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| Roberto Juarroz | |
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+5bix229 Constance Mélusine Madame B. swallow 9 participants | |
Auteur | Message |
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Constance Zen littéraire
Messages : 4066 Inscription le : 27/04/2010
| Sujet: Re: Roberto Juarroz Mer 4 Mai 2011 - 10:53 | |
| - swallow a écrit:
J´essaierai de voir aussi, s´il n´y aurait pas un thème plus général, ou tout au moins une idée commune pour chaque tome de Poésies verticales et qui expliquerait le découpage ou la classification en 15 groupes différents. - Citation :
- [...] Dans l'épreuve soutenue de l'enigme d'en bas, les formes d'en haut, connues, familières, usées par le regard de l'habitude, lentement, mais sûrement se défont. [...] Le réel, un bref instant, est atteint dans son vertige, mais attention, dans ce vertige qui le tient droit, vertical, alors qu'il n'était jusqu'ici qu'érigé, dans le déni le plus fragile -ou l'illusion. (Roger Munier)
L'oeuvre "verticale" de Juarroz se présente sous une quête perpétuelle du maintien de son centre de "gravité" (double sens), exprimée dans la recherche d'équilibre qui émane de toute son oeuvre ...
1
Des filets de fatigue qui viennent du dehors s'ajoutent parfois aux sauvages échecs du corps et aux prudentes déroutes de la pensée et cette complicité inattendue nous fait chanceler péniblement au voisinage de l'abîme.
Mais si alors nous ne tombons pas, le vent qui vient de l'abîme nous sauve : il déchire les filets, efface les ténébreuses complicités.
Seule la constante imminence de la chute aide à coloniser prosivoirement la chute.
1
Redes de cansancios que vienen de afuera se suman a veces a los cerriles fracasos del cuerpo y a las cautas derrotas del pensamiento y esa inesperada complicidad no hace trastabillar penosamente en las vecindades del abismo.
Pero si entonces no caemos, el viento que viene del abismo nos salva : desbarata las redes y borra las tenebrosas complicidades.
Solo la contante imminencia de la caida permite colonizar provisoriamente la caida.
(Quinzième poésie verticale / traduction Jacques Ancet / Ed. Ibériques/ José Corti)
Illustration : Hubertus von der Gotz | |
| | | Constance Zen littéraire
Messages : 4066 Inscription le : 27/04/2010
| Sujet: Re: Roberto Juarroz Mer 25 Mai 2011 - 16:03 | |
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Chaque texte, chaque mot change selon les heures et les angles du jour et de la nuit, selon la transparence des yeux qui les lisent ou le niveau des marées de la mort.
Ton nom n'est pas le même, ma parole n'est pas la même avant et après la rencontre avant et après avoir repensé que demain nous ne serons plus.
Toute chose est différente regardée de jour ou de nuit, mais ils deviennent plus différents encore les mots qu'écrivent les hommes et les mots que n'écrivent pas les dieux.
Et il n'y a aucune heure, ni la plus prometteuse, la plus lucide, la plus impartiale, ni même l'heure sans quartiers de la mort, qui puisse équilibrer les reflets, ajuster les distances et faire dire aux mêmes mots les mêmes choses.
Chaque texte, chaque forme, qu'on le veuille ou non, est le miroir changeant, chatoyant, de la furtive ambiguïté de la vie. Rien n'a une seule forme pour toujours.
Même l'éternité n'est pas pour toujours.
2
Todo texto, toda palabra cambia segun las horas y los angulos del dia o de la noche, segun las transparencia de los ojos que los leen o el nivel de las mareas de la muerte.
Tu nombre no es el mismo, mi palabra no es la misma antes y después del encuentro, antes y después de volver a pensar que manana no estaremos.
Cualquier cosa es distinta si se mira de dia o de noche, pero se vuelven aun mas distintas las palabras que escriben los hombres y las palabras que no escriben los dioses.
Y no hay ninguna hora, ni la mas promisoria o lucida o ecuanime, ni siquiera la hora sin carteles de la muerte, que oueda equiparar los reflejos, ajustar las distancias y hacer que las mismas palabras digan las mismas cosas.
Todo texto, toda forma, se quiera o no se quiera, es un mudable, tornasolado espejo de la furtiva ambigüedad de la vida. Nada tiene una sola gorma para siempre.
Ni siquiera la eternidad es para siempre.
(Quinzième poésie verticale/ Ed bilingue / trad. Jacques Ancet/ Ibériques chez José Corti)
Illustration : "Rencontre" d'Hubertus von der Goltz | |
| | | bix229 Parfum livresque
Messages : 24639 Inscription le : 24/11/2007 Localisation : Lauragais (France)
| Sujet: Re: Roberto Juarroz Lun 27 Juin 2011 - 20:45 | |
| Il dessinait partout des fenetres, sur les murs trop hauts, sur les murs trop bas, sur les parois obtuses, dans les coins, dans l' air et jusque sur les plafonds. Il dessinait des fenetres comme s' il dessinait des oiseaux, sur le sol, sur les nuits, sur les regards tangiblement sourds, sur les environs de la mort, sur les tombes, les arbres.
