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| Joyce Carol Oates | |
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Auteur | Message |
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Harelde Zen littéraire
Messages : 6465 Inscription le : 28/04/2010 Age : 49 Localisation : Yvelines
| Sujet: Re: Joyce Carol Oates Mer 3 Avr 2013 - 13:34 | |
| - coline a écrit:
- Harelde a écrit:
- Le mystérieux Mr Kidder
je ne m’explique pas, la mayonnaise ne prend pas. J’ai l’impression que les personnages et les situations sont un peu forcés, l’enchainement des évènements pas très naturel, la solution un peu trop parachutée et le final un chouïa outrancier.
C’est une déception.
Sa production est énorme...Elle ne réussit pas à tous les coups...Je crois cependant qu'il en faudra davantage pour te décourager Harelde? Sur ! J'en ai encore 4 qui m'attendent dans ma bibliothèque. | |
| | | Bédoulène Abeille bibliophile
Messages : 17270 Inscription le : 06/07/2007 Age : 79 Localisation : Provence
| Sujet: Re: Joyce Carol Oates Jeu 4 Avr 2013 - 9:18 | |
| Pense à tous ceux que tu as aimé et au prochain que tu aimeras, je te le souhaite Harelde. | |
| | | Harelde Zen littéraire
Messages : 6465 Inscription le : 28/04/2010 Age : 49 Localisation : Yvelines
| Sujet: Re: Joyce Carol Oates Jeu 4 Avr 2013 - 9:47 | |
| - Bédoulène a écrit:
- Pense à tous ceux que tu as aimé et au prochain que tu aimeras, je te le souhaite Harelde.
Je ne suis pas inquiet. Ce n'est que le 2e bouquin (voir le 3e) qui me plait moins sur les 18 que j'ai lu de JCO. La moyenne reste bonne. | |
| | | colimasson Abeille bibliophile
Messages : 16258 Inscription le : 28/06/2010 Age : 33 Localisation : Thonon
| Sujet: Re: Joyce Carol Oates Jeu 4 Avr 2013 - 21:55 | |
| Harelde, déçu par JCO ? C'est si rare que ça mériterait presque d'être salué ! | |
| | | Harelde Zen littéraire
Messages : 6465 Inscription le : 28/04/2010 Age : 49 Localisation : Yvelines
| | | | simla Envolée postale
Messages : 249 Inscription le : 10/01/2013 Age : 74 Localisation : Nouvelle calédonie
| Sujet: Petit oiseau du ciel Mar 21 Mai 2013 - 8:45 | |
| Petit oiseau du cielJe viens de terminer ce roman de Joyce Carol Oates. Un autre parfumé en a parlé plus haut. Quel talent cette JCO Son style est inimitable. Une jolie serveuse qui voudrait devenir chanteuse de country sauvagement assassinée. Deux suspects, le mari dont elle est séparée et son amant. Sans preuve, l'enquête piétine. Les rumeurs s'amplifient, ravageant au passage l'existence des deux hommes et bouleversant la vie de leurs enfants. " Une passion romantique et cruelle, sensuelle et destructrice ". " L'imagination de Joyce Carol Oates ne connaît pas de bornes. Krista et Aaaron sont des voix que vous n'oublierez pas aisément" California iLterary Review | |
| | | Heyoka Zen littéraire
Messages : 5026 Inscription le : 16/02/2013 Age : 36 Localisation : Suède
| Sujet: Re: Joyce Carol Oates Mar 21 Mai 2013 - 12:48 | |
| " Frappez au point le plus faible. Frappez la jugulaire. " - sousmarin a écrit:
- Comme le dit Marie, Oates a une littérature « vibrant d'émotions, de colère et de révolte »...je ne crois pas qu’elle mette en lumière que la face noire des humains mais elle ne l’occulte pas et met l’homme face à ses contradictions et pose une question simple lorsqu’elle décrit une situation…voulons nous d’une société qui aboutisse à ça ?
- eXPie a écrit:
- Un court roman (novella) pas mauvais, qui se lit quasiment d'une traite, un style par moment incantatoire - comme souvent chez l'auteur - bref : tous les ingrédients qui font qu'on la lit - ou qu'on ne la lit pas, d'ailleurs. Il faut aimer ce plat.
Wouah. C'est fou les différences de perception d'un lecteur à un autre. Je m'attendais à toutes sortes de critiques mais pas à celles que j'ai trouvées dans le fil (morne et plat). Mais je comprends, ce livre se ressent, il est de ceux qu'on adore ou qu'on déteste. - Sophie a écrit:
- C'est un roman dur, provocateur, malsain mais moi j'ai aimé car j'ai tendance à aimer ce genre de romans noirs quand ils sont bien écrits; et c'est le cas pour Délicieuses pourritures.
