Pourquoi lisez-vous? Qu'attendez-vous de la lecture?

Je ne sais pas si un sujet du genre à déjà été ouvert (je n'ai pas trouvé... ).

J'avoue qu'il m'a été inspiré par l'nterprétation que j'ai eu d'une remarque lu sur un autre sujet et où il était introduit la distinction entre la" littérature" et la lecture.

Cela m'a rappellé les "critiques" qui ont pu être formulé à l'encontre du "club de lecture" que j'ai ouvert dans le cadre de mon travail...

J'ai du batailler pour persuader les gens que ça n'était en rien un rendez-vous "intellectuel" synonyme de "snobisme", et que tout le monde pouvait y participer (qu'on lise un livre par an ou plusieurs dizaines), quelques soit ces lectures (Marc Levy, Barbara Cartland, Katerine Pancol, Yasmina Khadra) le genre (BD, SF, Horreur, classique, etc...).

Au final j'avoue que le résultat est trés hétéroclite, on ne lit pas on ne perçoit pas les mêmes choses lorsqu'on à 25 ans, 30 ans ou 40 ans passé.

D'où mon questionnement... Qu'est ce que chacun d'entre vous recherche dans la lecture?

Personnellement j'en suis venu à la lecture, ni plus ni moins que par envie d'évasion... Dés lors c'est quelque chose que je ne détache pas de la notion de plaisir... Je suis quelqu'un je pense assez sensible au style, maintenant je marche beaucoup à l'empthie, et il n'y a pas forcment besoin d'écrire dans un style soutenu pour faire passer des sentiments...

Un des exemple les plus probant à ce sujet et pour prendre une illustration récente est le roman "Ensemble, c'est tout"...

Anna Gavalda a mon sens n'écrit pas de la littérature, il n'en reste pas moins que ce roman est une réussite...

Cela est sans doute une coïncidence, car en effet écrit de la même façon je n'ai pas aimé "Je l'aimais". Ce qui me laisse à penser que l'on apprécie un livre en fonction de son vécu, et de la période durant laquelle on le lit. (Est ce notre état d'esprit qui influence notre lecture? notre lecture peut-elle influencé notre état d'esprit? )

je suis assez d'accord avec ce que tu as écrit
perso pour gavalda aussi je toruve que c'est pas une auteur littéraire mais Ensemble c'est tout et super et pour Je l'aimais je n'ai aps détesté mais je m'attendais à mieux en fait, est-ce le fait d'avoir lu sa réussite en premier
Concernant ce que j'attend de la lecture ben je répondrais tout simplement l'évasion, le plaisir, me retrouver dans la peau des personnages et vivrent une "autre vie".
Quand je suis pas bien aussi la lecture me fait du bien, elle me fait oublier tout mes soucis

C'est une ouverture au voyage. C'est être toujours à la recherche d'une vérité... C'est comprendre et donner un sens à la vie par les mots... C'est une diversification... C'est l'expression des émotions... L'écriture est aussi une autre façon de s'exprimer quand les mots n'arrivent pas et que votre entourage vous empêche de dire ce que vous avez à dire.

J'aime la lecture comme j'aime le chocolat...et les plaisirs ou l'enseignement qu'elle m'apporte me l'ont rendue indispensable depuis toujours...
Et c'est une source de plaisir vraiment inépuisable...

Je ne peux concevoir une vie sans lecture...le must du voyage immobile qui donne des envies d'ailleurs et de partage.
Je lis comme je respire, le livre m'est aussi indispensable que l'eau, le thé, le chocolat et les nourritures terrestres.
La lecture est une partance sans cesse renouvelée, une méditation essentielle, un autre espace-temps primordial.
En un mot comme en mille, la lecture est un besoin vital pour être bien dans ma vie!

Je ne sais pas vraiment pourquoi. Je ne peux pas m'en empêcher. On pourrait l'expliquer par le fait que dès que j'ai eu deux ou trois ans, mes parents me lisaient des livres pour enfants, puis j'ai particulièrement adoré Roald Dahl et Claude Ponti. Après, de douze à quinze ans, j'ai lu des livres vraiment pas terribles, genre séries pour ado. J'ai eu la chance de rencontrer une personne qui m'a fait comprendre que je lisais des merdes, sans me critiquer. Il me parlait souvent d'auteurs, et aussi, j'ai fréquenté un autre forum où j'étais un peu honteuse de n'avoir aucune culture littéraire, dès lors j'ai pris la décision de lire des classiques pour commencer, et de fil en aiguille, je ne sais pas trop comment, j'ai beaucoup changé personnellement, et j'ai commencé à lire des livres que j'aimais vraiment, et maintenant je lis probablement pour découvrir les auteurs qui ont pensé à peu près comme moi à propos de sujets divers, mais ce n'est pas vraiment vrai. Je lis pour la folie, la beauté, la souffrance et la révolte véhiculée par les livres, en majorité. Mais je dois avouer que même si je pense que lire est tout sauf une activité intellectuelle, je suis quand même assez sélective. Je ne lis jamais un livre si j'ai un mauvais présentiment, donc par exemple les livres très à la mode, mais encore une fois il y a des exeptions...

