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| Alexandre Vialatte | |
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Auteur | Message |
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colimasson Abeille bibliophile
Messages : 16258 Inscription le : 28/06/2010 Age : 33 Localisation : Thonon
| | | | colimasson Abeille bibliophile
Messages : 16258 Inscription le : 28/06/2010 Age : 33 Localisation : Thonon
| Sujet: Re: Alexandre Vialatte Jeu 10 Juil 2014 - 14:45 | |
| La Complainte des enfants frivoles (1925) L’insoutenable légèreté de la nostalgie nécessite de régulières injections de souvenirs. Alexandre Vialatte imagine revenir sur les traces d’une scolarité achevée. La statue de Blaise Pascal se dresse toujours stupidement au milieu de la cour de récréation : si elle n’a pas bougé, les rêves, les promesses, les espoirs et les amitiés qui ont grandi autour d’elle ont-ils pu vraiment disparaître ? Cela semble impossible et pourtant, le temps s’est écoulé et la vie avec. A sa façon, Alexandre Vialatte, alors seulement âgé de vingt-cinq ans, écrit : « Tout m’a paru si solitaire, si petit, si prétentieusement inutile que je me suis senti le cœur serré. Est-ce l’optique du souvenir ? » Il croyait retrouver la densité de son enfance, il ne retrouve plus rien sinon la certitude que la vie construit moins qu’elle ne s’effondre. Tout est dans l’instant : elle passe et disparaît. On s’amuse avec ce qui reste de sensations et d’images, jusqu’à ce que cela aussi s’effrite. Et Alexandre Vialatte s’amuse effectivement. Puisqu’il ne lui reste rien, autant tout réinventer sans lésiner sur les moyens. Quitte à en devenir étoufant. Non sans un humour salvateur, Alexandre Vialatte visite à nouveau tous les endroits de sa jeunesse et se souvient dans une déferlante de mots, de comparaisons et de digressions imagées d’abord amusantes, qui finissent malheureusement par lasser en plombant l’élan de lecture. A l’heure de la publication de ce livre, Alexandre Vialatte avait à peine vingt-cinq ans mais il était déjà aussi plombant que si toute une vie s’étirait derrière lui. C’est que le livre, à la différence du souvenir, reste matériellement le même d’un instant à un autre. Alexandre Vialatte semble avoir voulu s’assurer un refuge stable pour ses vieux jours en l’emplissant de bricoles déjà périmées. - Citation :
- « Entre tous, le souvenir du vieux collège, posé en pleine campagne sur une butte rustique, parmi des marronniers imposants, m'obsédait comme un décor de Shakespeare où il se passe des choses insolites et désespérées. J'y suis allé le lendemain. Tout était vide. Blaise Pascal, rôti par le soleil, tenait toujours son doigt sur un gros livre, comme un contrôleur des légendes enfantines, un vérificateur des mythes périmés. Ainsi le sacristain passe dans le chœur après la messe pour constater que les cierges sont éteints. »
Et un exemple saisissant du temps qui passe dans tout son potentiel de désillusion... - Citation :
- « Ils avaient avec eux une fille de quatorze ans qui s’appelait Carola ; ce n’était encore qu’un backfisch ; elle portait des jupes courtes et chantait aussi des chansons énigmatiques ; elle semblait à Jérusalem ce qu’il y avait de plus beau sur terre et sa voix la troublait comme un chatouillement. […]
J’ai retrouvé Carola un soir dans un village palatin ; elle se rappelait le col du Gourland par hasard ; elle était énorme, des yeux superbes ; son mari, qui était né dans la Forêt-Noire, faisait tourner un carrousel d’automobiles ; elle était mère de quatre enfants, mais les affaires marchaient bien […]. Tant de nostalgie, d’attente et d’émoi pour aboutir à cette grosse caissière frivole qui veut acheter des montagnes russes. Où était la petite fille que Jérusalem confondait dans ses rêves avec la Norvégienne des étoiles, et qui symbolisait pour lui tout ce qu’il attendait de l’avenir ? »
peinture de Mikhail Nesterov | |
| | | colimasson Abeille bibliophile
Messages : 16258 Inscription le : 28/06/2010 Age : 33 Localisation : Thonon
| Sujet: Re: Alexandre Vialatte Jeu 10 Juil 2014 - 14:58 | |
| J'ai relu tout le fil (et profité du commentaire plus fin de Constance sur la Complainte) afin de me souvenir de ce qui m'avait motivé à découvrir Vialatte. Ce sont surtout les Chroniques de la montagne, que j'espère moins encombrées de colifichets que le roman que je viens de lire... | |
| | | bix229 Parfum livresque
Messages : 24639 Inscription le : 24/11/2007 Localisation : Lauragais (France)
| Sujet: Re: Alexandre Vialatte Jeu 10 Juil 2014 - 16:07 | |
| - colimasson a écrit:
- J'ai relu tout le fil (et profité du commentaire plus fin de Constance sur la Complainte) afin de me souvenir de ce qui m'avait motivé à découvrir Vialatte. Ce sont surtout les Chroniques de la montagne, que j'espère moins encombrées de colifichets que le roman que je viens de lire...