- sousmarin a écrit:
- Son style de narration est résolument celui des personnages donc le lecteur doit se positionner plus comme acteur que comme spectateur. Si on ne s’identifie pas, au moins en partie, on ne peut apprécier son style.
Je me reconnais dans ce que vous dîtes, aussi bien l'un que l'autre. Sousmarin soulève un point intéressant, c'est le genre de livre qui ne fonctionne que si le lecteur incarne le personnage. S'il ne le fait pas, le personnage reste vide et par là même, le récit sonne creux. L'écriture distanciée de Oates dans Délicieuses pourritures peut aisément déstabiliser et empêcher cette identification. Il faut vraiment être réceptif. La critique que je partage en partie, c'est la prévisibilité et le manichéisme. Néanmoins, la violence des faits impose un certain manichéisme et il est unilatéral. Je ne sais pas si j'emploie le bon mot. Je veux dire que les jeunes femmes sont présentées de telle façon que leur attitude nous apparaît comme étant critiquable : trop naïves voire stupides, aveugles, soumises, influençables, sournoises entre elles, compétitrices, auto-destructives... Innocence désarmée face à la perversion oui mais elles ne sont pas présentées comme des blanches colombes. Elles éprouvent une sorte de fascination morbide pour ce couple, elles ont du bien et du mal en elles, en dehors des codes du manichéisme donc. A contrario, le couple manipulateur ne trouve jamais grâce aux yeux de l'auteur. Je n'ai pas souvenir qu'à un seul moment, elle adoucisse leur machiavélisme immoral ou qu'elle introduise ne serait-ce qu'un soupçon de sympathie dans les lignes qui leur sont dédiées. Ils restent mystérieux, presque irréels. Ils sont le mal, le mal incarné mais les victimes, elles, ne sont pas le bien incarné. Ce déséquilibre manichéen m'interpelle, j'y songe depuis la fin de ma lecture. Est-ce que le mal s'est simplement propagé, enraciné dans les colombes qui furent blanches jadis ? Ou est-ce que ce déséquilibre a une autre signification ? Ces étudiantes sont des filles ordinaires, naturellement attirées par le côté obscur, avides de sensations mais le mal est omniscient, il n'a pas de limite. - coline a écrit:
- Délicieuses pourritures : Étrange tout de même, admirable aussi, cette façon de parler d’horreur sans vraiment le faire…Mine de rien…Avec froideur, distance plutôt, et élégance…
Je suis d'accord avec toi Coline, c'est admirable d'aborder cette horreur sans la nommer. Jamais, elle ne met de mots sur ce qui se passe dans cette Université, pourtant, nous lecteurs, ne pouvons nous empêcher de qualifier l'abjection. Ces mots nous hantent, ils ne cessent de tourner dans nos têtes, de nous tourmenter. Le malaise gronde de plus en plus fort mais Joyce, elle, dénonce tout en restant silencieuse. Les pourritures ne sont pas seulement délicieuses, elles sont aussi trompeuses : ne vous fiez pas aux apparences, ni à ce qu'il y a derrière. Joyce Carol Oates a atteint ma jugulaire, du premier coup. " Dominique (qui, comme d'autres filles de Catamount, avait une provision de pilules pour chaque occasion) me proposa un "bennie" - de la Benzédrine ? - pour me remonter le moral. Non merci ! répondis-je catégoriquement. Je voulais affronter les yeux ouverts ce que l'on appelle la réalité. J'en ai fait un des principes de ma vie. Je me demande parfois si la décision était sage. " | |
| | | eXPie Abeille bibliophile
Messages : 15620 Inscription le : 22/11/2007 Localisation : Paris
| Sujet: Re: Joyce Carol Oates Mar 21 Mai 2013 - 22:29 | |
| - Kannskia a écrit:
- " Frappez au point le plus faible. Frappez la jugulaire. "[/center]
- sousmarin a écrit:
- Comme le dit Marie, Oates a une littérature « vibrant d'émotions, de colère et de révolte »...je ne crois pas qu’elle mette en lumière que la face noire des humains mais elle ne l’occulte pas et met l’homme face à ses contradictions et pose une question simple lorsqu’elle décrit une situation…voulons nous d’une société qui aboutisse à ça ?
- eXPie a écrit:
- Un court roman (novella) pas mauvais, qui se lit quasiment d'une traite, un style par moment incantatoire - comme souvent chez l'auteur - bref : tous les ingrédients qui font qu'on la lit - ou qu'on ne la lit pas, d'ailleurs. Il faut aimer ce plat.