Il dessinait des fenetres jusque sur les portes. Mais jamais il ne dessina une porte. Il ne voulait ni entrer ni sortir. Il savait que cela ne se peut.
Il voulait seulement voir : voir. Il dessinait des fenetres.
Poésie verticale
Traduction : Roger Munier Points/Seuil
Je n' ai pas le texte original
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| | | Constance Zen littéraire
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| | | | Constance Zen littéraire
Messages : 4066 Inscription le : 27/04/2010
| Sujet: Re: Roberto Juarroz Sam 27 Aoû 2011 - 11:49 | |
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4
Eteindre la lumière, chaque nuit, est comme un rite d'initiation : s'ouvrir au corps de l'ombre, revenir au cycle d'un apprentissage toujours remis : se rappeler que toute lumière est une enclave transitoire.
Dans l'ombre, par exemple, les noms qui nous servent dans la lumière n'ont plus cours. Il faut les remplacer un à un. Et plus tard effacer tous les noms. Et même finir par finir par changer tout le langage et articuler le langage de l'ombre.
Eteindre la lumière, chaque nuit, rend notre identité honteuse, broie son grain de moutarde dans l'implacable mortier de l'ombre. Comment éteindre chaque chose ? Comment éteindre chaque homme ? Comment éteindre ?
Eteindre la lumière, chaque nuit, nous fait palper les parois de toutes les tombes. Notre main ne réussit alors qu'à s'agripper à une autre main. Ou, si elle est seule, elle revient au geste implorant de raviver l'aumône de la lumière.
(Extrait de Quinzième poésie verticale/ Edition bilingue/ traduction Jacques Ancet/ Ibériques José corti)
Illustration : Paysage Noir (1926) de Yves Tanguy | |
| | | Constance Zen littéraire
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| | | | Constance Zen littéraire
Messages : 4066 Inscription le : 27/04/2010
| Sujet: Re: Roberto Juarroz Mer 14 Mar 2012 - 10:00 | |
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6
Mutilées ou abattues ou décimées par les barbares, les forêts disparaissent peu à peu comme feuilles de la pensée. Et voilà que quelque chose nous expulse du peu qui reste comme d'indésirables créatures qui seraient devenues incapables d'y dresser leur tente.
Nous avons perdu la demeure la plus propice de toutes les maisons de la pensée, la demeure qui entre autres choses nous conservait deux fondements assurés : la non pensée qui pense, la pensée qui ne pense pas.
Nous avons perdu les marées du silence, le tamis de silence des feuilles, la forme matérielle du silence, la teinte de la pensée du silence, et même la pensée silence.
Il ne nous reste plus qu'à dresser notre propre forêt, avec à la place des troncs, des branches et des feuilles, ce feuillage entre-tissé de paroles et de silence, cette forêt pleine aussi de musiques secrètes, cette forêt que nous sommes et où, parfois, chante un oiseau.
Il ne nous reste plus qu'à dresser notre propre forêt pour accomplir l'indispensable rite qui complète la vie : se retirer dans la forêt et retrouver la solitude.
Et reprendre ainsi le long voyage.
6
Mutilados o abatidos o diezmados por los bárbaros, los bosques van desapareciendo como hojas del pensamiento. Y algo nos expulsa ya de los pocos que quedan como a indeseables criaturas que se volvieron incapaces de armar en ellos su tienda.
Hemos perdido la morada más propicia entre todas las casas del pensar, la morada que entre otras cosas nos guardaba dos fundamentos ciertos: el no pensar que piensa y el pensar que no piensa.
Hemos perdido las mareas del silencio, el tamiz de silencio de las hojas, la forma material del silencio, el tinte del pensar del silencio y hasta el pensar del silencio.
Sólo nos queda alzar el propio bosque, poniendo en lugar de los troncos, las ramas y las hojas, este follaje entreverado de palabras y silencio, este bosque que también guarda músicas secretas, este bosque que somos y donde también a veces canta un pájaro.
Sólo nos queda alzar el propio bosque para cumplir el rito imprescindible que completa la vida: retirase al bosque y recuperar la soledad.
Y tambien retomar así el largo viaje.
(Extrait de "Quinzième poésie verticale", édition bilingue, traduction de Jacques Ancet/ Ibériques / José Corti)
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| | | Constance Zen littéraire
Messages : 4066 Inscription le : 27/04/2010
| Sujet: Re: Roberto Juarroz Mar 19 Mar 2013 - 12:49 | |
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Il y a aussi un apprentissage du non-être opposé à tous les autres, différent de tous comme simulacres du savoir.