Tu sais, La Complainte, c' est l' un de ses premiers livres, sinon le premier. Quant aux Chroniques, elles sont des exemples d' un style unique et pourtant très spontané. On y retrouve le bonhomme Vialatte, son humour tendre ou tarabiscoté, sa passion pour l' amitié, sa curiosité d' homme cultivé, sa mélancolie pour l' enfance et l' autrefois. Sais-tu qu' il avait de bonnes relations avec le peintre Dubuffet ?
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| | | colimasson Abeille bibliophile
Messages : 16258 Inscription le : 28/06/2010 Age : 33 Localisation : Thonon
| Sujet: Re: Alexandre Vialatte Dim 13 Juil 2014 - 19:28 | |
| C'est en effet le premier livre écrit par Vialatte, et il ne le portait pas vraiment dans son coeur. C'est donc très bon signe pour la suite de son oeuvre.
Je ne savais pas qu'il s'entendait bien avec Dubuffet mais je n'imagine pas réellement l'influence réciproque qu'ils ont pu avoir... | |
| | | bix229 Parfum livresque
Messages : 24639 Inscription le : 24/11/2007 Localisation : Lauragais (France)
| Sujet: Re: Alexandre Vialatte Dim 13 Juil 2014 - 19:39 | |
| - colimasson a écrit:
- C'est en effet le premier livre écrit par Vialatte, et il ne le portait pas vraiment dans son coeur. C'est donc très bon signe pour la suite de son oeuvre.
Je ne savais pas qu'il s'entendait bien avec Dubuffet mais je n'imagine pas réellement l'influence réciproque qu'ils ont pu avoir... Une amitié et un respect réciproques. Je pense qu' ils ont du laisser une correspondance. On s' écrivait beaucoup à cette époque bénie. Autant en emportent les mails ! Dubuffet et Gombrowicz étaient différents en tout, mais leur correspondance laisssent aussi apparaitre respect et admiration. | |
| | | colimasson Abeille bibliophile
Messages : 16258 Inscription le : 28/06/2010 Age : 33 Localisation : Thonon
| Sujet: Re: Alexandre Vialatte Mer 16 Juil 2014 - 8:50 | |
| - bix229 a écrit:
- colimasson a écrit:
- C'est en effet le premier livre écrit par Vialatte, et il ne le portait pas vraiment dans son coeur. C'est donc très bon signe pour la suite de son oeuvre.
Je ne savais pas qu'il s'entendait bien avec Dubuffet mais je n'imagine pas réellement l'influence réciproque qu'ils ont pu avoir... Une amitié et un respect réciproques. Je pense qu' ils ont du laisser une correspondance. On s' écrivait beaucoup à cette époque bénie. Autant en emportent les mails !
tu peux aussi imprimer tes e-mails... | |
| | | Constance Zen littéraire
Messages : 4066 Inscription le : 27/04/2010
| Sujet: Re: Alexandre Vialatte Mar 22 Juil 2014 - 10:20 | |
| - colimasson a écrit:
- C'est en effet le premier livre écrit par Vialatte, et il ne le portait pas vraiment dans son coeur. C'est donc très bon signe pour la suite de son oeuvre.