Wouah. C'est fou les différences de perception d'un lecteur à un autre. Je m'attendais à toutes sortes de critiques mais pas à celles que j'ai trouvées dans le fil (morne et plat). Mais je comprends, ce livre se ressent, il est de ceux qu'on adore ou qu'on déteste. Je n'ai pas dit que je n'aimais pas, d'ailleurs ça devait être quelque chose comme mon dixième ou mon quinzième Oates. Du coup, il y a certains schémas qu'on retrouve (même s'il y a de la diversité dans son oeuvre, il y a en quelque sorte des catégories), ce qui émousse la force de la nouveauté. Je disais que je comprends qu'on puisse ne pas l'aimer, ne pas la lire, que ça puisse rebuter. Et quand je parlais de plat, je pensais aux recettes, parce plusieurs de ses livres semblent avoir des ingrédients un peu similaires (la fascination du mal...) | |
| | | Harelde Zen littéraire
Messages : 6465 Inscription le : 28/04/2010 Age : 49 Localisation : Yvelines
| Sujet: joyce Mer 22 Mai 2013 - 8:49 | |
| - simla a écrit:
- Petit oiseau du ciel
Je viens de terminer ce roman de Joyce Carol Oates. Un autre parfumé en a parlé plus haut. Quel talent cette JCO
Son style est inimitable.
Une jolie serveuse qui voudrait devenir chanteuse de country sauvagement assassinée. Deux suspects, le mari dont elle est séparée et son amant. Sans preuve, l'enquête piétine. Les rumeurs s'amplifient, ravageant au passage l'existence des deux hommes et bouleversant la vie de leurs enfants.
" Une passion romantique et cruelle, sensuelle et destructrice ".
" L'imagination de Joyce Carol Oates ne connaît pas de bornes. Krista et Aaaron sont des voix que vous n'oublierez pas aisément" California iLterary Review A placer plutôt dans les JCO "adultes"... | |
| | | topocl Abeille bibliophile
Messages : 11706 Inscription le : 12/02/2011
| Sujet: Re: Joyce Carol Oates Mer 22 Mai 2013 - 10:12 | |
| - simla a écrit:
-
Son style est inimitable.
(C'est sur le fil jeunesse, je l’ai ramené ici) Est ce qu'il n’est pas au contraire totalement imitable, se caricaturant au fil du temps jusqu'à entrainer, sauf chez les vrais fans comme harelde, un certain sentiment d’indigestion (d’autant plus dommage qu'elle a écrit de GRANDS livres). | |
| | | Heyoka Zen littéraire
Messages : 5026 Inscription le : 16/02/2013 Age : 36 Localisation : Suède
| Sujet: Re: Joyce Carol Oates Dim 7 Juil 2013 - 14:26 | |
| - Citation :
- Pour une raison qui demeure obscure à Josie, sa mère a précipitamment abandonné le domicile conjugal et l'a emmenée vivre dans la maison de sa grand-tante. C'est là qu'elle fait la connaissance de Jared, un cousin nettement plus âgé qu'elle. Tout auréolé du prestige de ses études théologiques, sanglé dans d'impeccables chemises blanches amidonnées, distant et mystérieux, Jared exerce sur Josie la plus grande fascination. Par un capiteux après-midi d'été, elle le rencontre sur le bord de la rivière...
- Harelde a écrit:
- Un très court roman de JCO qui m’avait habitué aux pavés de plus de 500 pages. Et pourtant, ce texte ne pas laissé un goût d’inachevé ni de frustration aucune. Car ce livre est avant tout une ambiance.
Oui une ambiance....et c'est tout. Je l'ai lu en une seule traite, prisonnière de cette ambiance, mais il m'a manqué quelque chose. Peut être que ma lecture était trop proche dans le temps et dans le contenu de Délicieuses pourritures ? En tout cas, je suis restée assez indifférente à ce que je lisais... Pas d'émotion positive mais pas d'émotion négative non plus, juste de l'apathie. | |
| | | Harelde Zen littéraire
Messages : 6465 Inscription le : 28/04/2010 Age : 49 Localisation : Yvelines
| Sujet: Re: Joyce Carol Oates Lun 8 Juil 2013 - 10:11 | |
| Mon Dieu : c'est quoi ces ondes négatives ? Il va être temps d'organiser une nouvelle LC JCO pour regonfler le moral des troupes. Ca fait longtemps que je n'ai plus lu JCO (je n'en ai lu que 4 ou 5 en 2013 pour le moment). Va falloir que je rempile ! | |
| | | Heyoka Zen littéraire
Messages : 5026 Inscription le : 16/02/2013 Age : 36 Localisation : Suède
| Sujet: Re: Joyce Carol Oates Lun 8 Juil 2013 - 10:16 | |
| - Harelde a écrit:
- Mon Dieu : c'est quoi ces ondes négatives ?