Chatperlipopette a écrit:

Je ne peux concevoir une vie sans lecture...le must du voyage immobile qui donne des envies d'ailleurs et de partage.
Je lis comme je respire, le livre m'est aussi indispensable que l'eau, le thé, le chocolat et les nourritures terrestres.
La lecture est une partance sans cesse renouvelée, une méditation essentielle, un autre espace-temps primordial.
En un mot comme en mille, la lecture est un besoin vital pour être bien dans ma vie!

C'est exactement comme cela que j'envisage la lecture...je n'aurais pas mieux dit

à froid et entre autres...

par habitude. par intérêt (pas toujours ?). parce qu'il me semble que la personne qui écrit (ça m'apparait seulement quand j'y pense maybe ?), pas facile d'écrire... ou écrire vraiment (au risque d'être injuste avec certains lus), ça me semble difficile de revenir sur soi... bien que ça puisse être mécanique, sans doute... le fait que l'auteur soit face à lui même d'une façon poussée et prolongée (c'est long je crois d'écrire).... ça m'intéresse.

j'ai pensé à ce post tout juste ce week end
j'ai passé 2 jours chez mes parents et je n'ai pris qu'un livre avec moi
je l'ai fini samedi et je me suis dit mince alors que vais-je lire jusqu'à dimanche avant de rentrer chez moi
heureusement qu'il me restait quelques livres datant de ma période scolaire et que j'ai pu me remettre un peu dedans
mais comme quoi la lecture m'est indispensable

Ce que tu dis me fait penser que, chaque fois que je m'absente de chez moi, il faut que j'emmène un ou plusieurs livres (selon la durée de l'absence)...Je ne peux pas m'en empêcher...C'est aussi indispensable que de mettre ma brosse à dents dans mes bagages...
Parfois je sais que je n'aurai pas le temps de lire mais il faut que j'en emmène...au cas où...

Ludo28 a écrit:

Au final j'avoue que le résultat est trés hétéroclite, on ne lit pas on ne perçoit pas les mêmes choses lorsqu'on à 25 ans, 30 ans ou 40 ans passé.

Je vois ce que tu veux dire même si je pense que l'âge n'a pas grand chose à voir la dedans. pour moi, c'est plus une question d'intérêt culturel, de sensibilité, de goût ou de connaissances qui peuvent rapprocher ou éloigner les gens à travers la lecture.

coline a écrit:

Ce que tu dis me fait penser que, chaque fois que je m'absente de chez moi, il faut que j'emmène un ou plusieurs livres (selon la durée de l'absence)...Je ne peux pas m'en empêcher...C'est aussi indispensable que de mettre ma brosse à dents dans mes bagages...
Parfois je sais que je n'aurai pas le temps de lire mais il faut que j'en emmène...au cas où...

en tout cas ça ne m'arrivera plus
je vais désormais prévoir

D'aussi loin que je me souvienne, j'ai toujours vu des livres chez moi et dans ma famille. Tout le monde aimait lire chez nous.
Toute petite, j'ai voulu faire comme les grands et j'ai découvert que tous ces petits signes mis ensemble voulaient dire quelque chose, racontaient des histoires.
j'ai toujours aimé lire. Pour les histoires, le dépaysement, l'évasion, l'oubli des soucis, tout ce que les livres peuvent apprendre.
J'ai toujours un livre avec moi. D'ailleurs quand je dois partir, la première chose que je mets dans mes bagages, ce sont des livres. je ne saurais m'en passer.

J'ai commencé la lecture par obligation :

"Lis ce qu'il y a sur l'étiquette du lait"
" T'as lu ton chapitre de lecture suivie ?"
Pis comme les gens on vu que je rechignais pas trop à lire, mes cousins matheux m'ont refourgué leurs lectures obligatoires à lire.
C'était sympa à 16 ans de découvrir Suskind, Céline, Baudelaire... Et après, topo sur le sujet aux cousins.

...

Une fois le caractère obligatoire supprimé, je me suis rendue compte que j'en avais besoin.
Lire des trucs réels et me dire "OMG j'aurais TROP pu dire ça", des trucs vieillots "Mamiiiiiiiiiiiiiiiiie, c'est quoi des brodequins ?", des trucs crades, qui font peur, qui font chialer, des trucs de gamins...
Des émotions par procuration.
Mais des émotions quand même.

Des fois c'est presque comme rencontrer quelqu'un.
Ca marque.

J'aime mes cicatrices "littéraires".