Je ne savais pas qu'il s'entendait bien avec Dubuffet mais je n'imagine pas réellement l'influence réciproque qu'ils ont pu avoir... Quels sont les éléments qui te font songer que Vialatte rejetait l'écriture de "La complainte des enfants frivoles", Coli ? - bix229 a écrit:
Une amitié et un respect réciproques. Je pense qu' ils ont du laisser une correspondance. . Je n'ai hélas pas trouvé trace d'une correspondance entre Vialatte et Dubuffet, comme c'est le cas avec Henri Pourrat, ami de jeunesse de Vialatte. Quant à savoir ce qui les rapprochait, voici ce qu'en écrivit Dubuffet : - Citation :
- "J'ai toujours eu la cocasserie en haute estime; il m'a toujours semblé qu'il y a une parenté entre les plus hauts moments de l'art et les raccourcis saugrenus qui déclenchent le rire. Ce cousinage d'un ordre et de l'autre, Vialatte comme moi-même, le ressentait fortement. Son chemin permanent se situait où règne l'ambiguïté. La bouffonnerie était l'ombrelle qui lui servait de balancier pour marcher sur cette crête. Il était amoureux du saugrenu. Il le traquait à tout moment partout. Et le trouvait"
"Je l'aimais très fort et il me manque beaucoup. Nous nous comprenions si bien" (in Alexandre Vialatte ou La complainte d'un enfant frivole de Ferny Besson/ JC Lattès) | |
| | | colimasson Abeille bibliophile
Messages : 16258 Inscription le : 28/06/2010 Age : 33 Localisation : Thonon
| Sujet: Re: Alexandre Vialatte Ven 25 Juil 2014 - 13:23 | |
| - Constance a écrit:
Quels sont les éléments qui te font songer que Vialatte rejetait l'écriture de "La complainte des enfants frivoles", Coli ? Une indication dans la préface stipulant que Vialatte s'était toujours opposé à la réédition de ce texte. - Citation :
Quant à savoir ce qui les rapprochait, voici ce qu'en écrivit Dubuffet :
- Citation :
- "J'ai toujours eu la cocasserie en haute estime; il m'a toujours semblé qu'il y a une parenté entre les plus hauts moments de l'art et les raccourcis saugrenus qui déclenchent le rire. Ce cousinage d'un ordre et de l'autre, Vialatte comme moi-même, le ressentait fortement. Son chemin permanent se situait où règne l'ambiguïté. La bouffonnerie était l'ombrelle qui lui servait de balancier pour marcher sur cette crête. Il était amoureux du saugrenu. Il le traquait à tout moment partout. Et le trouvait"
"Je l'aimais très fort et il me manque beaucoup. Nous nous comprenions si bien" (in Alexandre Vialatte ou La complainte d'un enfant frivole de Ferny Besson/ JC Lattès) Joliment dit. En cohérence avec ce qu'on peut deviner de leurs personnalités... | |
| | | Constance Zen littéraire
Messages : 4066 Inscription le : 27/04/2010
| Sujet: Re: Alexandre Vialatte Lun 28 Juil 2014 - 11:59 | |
| - colimasson a écrit:
- Constance a écrit:
Quels sont les éléments qui te font songer que Vialatte rejetait l'écriture de "La complainte des enfants frivoles", Coli ? Une indication dans la préface stipulant que Vialatte s'était toujours opposé à la réédition de ce texte.
Cette affirmation me surprend car je n'ai rien lu de tel dans la préface rédigée par Pierre Vialatte, le fils de l'auteur. D'autant que Vialatte n'aurait pu s'opposer à la réédition de "La complainte des enfants frivoles" puisque, de même que la quasi totalité de son oeuvre, ce roman n'est paru la première fois que longtemps après son décès. | |
| | | colimasson Abeille bibliophile
Messages : 16258 Inscription le : 28/06/2010 Age : 33 Localisation : Thonon
| Sujet: Re: Alexandre Vialatte Mar 29 Juil 2014 - 21:03 | |
| Je me suis mal exprimée... il ne voulait tout simplement plus en entendre parler. | |
| | | Constance Zen littéraire
Messages : 4066 Inscription le : 27/04/2010
| Sujet: Re: Alexandre Vialatte Lun 4 Aoû 2014 - 13:06 | |
| - colimasson a écrit:
- Je me suis mal exprimée... il ne voulait tout simplement plus en entendre parler.
Après relecture de la préface de Pierre Vialatte, je ne comprends toujours pas quels éléments t'ont amenée à poser cette nouvelle affirmation. Je me suis donc replongée dans la bio écrite par Ferny Besson, afin de mettre au clair l'hypothèse de ce reniement. Ainsi, bien qu'elle rapporte qu'en avril 1971, soit quelques semaines avant sa mort, que Vialatte doutait de la qualité littéraire de son oeuvre romanesque, elle décrit les différentes raisons qui ont détourné l'auteur de "La complainte" - et de toute création romanesque -, et l'ont poussé à accepter un rémunérateur travail journalistique. Toutefois, les aficionados des chroniques baroques de Vialatte ne se plaindront certes pas de cette orientation, dictée par une triviale nécessité financière, qui permit à ce facétieux graphomane d'exprimer pleinement son talent de chroniqueur. - Citation :
- Lorsqu'en 1951 Les fruits du Congo sombrent dans un réel échec commercial, Alexandre Vialatte a cinquante ans. Il est toujours imprévu, drôle, sportif, apparemment frivole, paradoxal, toujours adolexcent; mais aussi, lucide. [...]
La Complainte des enfants frivoles dont il s'était fait un but, un devoir et bonheur, traîne, déchiquetée en morceaux de dix ou cent feuillets dans la poussière des dossiers. des morceaux commencés dans l'allégresse, abandonnés dans la maladie ou les devoirs de famille, dans l'absence totale d'organisation. Ah ! si un bon tirage lui avait donné deux ou trois années de répit financier ... (p.152)
(In Alexandre Vialatte ou la complainte d'un enfant frivole/ JC Lattès) Sinon, à paraître le 13 octobre 2014 : - Citation :
UN ABÉCÉDAIRE Alexandre VIALATTE Alain ALLEMAND
Pour tous ceux qui aiment Vialatte... et plus encore pour ceux qui aimeraient le découvrir.