Ne t'inquiète pas, j'ai acheté Viol, une histoire d'amour la semaine dernière et récemment, j'ai offert Zombi à ma grand-mère, elle a adoré ! Tout va bien pour Joyce, le preux chevalier Harelde peut sortir de son armure. | |
| | | eXPie Abeille bibliophile
Messages : 15620 Inscription le : 22/11/2007 Localisation : Paris
| Sujet: Re: Joyce Carol Oates Lun 8 Juil 2013 - 20:18 | |
| - Kannskia a écrit:
- Ne t'inquiète pas, j'ai acheté Viol, une histoire d'amour la semaine dernière et récemment, j'ai offert Zombi à ma grand-mère, elle a adoré !
Il faut vraiment connaître les goûts des gens pour offrir ce genre de livre ! (très instructif quant aux méthodes de lobotomie sans ouverture, soit dit en passant). | |
| | | Harelde Zen littéraire
Messages : 6465 Inscription le : 28/04/2010 Age : 49 Localisation : Yvelines
| Sujet: Re: Joyce Carol Oates Ven 12 Juil 2013 - 16:00 | |
| Viol, une histoire d'amour
Le 4 juillet 1996 : Niagara Falls est en fête comme tout le reste des Etats-Unis.
Tina Maguire rentre d’une soirée arrosée passée chez son ami Ray Casey. « Non Ray, on ne reste pas dormir. Pas ce soir ». Il n’est pas très tard – minuit à peine – mais Bethel, sa fille de douze ans qui l’accompagne, est fatiguée. Madame et mademoiselle rentrent à pieds. « Merci Ray, pas la peine de nous raccompagner : on va marcher, ça nous fera du bien ». Et parce que le trajet compte dix minutes de moins et parce que le paysage est très joli, Tina décide de couper par le parc.
Des choix en apparence insignifiants qui vont pourtant avoir des conséquences terribles, des répercutions inimaginables et briser des vies entières. Car, dans ce même parc, des potes fêtent à leur manière le jour anniversaire de la déclaration d’indépendance : alcool et drogue, dont le fameux « cristal meth » qui revient dans beaucoup de romans de JCO. Quand cette bande de joyeux drilles voient Tina et Bethel arriver vers eux, ils ne sont plus eux-mêmes, désinhibés, encore plus violents qu’à l’accoutumé. Ces deux femelles tombées du ciel sont pour eux la cerise sur le gâteau, les garantes d’une soirée réussie.
Et c’est le drame.
Innommable, irréparable, traumatisant, sordide… On pourrait multiplier les adjectifs à l’infini. Tina est laissée pour morte (mais survivra après une semaine de coma) tandis que Bethel qui a réussi à se cacher dans un trou de souris, n’est que blessée. Elle n’a rien vu du viol de sa mère. Ce qui pose problème car l’avocat de la défense, un ténor du barreau que les familles des accusés se sont offert au prix de très lourds sacrifices, va s’engouffrer dans cette brèche étroite. « Problème », oui et non, car le traumatisme de la jeune fille aurait été encore pire dans le cas contraire. Mais pour la justice, peu connue pour son empathie, c’est un problème.
A travers le ténor du barreau que JCO dépeint comme un modèle de cynisme, ce sont tous les avocats de la défense qui en prennent pour leur grade. La vérité importe peu car dans un procès, chaque histoire a deux versions : celle qui gagne, et l’autre. Les rapports sexuels ne sont pas contestés, mais la défense laisse entendre que Tina est une prostituée qui, selon les us et coutumes de tout artisanat digne de ce nom, a dûment rémunéré ses prestations.
Sordide.
Tina en vire folle et s’isole du monde extérieur. Les violeurs, eux, plastronnent.
Le titre du livre était sans équivoque et le sujet sans surprise. Et si le livre n’avait été de JCO, je ne l’aurais même pas ouvert. Seulement JCO a un talent immense. Quelle grande dame (littérairement parlant du moins) ! Et quel livre. Bien sûr, le discours est parfois explicite et m’incite à veiller à ne pas le mettre en toutes les mains.
Mais comme à son habitude, plus que la tragédie elle-même, c’est la gestion de l’événement et les conséquences de ce dernier qui intéresse l’auteure. Et c’est avec brio qu’elle étudie comment les victimes vivent après le drame. Comment elles vont remonter des ténèbres. Quelle énergie elles vont trouver pour revenir à la vie. Dans quelle mesure le regard que leur portent les autres va se modifier… Avec son lot de médisances, de calomnies, de mesquineries, de fuites… Mais aussi d’amour et de vengeance.
Encore une lecture réussie !
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