Il ne s'agit pas de désapprendre ceci ou cela mais du travail qui laisse de côté certaines choses du dehors et du dedans ou les change, les conduit vers un autre cap, un autre rang, sépare les âges et les regards telles des boutures de différentes récoltes et trace un chemin là où il n'y a pas de bords pour marquer un chemin.
L'apprentissage de l'oubli est d'abord lié au service de la vie, mais aussi à celui de la mort.
Mais les deux services finissent parfois par se confondre en un seul et unique : l'art de ne pas créer des distinctions entre un chemin et un non chemin entre un sentier dans l'eau et un autre dans l'air.
7
Hay también un aprendizaje del no ser opuesto a todos los demás, diferente a todos en simulacros del saber.
No se trata de desaprender esto o aquello sino del trabajo de dejar de lado ciertas cosas de afuera y adentro o cambiarlas o trasladarlas a otra rumbo o rango, separar las edades y las miradas como esquejes de distintas cosechas y trazar un camino allí donde no hay bordes para marcar un camino.
El aprendizaje del olvido está primero ligado al servicio de la vida, pero también al de la muerte.
Pero ambos servicios terminan a veces fundiéndose en uno solo y único : el arte de no crear distinciones entre un camino y un no camino entre una senda en el agua y otra senda en el aire.
(Extrait de "Quinzième poésie verticale", édition bilingue, traduction de Jacques Ancet/ Ibériques / José Corti) | |
| | | Constance Zen littéraire
Messages : 4066 Inscription le : 27/04/2010
| Sujet: Re: Roberto Juarroz Jeu 6 Juin 2013 - 13:09 | |
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Le jour où sans le savoir nous faisons une chose pour la dernière fois - regarder une étoile, passer une porte, aimer quelqu'un, écouter une voix - si quelque chose nous prévenait que jamais nous n'allons la refaire, la vie probablement s'arrêterait comme un pantin sans enfant ni ressort. Et pourtant, chaque jour nous faisons quelque chose pour la dernière fois - regarder un visage, nous appeler par notre propre nom, achever d'user une chaussure, éprouver un frisson - comme si la première fois ou la millième pouvait nous préserver de la dernière.
Il nous faudrait un tableau où figureraient toutes les entrées et les sorties, où, jour après jour, serait clairement annoncé avec des craies de couleur et des voyelles ce que chacun doit terminer jusqu'à quand on doit faire chaque chose, jusqu'à quand on doit vivre et jusqu'à quand mourir.
8
El día en que sin saberlo hacemos por última vez una cosa -mirar una estrella, atravesar una puerta, amar a alguien, escuchar cierta voz- si algo nos advirtiera que nunca volveremos a hacer eso, probablemente la vida se detendría como un muñeco sin niño ni resorte.
Sin embargo, cada día hacemos algo por última vez -mirar un rostro, llamarse con su propio nombre, terminar de gastar un zapato, probar un temblor- como si la primera vez o la milésima pudiera preservarnos de la última.
Nos harías falta un tablero con todas las entradas y salidas marcadas, donde se anuncie claramente, día por día, con tiza de colores y con vocales qué le toca terminar a cada uno, hasta cuándo se hace cada cosa, hasta cuándo se vive hasta cuándo se muere.
(Extrait de "Quinzième poésie verticale", édition bilingue, traduction de Jacques Ancet/ Ibériques / José Corti) | |
| | | jack-hubert bukowski Zen littéraire
Messages : 5257 Inscription le : 24/02/2008 Age : 43
| Sujet: Re: Roberto Juarroz Dim 30 Juin 2013 - 12:49 | |
| Tabarouette que la démarche de Constance est systématique... :) Sitôt ouvert Poésie verticale que je tombe sur ceci : - Roberto Juarroz, Poésie verticale, 2006, Poésie/Points, p. 70. a écrit:
- 90
Je joue parfois à m'atteindre. Je fais avec celui que je fus et avec celui que je serai la course de celui que je suis.
Parfois je joue à me dépasser. Je fais alors peut-être la course de celui que je ne suis pas.