De son vivant « auteur notoirement méconnu », comme il aimait lui-même à se présenter, Alexandre Vialatte (1901-1971) voit pourtant, année après année, le cercle de ses lecteurs s'agrandir, et sa gloire posthume ne cesse de prospérer. Méconnu, Vialatte le demeure cependant encore du grand public. L'explication tient peut-être à la richesse et à la profusion de son oeuvre, dont témoignent les chroniques prodigieuses qu'il a livrées pendant vingt ans au journal La Montagne. Une richesse et une profusion qui peuvent également provoquer chez ceux qui souhaiteraient la découvrir un léger sentiment de vertige au moment de sauter le pas ... Une autre raison explique le déficit de notoriété dont continue de souffrir l'auteur des Fruits du Congo : sa personnalité. D'un tempérament discret, peu porté sur les mondanités, ce graphomane, forçat des lettres, consacrait la majeure partie de son temps et de son énergie à l'écriture – laissant à d'autres le soin de s'exposer sous les feux de la rampe. Un abécédaire vient opportunément lever le voile à la fois sur l'oeuvre et sur l'homme et réparer ainsi une forme d'injustice. De l'Auvergne d'ou il était originaire à Kafka qu'il traduisit, de l'hippopotame qu'il chérissait à l'Homme, motif d'inspiration inépuisable, en passant par Napoléon, Sempé ou le western, cet abécédaire, qui puise à toutes les sources de l'oeuvre (chroniques, romans, correspondance...) propose une manière ludique de faire connaissance avec l'univers à nul autre pareil de Vialatte et révèle en filigrane le portrait sensible d'un auteur désormais culte. | |
| | | anagramme Agilité postale
Messages : 909 Inscription le : 29/08/2008
| Sujet: Re: Alexandre Vialatte Mar 5 Aoû 2014 - 19:38 | |
| Pour commencer avec cet auteur, quel livre me conseillez-vous ? | |
| | | bix229 Parfum livresque
Messages : 24639 Inscription le : 24/11/2007 Localisation : Lauragais (France)
| Sujet: Re: Alexandre Vialatte Mar 5 Aoû 2014 - 19:53 | |
| - anagramme a écrit:
- Pour commencer avec cet auteur, quel livre me conseillez-vous ?
Si tu aimes les chroniques pleines d' humour, tu peux lire Et c' est ainsi qu' Allah est grand ou Dernières nouvelles de l' homme. Ou peut etre un roman plus ou moins autobio, plein de sensibilité et de nostalgie de l' enfance, Les Fruits du Congo...
Bonne lecture Anagramme !
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| | | bix229 Parfum livresque
Messages : 24639 Inscription le : 24/11/2007 Localisation : Lauragais (France)
| Sujet: Re: Alexandre Vialatte Mar 20 Oct 2015 - 16:40 | |
| L' AUBERGE DE JERUSALEM. - Le Dilettante
"Jérusalem n' était que son surnom ; il s' appelait en réalité Etienne Lauze ; mais de tous ceux qui l' ont connu, aucun ne se le rappelle autrement que sous ce sobriquet nostalgique et fastueux que les gens du pays avaient donné à son arrière grand-père, quand il revint de la campagne de Syrie, et qui s' était transmis ,depuis à sa descendance. C' est un nom qu' on a chuchoté bien des fois dans la salle d' études du petit collège, derrière les atlas Vidal-Lablache dont nous faisions un rempart contre la curiosité du répétiteur...
Il ne m' est rien resté de lui sinon cette ombre inidentiable, sur un cahier griffonné, à coté d' une cornue verte qui sert à préparer quelque chose de chimique dont les théoriciens savent le nom...
Tout en haut du col de Gourland où les diligences s' arretent sur la neige, où les traineaux sont assiégés par des loups, l' auberge de Jérusalem était debout sur la montagne comme un berger qui rallie ses moutons. A ses pieds les forets profondes dévalaient comme des béliers noirs, les cascades pendaient comme des fils contre la roche, ou comme de gigantesques architectures de verre filé, l' air était épais comme du lait bourru et frais comme un alcool dont on frotte les joues, les bergeries semblables à des joujoux sur les hauts plateaux semblaient illustrerdes histoires de livres de prix. L' auberge avait du etre déposée là par des anges un soir de Noel plus beau que les autres...
Pas de commentaires, mais pour un coup, je copierais tout. Mais ce petit bijou de 39 pages n' est qu' un ilot isolé qui devait peupler un continent qui n' a jamais vu le jour, mais que Vialatte n' a jamais achevé faute de temps. | |
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