La Medecine et ses ratés

C'est agacée que je viens de quitter mon émission culte C'dans l'air. Le sujet "la maltraitannce à l'hôpital.. il repasse l'émission en soirée. Il est donc préférable que fasse mon copier/ coller ne sachant pas utiliser la technique de la citation.

"l'amour des humains, ça ne s'apprend pas, ça ne s'enseigne pas."

C’est en partie vrai , mais je crois en la partie d’amour enfouie, qui sommeille ou qui s’exprime dans tout être humain. Je ne peux pas accepter de nier cette évidence malgré les horreurs commises dans le monde et dans nos hôpitaux. Ce qui me questionne c’est pourquoi cet amour que nous portons tous est si peu rayonnant? Pourquoi tant d’indifférence?

... pourquoi au Val de Grâce tu n'attends pas 5 minutes pour faire une IRM, et dans un CHU tu attends deux heures dans un couloir?

Tu en connais beaucoup des Val de Grâce? Au problème que tu soulèves je n’ai pas de réponse ou disons que j’en ai plusieurs… Pour être l’oreille de soignants qui expriment leur douleur, je conclurai bien comme toi Marie c’est une question de chef.. Et Dieu sait si dans es structures hospitalières il y en a des chefs ! Je te l’ai dit et je réitère mon affirmation, un bon chef est un guide qui donne du sens à la vie d’un service. Alors que penser des chefs, les grands (bien petits à mes yeux) qui laissent des malades sur des brancards non pas 2 heures.. Mais 4../5.. Heures pendant que la troupe accompagnée de leurs petits et grands chefs se gavent de gâteaux en laissant croire que l’on est surchargé.. D’accord, ce n’est pas toujours, mais pendant des années j’ai reculé devant une tâche dont je ne me sentais pas capable : écrire un livre sur l’arrière scène des hôpitaux..

Médecins et cadres infirmiers, et ça, il y en a. ………. c'est bien grâce aux progrès de la médecin

La réunionnite je n’ai pas trop connu… mais il semble que c’est une pratique qui éloigne les cadres de l’espace qu' ‘ils devraient occuper. Tout le monde sait que « lorsque le chat n’est pas les souris dansent ». Mais dans un service, il n’y a pas que le cadre bien utile pour l’accabler de toutes les sottises, pire des fautes graves. Je me suis entendu dire par un médecin « vous n’avez qu’a venir la nuit et vous verrez ». Inutile de vous pécisez qua réponse n'a pas demandé de temps de réflexion pour répliquer « mais Monsieur, vous avez toute l’autorité pour ne sévir si vous jugez que c’est utile". Mais que ne fait on pas pour être aimé? Ce qui n’a jamais été une question pour moi gardant le cap sur un objectif : le malade. Oh! J’ai sans doute commis des erreurs et je les connais, mais les témoignages d’anciennes infirmières m’apportent un réconfort que je n’ai jamais reçu durant mon activité.
Que tout ne soit pas raté, c’est vrai. Mais j’ai compté le nombre de médecins (internes compris) qui ont marqué ma carrière j’en compte : 4. J’exagère… que ceux que j’ai oublié me pardonnent. Que l’on conduisent les gens dans le grand âge sans leur assurer une vieillesse décente je n’appelle pas cela une réussite de la médecine mais le résultats de la recherche à laquelle se livrent beaucoup de médecins, les cliniciens ayant disparus avec le sens du malade qu’ils avaient.
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. »]i]il faut être très ferme »[/i]

Faut il que le témoigne de ce qui m’a décidé de prendre ma retraite. En 95, je suis convoquée chez le directeur général pour me demander d’être moins rigoureuse dans ma mission. C'est mal me connaître que de penser que je sois restée sans réagir.. Et ce fut vif et la demande ne fut pas renouvelée.. Mais ce jour là, j’ai compris vers quoi on allait tout droit. Et les divers témoignages confirment que les craintes que j’avais se justifient. A bas la rigueur… et bien acceptons les conséquences. C’est dans tous les domaines pareil dit on pour se réconforter.. Peut être mais à l’hôpital ce sont des malades, oui ce seront un jour nos mères, nos maris, nos enfants, nos amies et tout simplement nous… comme nous n’ aurons pas le Val de Grâce ils nous restera que nos larmes. Trop tard.. Il est trop tard...

J'écoute le débat en étant sur le forum.

Je pense qu'il y a comme dans toutes les professions, des médecins plus ou moins compétents, plus ou moins impliqués ; selon les structures plus ou moins de moyens en personnel, notamment.

Des régions ayant plus de structures médicales - fermeture de nombreux petits hôpitaux - et du matériel à la pointe qui se trouve soit dans des structures privées ou de grands hôpitaux.

C'est vrai que l'attente aux urgences est longue 4,5,6 heures, j'ai eu plusieurs fois cette attente pour des membres de ma famille, mais j'ai su aussi que des prises en charge plus nécessaire les justifiaient, mais c'est le manque d'information qui nuit aux relations et crée des tensions.

Comme il est dit dans l'émission, un manque certain de formation au niveau relationnel.

j'ai fusionné "Et si ne s'agissait qu'un peu de bon sens?" avec ce fil puisqu'il y répond.

Citation :

Trop tard.. Il est trop tard...

On se demande qui est défaitiste, là, France!

Citation :

Pourquoi tant d’indifférence?

un problème de société. L'époque du chacun pour soi. Un manque complet de beaucoup d'intérêt pour les autres. Alors pour des autres qui les ennuient et leur donnent du travail, je ne te dis pas.. Mais tous ne sont pas comme cela.Ou alors j'ai beaucoup de chance, là où je travaille? Et il faut en permanence du monde derrière, c'est évident; Qui montre que ce qu'il demande, il est capable de le faire. D'un niveau à l'autre de l'équipe.

Citation :

Tu en connais beaucoup des Val de Grâce?

Mais il y a quoi de plus ( entre parenthèses, c'est ouvert à tout le monde, c'est le même prix, etc)? Une organisation. Ca doit être possible partout, non?

Bédoulène, s'il y a tant d'attente dans les services d'urgence, c'est pour un autre problème que celui posé par les services d'hospitalisation. Les services d'urgence maintenant sont débordés par la médecine générale, qui ne devrait jamais s'y trouver. On voit vraiment de tout, aux urgences!

Citation :

Que l’on conduisent les gens dans le grand âge sans leur assurer une vieillesse décente je n’appelle pas cela une réussite de la médecine mais le résultats de la recherche à laquelle se livrent beaucoup de médecins, les cliniciens ayant disparus avec le sens du malade qu’ils avaient.

Mais ça, c'est un problème de société aussi, et pas un problème médical! Je serais assez d'accord pour ce qui concerne les services que nous connaissons toutes les deux, les services de réanimation , mais sinon? Il faudrait refuser l'allongement de l'espérance de vie parce que la société ne sait pas comment prendre en charge les personnes âgées?

oui Marie je sais que beaucoup de personnes ne devraient pas aller directement aux urgences.

et tu as raison quand tu dis que c'est un choix de société.