Mais il est une autre course où je jouerai à me faire dépasser. Celle-là sera la véritable course. (III, 34 a) | |
| | | swallow Sage de la littérature
Messages : 1366 Inscription le : 06/02/2007 Localisation : Tolède. Espagne.
| Sujet: Cipreses. Dim 21 Juil 2013 - 10:52 | |
| Les cyprès sont des index dressés, bien qu’ils ne soient pas pointés vers le haut : ils ne font que hisser quelque matière extrême pour la soumettre à l’ouvert. Les cyprès ne signalent rien. Ou peut-être rien qu’eux-mêmes comme des lieux ou des stations privilégiées où se posent les oiseaux, ou parfois un mot abandonné, qui n’est rien d’autre qu’un oiseau de plus. Mais les cyprès ne sont pas que des index dressés qui ne signalent rien, mais aussi des offertoires comme des lances, des messes qui ne célèbrent ni ne concilient personne, sauf peut-être leur propre geste, que ni les hommes ni les dieux ne comprennent. Des index libérés de la soumission abusive de ne signaler rien d’autre qu’une seule chose, la même chose que le poème, la même chose que tes yeux, comme devraient l’être tous les index, les signaux, les signes : des conclusions étendues, des prolongations de l’être qui signalent toutes les choses à la fois. Los cipreses son índices erguidos, pero no apuntan hacia arriba: sólo levantan cierta materia extrema para someterla a lo abierto. Los cipreses no señalan nada. O tal vez sólo a sí mismos como lugares o estaciones predilectas para detenerse los pájaros o a veces una palabra abandonada, que no es más que otro pájaro. Pero los cipreses non son únicamente índices erguidos que no señalan nada, sino también ofertorios como lanzas, misas que tampoco celebran ni propician a nadie, salvo tal vez su propio gesto, que ni los hombres ni los dioses comprenden. Índices liberados del abusivo sometimiento de señalar nada más que una cosa, lo mismo que el poema, lo mismo que tus ojos, como debieran ser todos los índices, las señales, los signos : celebraciones extendidas, prolongaciones del ser que señalan a la vez todas las cosas
Robert Juarroz, dixième poésie verticale, édition bilingüe, traudcion de François-Michel Durazzo, coll. Ibériques, Éditions Corti, 2012, pp. 140 à 143. | |
| | | Constance Zen littéraire
Messages : 4066 Inscription le : 27/04/2010
| Sujet: Re: Roberto Juarroz Jeu 17 Oct 2013 - 14:15 | |
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9
Au jour le plus beau il manque quelque chose : son côté obscur. Il n’y a qu’un dieu myope qui pourrait trouver belle la seule lumière.
En même temps que tout Que la lumière soit! il aurait fallu prononcer le Que l’ombre soit!
La nuit nécessaire, on ne l’atteint pas par la seule omission.
9
Al día más hermoso le falta algo : su costado oscuro. Únicamente a un dios miope podría parecerle bella sólo la luz.
Junto a cualquier ¡ Hágase la luz ! debió pronunciarse el ¡ Hágase la sombra !
A la noche necesaria no se llega sólo por omisión
(Extrait de Quinzième poésie verticale / traduction Jacques Ancet / Ed. Ibériques/ José Corti)
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| | | Constance Zen littéraire
Messages : 4066 Inscription le : 27/04/2010
| Sujet: Re: Roberto Juarroz Mer 5 Fév 2014 - 12:11 | |
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Le suprême égarement de parler quand tout se tait ou de se taire quand tout parle se dissimule dans la manoeuvre de parler pour se taire ou de se taire pour parler.
La réalité est une toile criblée de gouttes de paroles et de gouttes de silence. Et les gouttes se mélangent dans un délire sans axiomes au point d'imprégner parfois toute la toile.
Pourra-t-on un jour sécher la toile pour pouvoir ainsi nous envelopper ?
10
El sumo desvarío del hablar cuando todo calla o callar cuando todo habla se disimula con la maniobra de hablar para callar o callar para hablar.
La realidad es un lienzo salpicado por gotas de palabras y gotas de silencio. Y las gotas se mezclan en un delirio sin axiomas hasta empapar a veces todo el lienzo.
¿Se podrá secar el lienzo alguna vez para poder así envolvernos ?
(Extrait de "Quinzième poésie verticale", édition bilingue, traduction de Jacques Ancet/ Ibériques / José Corti) | |
| | | bix229 Parfum livresque
Messages : 24639 Inscription le : 24/11/2007 Localisation : Lauragais (France)
| Sujet: Re: Roberto Juarroz Dim 20 Juil 2014 - 18:17 | |
| - Le je est toujours un verre brisé. Y-a-t-il un verre entier capable de nous contenir ?
- Il y a des mots qui tombent vers le dedans et se retrouvent convertis en dialogues.
- Lorsque quelqu' un meurt, il reste un espace viant depuis lequel nous parvient le regard depuis son absence. L' absence est un regard : l' autre regard.
- Parfois la pensée m' empeche de lire.
- La parole aussi est douée d' un regard.
Roberto Juarroz : Fragments verticaux. - Corti
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| | | bix229 Parfum livresque
Messages : 24639 Inscription le : 24/11/2007 Localisation : Lauragais (France)
| Sujet: Re: Roberto Juarroz Sam 2 Aoû 2014 - 22:02 | |
| L' impression que Juarroz est aussi grand poète que Pessoa. Et ce n' est pas rien ! | |
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