A la télé...

Ezechielle a écrit:

Le premier Saw était vraiment bien, il avait une très bonne construction (et il n'était franchement pas très gore), les suivants par contre... (j'ai regardé les deux suivants, après j'ai lâché).

Il y a le gore (morts-vivants, trucs comme ça), et puis le sadisme. Je veux dire les motivations de la violence à la télé. Dans un film sadique bien fait, si je puis dire, on est amené à se mettre à la place de la victime.
Dans les films même gore de morts-vivants, c'est plus pour rigoler qu'autre chose, c'est du gore "pas grave".
Les Saw, je n'ai vu que les deux premiers (mon décodeur s'est refusé à décoder le numéro 3).

Je suis tout à fait d'accord avec toi, on peut (doit?) faire la distinction entre le gore et le "sadisme". On n'est amené à se mettre du côté du tueur (dans Saw) qu'au second film. Pour moi, le premier reste un bon thriller dans la lignée de Seven, après, c'est juste une suite interminable de tortures immondes, "bien trouvées" mais vaines (gratuites). Et c'est pour cette raison que je n'aime pas les hack'n'slash, c'est gratuit, ça n'amène à aucune réflexion (ah si, les réalisateurs disent que c'est "une réflexion sur la violence omniprésente dans notre société" - "ho! hé! tu crois pas que tu en est un peu responsable?")

Ezechielle a écrit:

Je suis tout à fait d'accord avec toi, on peut (doit?) faire la distinction entre le gore et le "sadisme". On n'est amené à se mettre du côté du tueur (dans Saw) qu'au second film. Pour moi, le premier reste un bon thriller dans la lignée de Seven, après, c'est juste une suite interminable de tortures immondes, "bien trouvées" mais vaines (gratuites). Et c'est pour cette raison que je n'aime pas les hack'n'slash, c'est gratuit, ça n'amène à aucune réflexion (ah si, les réalisateurs disent que c'est "une réflexion sur la violence omniprésente dans notre société" - "ho! hé! tu crois pas que tu en est un peu responsable?")

Oui, le premier Saw est bien, il m'a fait penser à Cube : l'art et la manière de faire un film fauché en étant astucieux dans le scénario, et en exploitant à fond un décor.
Sinon, ce qui m'intéresse, c'est de savoir ce qui intéresse les gens. On peut vraiment se faire peur dans Hostel, je pense. Et les gens ont besoin de se faire peur, peut-être pour oublier d'autres peurs ? (comme une douleur peut éventuellement faire qu'on pense moins à une autre douleur ?).

Seven c'était quand même mieux que Saw 1, non ?
J'ai vu le 1, pour saoir ce que c'était, et pour être moins bête...
Mouais. C'est marrant au début, et puis on se blinde et on se lasse.
Cube, j'avais trouvé ça vachement plus original.

Pensée du soir, bonsoir.

Arte, 20. 40, Les Trois jours du Condor de Sydney Pollack, 1975.
Avec Redford, Faye Dunneway, Max von Sydow. VM
Un thriller remarquabe !

France 3, Journal d' une fille perdue de Pabst, 1929.
Avec l' inoubliable Louise Brooks

0. 30, Arte, Les Shawaks d' Anatolie, documentaire turc de Karim Oz.
Un documentaire qualifié de poétique sur cette tribu nomade.
La beauté du pays est à couper le souffle !

Rine que du très bon !

- Arte, 20. 45, Tout ce que le ciel permet de Douglas Sirk, 1955. Avec Rock
Hudson

- La 3, Victimes d' un pédophile, le combat d' une vie.
Doc de Vincent Kelner et Juline Mignot.

Un notable de Venouse dans l' Yonne a 40 ans durant violé les enfants du voisinage.
Jérome Nozet a porté plainte plus tard, trop tard.
Un film remarquable qui éclaire les processus psychologiques complexes.
Télérama.

- 20. 35, Arte, Planète plastic. La malédiction du plastique. Doc.
de Ian Connacher, 2009
Un tour du monde des ravages engendrés par les déchets plastiques.
Matériaux alternatifs, ça existe.

bix229 a écrit:

- Arte, 20. 45, Tout ce que le ciel permet de Douglas Sirk, 1955. Avec Rock
Hudson

- La 3, Victimes d' un pédophile, le combat d' une vie.
Doc de Vincent Kelner et Juline Mignot.

Un notable de Venouse dans l' Yonne a 40 ans durant violé les enfants du voisinage.
Jérome Nozet a porté plainte plus tard, trop tard.
Un film remarquable qui éclaire les processus psychologiques complexes.
Télérama.

l'émission sur la 3 hier soir ça fait froid dans le dos ce quotidien ordinaire ou le mal agit en toute tranquillité pendant des années sans être inquiété.
Et quelle lutte pour la, les victimes pour que justice soit faite même si la crapule c'est défilée à la fin.
Bravo à ce Jérome Nozet d'avoir tenu bon durant toute ces années

Tu as raison Rivela...

On a du mal comprendre que ce notable ait pu agir 42 ans en toute impunité.
A comprendre aussi que la gendarmerie ait étouffé le dossier ainsi que la justice.
Après le film, est venu témoigner autre victime de pédophile. Apparemment, meme problème, son bourreau vit trranquillement chez
lui.
Enfin, dernière confirmation les cas de pédophilie se passent presque
toujours dans le cadre de la famille. Et les incestes sont encore plus tabous que les actes de pédophilie.

C'est justement parce que cet homme était tellement bien vu dans son village que personne pouvait imaginer qu'il pouvait touché des gamins.
C'est lui qu'on aurait cru et traiter le ou les gamins de menteurs
Coup classique.
A l'inverse il arrive aussi que des adultes soient accusés à tort.
D'où la difficulté de traiter ce genre d'affaire.

- Arte, 20. 35 The War. Suite et fin de la série de docs de Ken Burns

- Arte, 23. 25, 5 x 2 film de François Ozon. 2004. Avec Valeria Bruni Tedeschi
et Stéphane Freiss

bix229 a écrit:

-
- Arte, 23. 25, 5 x 2 film de François Ozon. 2004. Avec Valeria Bruni Tedeschi
et Stéphane Freiss

Histoire d'un couple à rebours, de la séparation à la rencontre. La scène finale qui est sensée illustrer le début de leur bonheur devient incroyablement triste par cette narration. Et on perçoit bien que leur échec était finalement déjà programmé par petites touches subtiles... Un des meilleurs Ozon.

Marko a écrit:

La scène finale qui est sensée illustrer le début de leur bonheur devient incroyablement triste par cette narration.

ah oui.. j'ai adoré ce film.. avec cette fin, j'avais au premier moment envie de rester sur ce "bon moment".. mais comme tu dis - c'est beaucoup plus triste comme prévu - même si on sait du début où on va y arriver

Pour changer, jolie comédie ce soir sur la une
L'amour vache
On y voit quelques jolies vaches
A voir

- Arte, 20. 35, In the mood for love de Wog Kar-wai. 2000.
Avec la sublime Maggie Cheung et Tony Leung.

En prime time et en VO, svp !

"Vertiges de l' amour" !

Et si vous aimez la bonne musique, mais qui ne prend pas la tete, One shot not, présentée par Manu Katché. Sur Arte, 23. 05
Il y a eu mieux au programme. Voyez vous meme...