus
si affinités...

J'ai simplement lu Sempre caro que je ne rangerais pas dans la catégorie polar et que j'avais beaucoup aimé.

silou a écrit:: J'ai simplement lu Sempre caro que je ne rangerais pas dans la catégorie polar et que j'avais beaucoup aimé.

Tu lis en italien ?

bix229 a écrit:

silou a écrit:: J'ai simplement lu que je ne rangerais pas dans la catégorie polar et que j'avais beaucoup aimé.

Tu lis en italien ?

Sempre caro c'est aussi le titre en français je crois. Je l'ai lu en français puis en italien.

C'est exceptionnel que je lise directement en italien, il faut vraiment que la langue soit simple. Parfois quand j'ai lu le texte français j'ai envie de lire texte italien. Mais il y a des auteurs que j'aime beaucoup mais que je n'arriverai jamais à lire en italien : Consolo, Gadda ..

Antonio LOBO ANTUNES : Quels sont ces chevaux qui jettent leur ombre qui jettent leur ombre
sur la mer. - C. Bourgois.

De livre en livre, A L.A. affine sans cesse son langage d' une puissance inouie qui fait de la douleur
d' individus égarés au bord d' eux-memes le symbole meme de la condition humaine.
Ici il inscrit l' écrivain en personne dans le dispositif narratif.

Envoutant, dérangeant, émouvant... Immense !

Introduction à l' art. de Hugo Pradelle.

Glanages dans La Quinzaine Littéraire - Page 40 Tabucc10

Antonio Tabucchi : Voyages et autres voyages. - Callimard/Arcades

"Comme ce fut le cas pour Moravia, une longue immobilité, un genou malade, a fait découvrir à
A. Tabucchi les plaisirs de la lecture.

C' est la littérature de voyage qui séduira en tout premier lieu l' adolescent, grace à L' Ile au trésor.
Un fervent désir d' ailleurs s' installe dès lors dans son esprit.

Selon rythme de flaneur, les proses brèves de l' écrivain associent presque toujours un soupçon d' ironie, une pointe d' understatement et une nuance d' incrédulit laique.

Extraits de l' art. de Philippe Di Meo

Au sommaire du n° 1 106

- Jean Echenoz : Caprice de la reine. - Minuit

- Peter Handke : La Grande chute. - Gallimard/Du monde entier

- Helena Janecsek : Traverser les ténèbres. - Actes Sud

- René Belletto : Le Livre. - P.O.L.

- Yuri Herrera (Mexique) : Signes qui précèderont la fin du monde. - Gallimard

- Kevin Canty : Toutes les choses de la vie. - A. Michel/Terres d' Amérique

- Elizabeth Gaskell : Mary Barton. - Fayard
Ruth. - Phébus

Glanages dans La Quinzaine Littéraire - Page 40 Canty10

Kevin Canty : Toutes les choses de la vie. - A. Michel/Terres d' Amérique

Dans un fourmillement de tentatives et de faux départs, K. Canty saisit par le menu les soupirs
et les balbutiements de l' incertitude chronique d' un homme entre deux ages.

Son écriture mimétique, en croches et en rondes, fouille rencontres et solitude déconcertée
chez ce batelier d' un coin perdu du Montana, dont les atermoiements ont une portée bien
plus large.
Un roman d' oscillation entre "diamants et rouile", comme dans la chanson de Joan Baez.

Intro à l' art. de Liliane Kerjean

Helena Janeczek : Traverser les ténèbres. - Actes Sud

Fille de juifs polonais déportés pendant la Seconde Guerre mondiale, Helena Janeczek a vécu
en Allemagne puis en Italie, où elle a fait paraitre en 1997 Traverser les ténèbres, après que son
2e roman, Les hirondelles de Montecassino, eut connu un succès exceptionnel.

Traverser les ténèbres frappe par l' utilisation d' un ton a priori léger, souvent plein de dérision,
pour aborder des questions on ne peut plus graves, celle de l' appartenance, du témoignage,

de l' héritage et de la mémoire.

Introduction à l' art. de Gabrielle Napoli

Abeille bibliophile Messages : 10518 Inscription le : 31/03/2010

merci bix, je ne réagis pas souvent mais je te lis !

(peut-être un mot sur Herrera dont le précédent volume parlait des chanteurs à la solde des narcotrafiquants ??)

- Tezer OZLU (Turquie) : La Vie hors du temps. - Bleu autour

- Truman CAPOTE : Un plaisir trop bref (Lettres). - 10/18

- Elizabeth HARDWICK (Etats Unis) : Nuits sans sommeil. - Buchet Chastel

- Giuseppe TOMASI DI LAMPEDUSA : Le Professeur et la sirène (nouvelle traduction). - Seuil

- Dominiqe FERNANDEZ : On a sauvé le monde. - Grasset

- Jean-Noel PANCRAZI : Indétectable. - Gallimard

- Eugène SAVITZKAYA : Fou civil. - Argol

Tezer OZLU : La vie hors du temps. - Bleu autour

Voici un journal de voyage sur les traces de Kafka, Svevo et Pavese, que Tezer Ozlu a intitulé
La vie hors du temps.
Le sens de ce titre se comprend très vite. Pour elle, le temps n' est qu' un présent douloureux,
chargé de souvenirs oppressants.

"Jamais je n' ai pu effacer une seule image de ma vie."

Seuls quelques moments brefs, croqués comme des instantanés, lui permettent d' échapper à elle-meme,

d' où son atttention portée au monde, aux brèves rencontres, aux impressions fugaces.

"Le monde, pour moi, c' est Kafka, ça l' a toulours été, et je suis à la fois Gregor Samsa et le soutier."

Ainsi la conscience du monde de Tezer Ozlu est avant tout littéraire. Les livres disent la vie :

"Kafka : l' impasse de la société et des etres, qui demeurera toujours, comme dans ses descriptions"

"Svevo ; l' impasse du coeur humain : amour, jalousie et mort. Eternels vices."

Plus profondément encore, elle affirme qu' elle "vit depuis onze ans dans les descriptions de Pavese."

.../...

Tezer Ozlu tient son écriture pour une folie supplémentaire. Pourtant nombre de passages prennent l' aspect de poèmes en prose qui, en autorisant des échappées apaisantes, compensant la dureté des notations la concernant.

Extraits de l' art de Jean-Paul Champseix.

J' ajoute que meme si T. Ozglu ne faisait pas allusion à deux de mes écrivains italiens préférés, je me
sens proche de ce qui est écrit. Et cet article m' est très incitatif.

bix229 a écrit:: Tezer OZLU : La vie hors du temps. - Bleu autour

Ma suggestion d'achat a été acceptée par la bibli, j'espère qu'il sera bientôt sur les étagères, je vais aussi proposer Les nuits froides de l'enfance.

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» Pourquoi lisez-vous? Qu'attendez-vous de la lecture?
» Un top 10 littéraire?
» le bar: ici on papote!
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